Auteur | Message |
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Banni définitivement
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Pour bien des sociologues, les sociétés développées occidentales sont entrées, de plein pied, dans ce qu’ils appellent ''l’hypermodernité'' au cours des deux dernières décennies du XXème siècle. En moins d’un siècle, elles ont vécu un changement important et profond, tant au niveau global, des institutions, de la vie des individus, que des pratiques d’achat et de consommation de ces derniers.
L’individu de ces sociétés est passé de ''l’Homo économicus'' à ''l’Homo consuméricus'' après des passages successifs par ''l’homme cœur'', ''l’homme raison'', ''l’homme culture'' et ''l’homme énergie''. Ainsi, nous sommes entrés dans une nouvelle phase du capitalisme : ''la société d’hyperconsommation''. Cette dernière, résultat du capitalisme de consommation, a bouleversé les genres de vie et de mœurs, entraîné une nouvelle hiérarchie des fins ainsi qu’un nouveau rapport aux choses et au temps, à soi et aux autres. C’est cette super révolution qui a provoqué l’émergence de ''l’Homo consuméricus''. Ce dernier concept, nous le devons à Gilles Lipovetsky, dans Le bonheur paradoxal, essai sur la société d’hyperconsommation paru aux éditions Gallimard en 2006. Cet auteur dresse un tableau exhaustif, plein de constatations, de remarques, de suggestions et de pistes de recherche de solutions car, pour lui, les plaisirs privés de cette société d’hyperconsommation débouchent sur un bonheur blessé : ''jamais, montre Gilles Lipovestsky, l’individu contemporain n’a atteint un tel degré de déréliction''. Pour l’auteur, qui n’évalue pas, ne critique pas, ne juge pas, mais constate objectivement, il n’y a pas de solution de rechange à la société d’hyperconsommation mais il y aurait un modèle qui pourrait contribuer à encourager un changement des comportements par, notamment : • le choix de l’option pour des produits éthiques, bio, • l’interrogation sur l’impact environnemental des produits (pour être un acteur responsable) • et par la minimisation de la consommation d’énergie. Bonne lecture ! Zak B. |
Premier Consul
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L'homo consuméricus , si il ne consomme pas, meurt...socialement parlant...
Car la consommation à outrance est un élément d'intégration sociale... Ne plus consommer , c'est afficher soit du point de vue de la société, sa folie, sa démence Soit afficher son incapacité à vivre dans son temps et son incapacité à gagner de l'argent... Ce que prônait les babas cool des années 70 , c'est à dire, sortir du système de consommation en produisant soi même son fromage de chèvre pour l'échanger sur les marchés avec d'autres produits est devenu impossible à l'heure d'internet et des nouvelles technologies...déclassés socialement, marginalisés, les hippies de l'ardéche ne pourraient pas renouveler une telle expérience de nos jours.. Pourquoi? Simplement parce que tout est formaté et agencé dans le monde dans lequel nous vivons pour que nous consommions toujours plus... |
Compte gelé
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Pour une fois, un problème intéressant est soulevé par Zaquouille !
![]() (je me méfie juste à l'avance des conclusions qu'il va en tirer, du genre "mes frêres convertissez vous ! ![]() |
Bavard impénitent
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Vive les ordinateurs écolo !
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Modératrice
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steffani a écrit : Vive les ordinateurs écolo ! ![]() |
Modératrice
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john gouze a écrit : L'homo consuméricus , si il ne consomme pas, meurt...socialement parlant... Je constate, au contraire, qu'il y a une prise de conscience sur la consommation. Avec les alter-mondialistes, ceux qui, de plus en plus, se tournent vers une consommation responsable, et ce n'est pas que des babas cools, même Monsieur et Madame tout l'monde s'y intéresse à cette consommation responsable. Autour de moi, mes amis-es, les gens font plus attention, favorise une consommation de proximité ou équitable et il n'y a rien de dément ou fou là-dedans, on sent une épuisement moral causé par cette surabondance qui nous écrase, et, avec la crise, résultat du capitalisme sauvage, je crois, j'espère que l'on s'en va vers une nouvelle ère.. |
Bavard impénitent
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Yellow Daffodil a écrit :
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