Les Chinois dans l’espace

Je trouve qu’on en parle pas assez des Chinois dans ce domaine, d’où ce sujet. Je suis arrivé sur cette vidéo du décollage d’un vol spatial habité, depuis la Chine, en Juin 2013, il y a un peu plus d’un an. C’est commenté en Anglais, même si on entend des voix Chinoises, alors pas besoin de comprendre le Chinois. Et même encore sans comprendre l’Anglais, les images parlent assez.

Launch of manned Chinese Shenzhou‑10 spacecraft

Le titre peut être traduit comme « Lancement de Shenzhou-10, vaisseau spatial habité Chinois  »




Deux détails intéressants dans ce reportage initialement en live. Malgré que la Chine soit Communiste (si elle l’est encore vraiment), les Chinois sont appelés des « astronautes Chinois » et pas des « cosmonautes Chinois », alors que le terme « cosmonaute » est normalement utilisé pour l’URSS ou l’ex‑URSS… le lanceur s’appel toute‑de‑même “Long March”, une référence explicite à l’histoire Communiste de la Chine . La rampe de service est très éloignée du lanceur, à tel point que je me demande comment ils font pour déplacer le matériel et les équipages de la rampe au lanceur… ou alors la rampe est déplacée avant le lancement. Elle est beaucoup plus proche dans les cas de lanceurs Européens et Étasuniens.

Les cinq premières minutes montrent le lancement et l’arrivée à une altitude orbitale d’environ 100 Km. Les huit minutes suivantes montrent l’ajustement de l’altitude, la vue de la Terre depuis une paroi extérieure du lanceur; et vers la fin, l’ouverture des panneaux solaires puis l’ajustement de l’orientation du vaisseau, pour assurer une bonne fourniture d’énergie électrique par ces panneaux solaires.

Note : Shenzhou-10, c’est le nom de la mission, pas le nom du vaisseau.

Et aussi, l’Inde dans l’espace.

Des prouesses avec des budgets modestes, des missions avec des budgets plus légers que certains films de science‑fiction et peut‑être bientôt des exploits avec Mars et la Lune, qui intéressent beaucoup l’agence spatiale Indienne.

Le programme spatial Indien — Hugo Lisoir — 2018

Hier 8 Décembre 2018, a été lancée par la Chine, son robot qui explorera la face cachée de la Lune. C’est une première, aucun engin humain n’aura jamais touché le sol de la face cachée de la Lune avant ce robot.

Voir : a Chine lance un module d’exploration vers la face cachée de la Lune (msn.com), Décembre 2018.

L’Afrique du Sud a sa propre agence spatiale, depuis 2010. Elle s’appel SANSA, pour South African National Space Agency. Cette agence spatiale travail actuellement sur le nettoyage des orbites des satellites, jonchés de débris, un problème de plus en plus grave.

Dans environ un mois si pas d’imprévu, une mission non‑habitée Chinoise partira vers la Lune pour en ramener des échantillons. La dernière collecte d’échantillons lunaires date de 1976, par l’URSS, il n’y en avait plus eu depuis jusque maintenant. La collecte Chinoise porterait sur un à quatre kilos d’échantillons, ce qui est beaucoup.

L’intention de la Chine, est d’installer une base d’abord robotisée, au pôle du sud de la Lune (sud, par rapport à la Terre). Des humains pourraient ensuite y arriver. Il n’y aurait pas de présence humaine dans cette installation, avant 2030 au plus tôt.

En parlant de 2030 au plus tôt, la course à la Lune parfois annoncée, entre la Chine et les États‑Unis, ne collera pas vraiment à cette image, comme le retour d’humains sur la Lune n’est pas prévu avant au moins dix ans, d’un côté ou de l’autre.

Le programme des États‑Unis a grand ouvert la porte à la participation des entreprises privées, tandis qu’à l’inverse, le programme Chinois ne leur laisse pas à priori pas de place.

L’Europe pourrait éventuellement participer au projet d’installation sur la Lune aux côtés de la Chine, mais s’en tient à distance pour le moment. Pour les États‑Unis, c’est apparemment exclus, alors que leur projet est de mettre en place un site au pôle sud, aussi. La Chine de son côté, présente son programme, comme international.

Comme dans l’histoire, entre les États‑Unis et l’URSS, ce prochain retour d’humains sur la Lune a autant un but politique que scientifique.

L’histoire du spatial Chinois, en deux parties. Cette histoire a commencé il y a quelques décennies déjà et est bien avancée.

Histoire résumée des lanceurs Chinois, partie 1 de 2 — Closer To Space — 2021


Histoire résumée des lanceurs Chinois, partie 2 de 2 — Closer To Space — 2021

Trois anecdotes rapportées dans la première partie.

Les lancements Chinois ont lieu depuis des régions pas top habitées, mais il est arrivé plusieurs fois que des étages ou des débris tombent sur des villages. Une fois, un lanceur entier, en avarie dès le décollage, est tombé sur un village voisin, tuant 800 habitants (officiellement 6). À ce sujet, la seconde partie précise que les habitants sont prévenus avant les lancements et qu’ils ont alors le choix d’évacuer ou pas.

Un temps, quelques lanceurs Chinois étaient équipés d’une étage Américain, ce qui d’après l’auteur de la vidéo, ne serait plus possible aujourd’hui.

Le premier vol habité Chinois, a eu lieu dès 2003.

Dans la seconde partie, on apprend que la Chine met au point des lanceurs réutilisables, aussi et s’intéresse à la propulsion au méthane.

La Chine a en orbite, une station spatiale comparable à l’ISS, nommée Tiangong 3, depuis plusieurs mois au moins, le premier module ayant été lancée en Avril de cette année.

Depuis récemment, il y a quelques jours environ, elle est entrée dans sa phase d’occupation permanente, prévue pour trois taïkonautes.