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Bavard impénitent
l'enterrement

Sous un soleil de plomb elle est partie en terre.
Les hommes ont plié sous le poids du cercueil blanc.
Puis se sont mis en marche la famille, ses enfants
Tandis que je serrais la main de mon jeune frère.

Le cortège a suivi la grande allée du cimetière,
pour arriver au bout, là où le grillage dessine
le contour de l’espace des défunts …
Une ligne de thuyas borde le front des tombes.

Sous quelques mètres de terre jaunâtre aux cailloux gris
Repose le cercueil de bois blanc verni
Qui s’est effondré, l’autre année sur du vide
Car là-dessous la nature fait son travail aussi.

Où est-elle désormais ? Vers où porter ma voix ?
Est-elle esprit vivant, dans ce monde lucide ?
N’est-elle que pourrissement, souvenirs de joies
Et de tristesses défuntes avec son corps putride ?
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Grande Pipelette
c'est tres beau Petit sourire
est ce que ca evoque une partie de ta vie? Heuuu…
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Bavard impénitent
STEFT73 a écrit : 
c'est tres beau Petit sourire
est ce que ca evoque une partie de ta vie? Heuuu…



oui, ça évoque le cimetière où "repose" le corps de ma soeur.
Il est juste à côté de chez moi, je peux y aller en dix minutes à pieds.
Mais j'ai un mal fou à m'y rendre... Heuuu…
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Bavard impénitent
un autre qui parle d'amour et qui est sans titre...
d'ailleurs, si vous en avez un...

…L’orage auvergnat gronde.
La nuit tomb’ doucement
Et lutte bellement
Avec la lumièr’ blonde.

C’est le soir qu’impatiente,
J’attends que tu appelles
Et que nos voix se mêlent
Dans une paisible entente.

Univers des éclairs…
Les lumières éteintes,
J’appelle les étreintes
Douces, gaies et claires…

J’appell’ les jolis mots
Qui naissent de ta bouche
Et qui font que tu touches
Mon âme jusqu’aux os…

J’appelle les myosotis
Bleus, ouverts franchement
Mais les cieux véhéments
Rappellent mon supplice.

Je suis une poupée,
Imbécile indolente
Qui, simplement contente,
Croit aux contes de fées.

C’est lourd de vivre au loin
Et de, jour après jour,
caresser les velours
De son cœur, dans son coin…

Je hais le téléphone
Silencieux trop souvent,
Mais j’ai aimé le vent
Qui me donnait l’aumône…

L’écran qui me fait face
Et les signes produits
Sont autant de maudits
Artéfacts, interfaces !

Le silence est affreux.
La musique le comble
A la façon de l’omble
Dans son cours gracieux…

…Portée par les violons
Je cherche ta présence
Et ton visage pense,
En mon petit salon.

Mizar le poisson jaune
Me tient la compagnie
Mais ton absence nie
L’ombre mouillée des aulnes…

C’est la fin du poème.
Déjà, mes larmes roulent.
C’est pour toi qu’elles coulent.
Car l ‘Ami, moi, je t’aime.

Tu as pris une place
Importante en ma vie.
Tu n’es pas rien ici,
Là où mon cœur t’enlace.
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Bavard impénitent
...Subtil
...chuchotement
...des arbres
.... dehors
... parfum
... de l’encens
... qui brûle
...au
...c ....e
...n
....t
...r
...e
...de la
... t
...a
.... ble
... je
...f
....u
....m
.... e, seule.
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Bavard impénitent
J'ai laissé derrière moi les pleurs et les cris
les tristes souvenirs qui cette nuit m'ont hantée
les faciles hébétudes d'une existence qui sort
peu à peu lentement des colères du sort.

j'ai laissé derrière moi la peur, la douleur
la souffrance des coups, le mensonge, la vérité
les histoires de fous, et puis l'hérédité,
la peine, l'espoir, les rendez-vous manqués du soir et du matin...

Maintenant mes pas vont au hasard
mêmesi mon coeur brûle de ton feu
maintenant je cherche dans ton regard
les vrais enjeux les humeurs bleues...
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Grande Pipelette
Sarah a écrit : 
STEFT73 a écrit : 
c'est tres beau Petit sourire
est ce que ca evoque une partie de ta vie? Heuuu…



oui, ça évoque le cimetière où "repose" le corps de ma soeur.
Il est juste à côté de chez moi, je peux y aller en dix minutes à pieds.
Mais j'ai un mal fou à m'y rendre... Heuuu…



c'est normal il ne faut pas t'en vouloir
c'est pas toujours evident Heuuu…
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Bavard impénitent
cesser de pleurer sur soi
accepter les mots tendus
comme des mains

croire
et ne plus hésiter
autre chose arrive
l'enfer a fini de brûler

qui ne connaît la douleur?
le malheur frappe
partout

je ne suis pas isolée
même si je me sens seule
c'est la tête qui déconne

elle va se réparer
petit à petit
dans l'amitié que me portent
malgré tout
malgré moi
de proches inconnus

relever la tête
quitter la posture
de la victime
et retrouver l'humanité

je ne suis pas un monstre
seulement une petite conne
inconsciente ulcérée
la fureur me fait faire n'importe quoi

ça fait longtemps que je n'ai pas
levé les yeux vers le ciel
reçu la caresse du vent sur la peau
enfermée en dedans
ruminations morbides
stériles

auto-destruction
méchanceté qui transpire
et haine de soi-même
vécu de proie acculée

stop
j'arrête
j'ai fait assez de mal
pour une vie que je dis mépriser

la victime a mué en sadique
ce n'est pas bon
ce n'est pas moi

je choisis la vie
Petit sourire
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Grande Pipelette
c'est bien sarah ca fait plaisir que tu dises ca:) Petit sourire Petit sourire
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ayu
Débateur
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Bien voila Sarah je suis comme notre gentil Stèph,très heureuse de te voir essayer d'éloigner les nuages!
Super Rôrô calin Rôrô calin Offre une rose

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aloès 201.jpg



Un petit papillon pour ton matin...
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