Lucy Van Pelt a écrit : Akumu a écrit : steffani a écrit : Akumu, fais-nous signe et surtout, RACONTE ! 
Non, je ne vais pas tout raconter... En effet, j'ai bel et bien été enlevée, malheureusement ça n'était pas des extra-terrestres. Des bonnes galères de la vie, de celles qui t'arrachent les bras pour les remplacer par des rames. Et en face y'a un grand mur d'eau, tu rames, tu rames, tu rames... tu sais que tu vas te plafonner ! mais voilà tu rames quand même, parce que quelque part tu penses que le mur va bien finir par se fatiguer et disparaître. Et que derrière il y aura, un truc (mouais un truc, parce que le paradis tu n'y crois pas !) rempli de couleurs, de rires, de rêves-réalités, de vie d'envies... mais c'est du vide en vide derrière ce putain de mur, mouais t'as ramé pour le passer, il ne s'est pas fatigué, il n'est pas tombé mais c'est bon tu es derrière. Et derrière, bah c'est comme devant, l'après comme l'avant. C'est comme ça, le maintenant bouffe l'après et vomit le passé ; ça donne un goût balafré au moment... ça ne cicatrisera donc jamais ? à croire que non !
Y faut p'tête juste arrêter de ramer, s'abandonner, se coucher sur l'herbe, dans un champs, fermer les yeux et laisser sa tête se répandre..
Oui, arrêter de ramer. Chez moi ça ressemble à un élastique, comme au jokari ... tu l'élances et l'élastique te ramène au point de départ pendant que la raquette te remet une grande baffe dans la tronche, genre sysiphe, et ça recommence, et ça recommence .... alors un jour j'ai décidé de couper l'élastique !
et la petite balle is like a rolling stone ....

Bon faut faire gaffe au trous et rebondir