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Le reportage du précédent message confirme ce que tout le monde sait intuitivement, que pour un patron, l’emploi au faciès est le principal critère de choix, même devant le CV. Il n’y a pas que l’entretient d’embauche qui ne sert à rien, le CV tout autant.

Le reportage mentionne l’emploi au faciès (ou le critère mobilier, comme je l’appel), comme la seconde cause de discrimination à l’embauche, la première étant l’âge. Mais l’âge n’étant lui‑même qu’un critère d’emploi au faciès (confirmé par le reportage parlant d’une femme passant par la chirurgie esthétique pour se faire rajeunir et plaire à son patron), on peut dire que l’emploi au faciès est la première cause de discrimination à l’embauche en france.

Ce critère de discrimination pèse plus que la couleur (d’ailleurs on devrait parler de xénophobie plutôt que de racisme pour être exacte quand on en parle). Mais comme la gauche vie dans le passé, il leur faudra au moins 150 à 200 ans avant de le remarquer (et ils ne sont pas les derniers à y contribuer … ils ne vont certainement pas se dénoncer eux‑mêmes).

Un certain Jean‑François Amadieu s’est spécialisé dans cette question en france : Jean‑François Amadieu (observatoiredesdiscriminations.fr). Il a des confrères ayant fait des conclusions similaires, ailleurs dans le monde.
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L’emploi au faciès a court même pour les hautes fonctions importantes de l’état où on pourrait pourtant espérer que les compétences priment. Patrick Buisson rapporte ces mots de Nicolas Sarkozy (des mots qu’il a enregistré) :
Nicolas Sarkozy a écrit : 
Je sais bien que je suis le Tom Cruise du pauvre, mais enfin Gérard Larcher ministre, ce n’est pas possible : il est trop laid ! Tandis qu’avec Rachida [Dati] et Rama [Yade] on va leur en mettre plein la vue.
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