La métamorphose.....

Voilà, il m'arrive d'écrire, (je fais le "nègre" pour un ami) de petites nouvelles en science fiction, j'en ai donc commis une, que bien entendu, je ne transcrirai pas ici, d'abord parce qu'elle pèse 12 pages et que je n'en ai moralement pas le droit. Cependant, j'ai l'accord de mon copain pour en développer le thème. Bien sûr, il s'agit d'une de ces idée loufoques dont je suis coutumier et il n'y a rien de sérieux la-dedans. Rien de scientifique non plus et rien encore qui puisse être soutenu rattaché à quoi que ce soit de réel. Pur délire donc. Prenez cela pour ce que ça vaut, en tant qu'idée.
Le thème est celui de la lymphe, de la chrysalide si vous préférez. Beaucoup d'insectes passent par ce stade et il faut reconnaître que c'est assez mystérieux. De l'oeuf à la larve, qui elle-même mue plusieurs fois, rien de spécial à raconter. Mais quand la larve après une dernière mue devient chrysalide, alors on s'extasie. Notre larve, disons chenille, s'enveloppe dans une carapace et pendant plusieurs semaine elle se transforme en quelque chose de totalement différent. Papillon, libellule, hanneton... Mais pour cela il faut que pas mal de conditions soient réunies, sinon, notre asticot meurt asticot et c'est la fin de son aventure.... C'est ce qui m'a donné l'idée....
C'est un type, doté d'une bonne éducation scientifique, qui depuis sa prime enfance est envoûté par le ciel, l'espace et l' Univers. Un jour il postule à une formation visant à préparer le premier voyage de l'homme dans l'espace. Les semaines, les mois et les années passent, il réussit tous les tests possibles de connaissance, d'endurance physique, de psychologie et au comble du bonheur apprends qu'il a été choisi pour le premier voyage.
Bon, ça décolle et le voilà en vol vers la Lune. Seul. Il est bien évidemment relié à des tas de capteurs, visionné par des caméras et relié par radio à la base terrestre. Tout se passe bien jusqu'à ce que, soudain, sans raisons apparente, les observateurs de la base le voient se conduire bizarrement. D'abord, il semble se foutre totalement des questions qu'on lui pose. Il ne photographie, ni la Terre, ni la Lune dont il approche, ne fait aucun test, et puis il s'endort... tranquillement pendant plusieurs jours. Silence radio.
Mais qui nous a fichu un olibrius pareil s'écrient en bas les Directeurs, Chefs de projet et Politicards en observation ? Et les psychiatres de s'arracher les cheveux. On prie, on supplie, on implore notre vagabond de l'espace de daigner répondre, de prendre en compte les milliards dépensés, de réaliser que la Nation est suspendue à ses décisions. Rien n'y fait. Notre plaisantin, s'anime enfin et se met alors devant les yeux horrifiés des savants de la Terre, à tourner les fermetures du sas donnant vers l'extérieur. Revêtu de sa combinaison spatiale, il ouvre le sas. Puis il commence, dans le vide de la capsule, à retirer sa combinaison. Et à la place de son corps, on voit apparaître une lueur bleue, translucide qui s'en dégage. Sa forme encore humaine esquisse un vague adieu du bout de la main à la caméra, sort dans l'espace et s'en va flotter, accélérant sa vitesse vers la nébuleuse d' Andromède que l'on voit par le sas entrouvert. Bye, bye, la compagnie.
Amusant ? Non ?

Tu ne voulais pas plutôt dire la nymphe ?

Je continue de lire


Émotions fortes, si tu faisais ça en film, la surprise . Moi j’aime bien

Tu as cent fois raison, c'est bien de la la nymphe que je voulais parler. Même pas l'excuse du doigt qui glisse, ces salauds ont placés le L trop loin du N.

Oh ben, … rhooo… qu’est‑ce que tu raconte




Pas terrible, mais bon, ferai mieux la prochaine fois


Je peux déplacer dans Lettres, ou tu voulais vraiment que ce soit dans Déconnade ?

Lettres, me semble prétentieux, ce n' est qu'une idée en l'air. Je voulais juste savoir ce que vous en pensiez..
Cela dit, ton Homme Spatial, c'est à dire métamorphosé me plaît assez !
Et j'y reviens : plus je le regarde, plus il me plaît. Où as-tu trouvé cela ? et aussi vite , en serais-tu l'auteur ?
Et Andromède, juste derrière.... là c'est trop fort.
Si tu veux, je vais parler de toi à ma fille -parce qu'à la vérité c'est elle qui me met à contribution quelques fois- D'ailleurs puisque tu as mon nom patronyme (celui qui suit le gg... de mon 'adresse mail) tu le tapes dans google et tu verras l'objet de ma honte affiché sur au moins trois pages. Je dis objet de ma honte parce que son terrain d'exercice est la littérature du type "Fantasie" que j'exècre !

C’est la galaxie du Sombrero (elle allait mieux que Andromède pour caser la chrysalide), avec une chrysalide par dessus. Je l’ai faite à la va‑vite avec deux photos.

Pour Lettres, c’est toi qui vois, ça n’a rien à voir avec la prétention. C’est pour que les gens qui aiment les histoires, les poèmes, les nouvelles, les jeux de mots, sachent où ils peuvent en trouver et les lire.

C'est toi qui voit.
Comme disait Hugo, mais n'y pas vois pas une allusion perfide :

Et l'homme était leur chef, bien qu'il fut leur égal
Car dans la servitude, ombre où rien ne pénètre,
On a pour chef, l'esclave, à qui parle le maître.

PS ma fille n'est pas huissier, elle se prénomme Sandra.

Hop, déplacé avec ses amis les autres belles nouvelles