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Bavard impénitent
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Rio de Janeiro, la capitale touristique du Brésil, chercherait-elle à isoler ses pauvres ? L'Etat de Rio a en tout cas lancé la polémique en annonçant la construction de murs autour de treize des mille favelas de la ville. Dans l'une d'elles, la Dona Marta, les travaux ont déjà commencé. Objectif déclaré : contenir l'expansion de ces bidonvilles sur la forêt atlantique et «rétablir l'ordre urbain», selon le gouverneur, Sérgio Cabral.

http://fr.news.yahoo.com/76/20090505/tw ... icle-part2
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Je croyais qu'elle les tuait.
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Die schwarze Katze a écrit : 
Rio de Janeiro, la capitale touristique du Brésil, chercherait-elle à isoler ses pauvres ? L'Etat de Rio a en tout cas lancé la polémique en annonçant la construction de murs autour de treize des mille favelas de la ville. Dans l'une d'elles, la Dona Marta, les travaux ont déjà commencé. Objectif déclaré : contenir l'expansion de ces bidonvilles sur la forêt atlantique et «rétablir l'ordre urbain», selon le gouverneur, Sérgio Cabral.

http://fr.news.yahoo.com/76/20090505/tw ... icle-part2

Et Lulla laisse faire? Gné ?!
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Si vous le voulez bien prenons l'article en entier sur libé...

Citation : 
Rio de Janeiro, la capitale touristique du Brésil, chercherait-elle à isoler ses pauvres ? L’Etat de Rio a en tout cas lancé la polémique en annonçant la construction de murs autour de treize des mille favelas de la ville. Dans l’une d’elles, la Dona Marta, les travaux ont déjà commencé. Objectif déclaré : contenir l’expansion de ces bidonvilles sur la forêt atlantique et «rétablir l’ordre urbain», selon le gouverneur, Sérgio Cabral.

Les murs de Rio feront trois mètres de haut, ce que la secrétaire d’Etat à l’Environnement, Marilene Ramos, trouve «naturel», et leur tracé devrait passer uniquement là où les favelas jouxtent la forêt. Les quartiers pauvres ne seront donc pas totalement murés et la liberté de circuler des habitants n’est pas menacée, selon les autorités.

Paysages.

Pour ses défenseurs, l’initiative, décidée sans même consulter les populations concernées, va aider à préserver les paysages de la «cité merveilleuse», qui seraient défigurés par ses favelas. Curieusement, 51 % des plus pauvres interrogés par le très sérieux institut de sondage Datafolha disent y être favorables. «Ils n’en mesurent pas encore la portée», assure Itamar Silva, coordinateur de l’ONG Ibase et habitant de la Dona Marta. Il dénonce une mesure de ségrégation : «La protection de la forêt n’est qu’un alibi. La vraie raison, c’est que les classes aisées ne veulent pas de favelas à proximité car cela dévalorise l’immobilier.» Et déloger les bidonvilles - une idée de plus en plus populaire en raison de la criminalité qui y règne - est impossible, du moins pour les plus grands.

Selon le chercheur Ignacio Cano, la lutte contre l’insécurité est l’une des motivations principales des autorités. Il s’agirait d’empêcher les narcotrafiquants armés qui contrôlent les favelas de s’enfuir par la forêt pendant les incursions policières. Les soupçons sont alimentés par le fait que presque tous les bidonvilles concernés par cette première phase du projet se situent dans la zone touristique, la plus riche de la ville. De plus, «leur expansion est très inférieure à la moyenne, voire nulle, et elle est plutôt verticale qu’horizontale», note Beto Mesquita, conseiller municipal à l’Environnement. L’Etat dit les avoir retenus à titre «préventif», notamment en raison de leur forte population et de leur relief. Il s’agirait d’éviter les nouvelles constructions sur les flancs des collines, sujets aux éboulements.

Clôtures.

Selon les experts, il existe des moyens moins agressifs que des murs pour contenir les favelas, comme la concientización (prise de conscience) des habitants sur la nécessité de stopper l’expansion des bidonvilles. Il existe déjà des clôtures autour de certains d’entre eux, mais ces «écolimites» ne sont pas toujours respectées. «Il suffit que l’Etat exerce son contrôle», reprend Itamar Silva. «Pas besoin de murs pour cela. Il faut faire aussi du logement social», sans quoi les favelas continueront d’enfler dans tout le pays. Le président Lula a lancé un plan pour construire un million de toits pour les démunis, mais il en faudrait près de huit fois plus pour répondre aux besoins en logements du Brésil.


Si on lit l'article en entier on y trouve un peu de boire et beaucoup à manger à la condition sine qua non de ne pas avoir peur de ressortir intoxiqué.

En efft, dés le début de l'article on peut juger du fait de la ghetoïsation compléte des favelas avec l'encerclement parfait des bidonvilles et donnat ainsi une impression de dejà vu, déjà connu, mais pour quiconque connaît les constructions des favelas autour de RIO, celà peut dénoter, comme l'article le précise à la fin, un empêchement de contruction et surtout éviter les glissements de terrain qui s'avéent trés meurtiers lors de grosses pluies dans cette zone.

Alors qui a a raison ou tord ?

On peut lire aussi que ce ne sera pas un encerclement mais bien plus des murs donnant sur l'estérieur et qui empêcheront ainsi les constructions sauvages et complétement inadaptées à ce genre de terrain.

Ce n'est pas les riches brésiliens qui vont gagner à la construction de ces murs, mais bel et bien les touristes que nous sommes et qui indépendamment de ces facettes orientées, nous abreuve le microsillon de chansons peu fiéres et parfois bien améres.

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