Tensions Avec la Russie sur l’Ukraine

20h01 : Près de 1 400 personnes ont été arrêtées dans plusieurs villes de Russie lors de manifestations contre la guerre en Ukraine, rapporte l'ONG spécialisée OVD-Info. Selon cette organisation, au moins 1 391 personnes ont été interpellées dans 51 villes, dont 719 rien qu'à Moscou.

Un ministre Ukrainien demande que la Russie soit déconnectée de SWIFT. Ça n’a donc pas encore été fait ? C’est le minimum quand‑même, il est même incompréhensible que ça n’a pas été fait dès ce matin. Ils attendent quoi ?

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20h15 : Le président américain Joe Biden a assuré que couper la Russie du réseau interbancaire Swift, rouage essentiel de la finance mondiale, restait "une option" pour riposter à l'invasion de l'Ukraine. Il a toutefois souligné qu'"actuellement cela n'était pas une position" partagée par les Européens.

Ils posent à visage découvert, assument des positions publiques et pour eux souvent, c’est une première. Ici une grande ballerine du Bolchoï, là une célèbre actrice russe, hier un chanteur très apprécié et sa compagne créatrice de mode, un youtubeur... des journalistes aussi qui sont désormais 300 à avoir signé une lettre ouverte. Des experts en diplomatie, un conseiller réputé auprès du ministère des Affaires étrangères. Vendredi encore, le quotidien Le Monde a publié une tribune de chercheurs et de journalistes scientifiques russes.

Avec la guerre en Ukraine, les autres voisins de la Russie sont sous pression. Une fois de plus, Moscou a menacé la Suède et la Finlande de représailles, si les deux pays étaient tentés par une adhésion à l’Otan. Et une fois de plus, Stockholm et Helsinki ont réaffirmé leur indépendance, ainsi que leur liberté de choix.

Les deux pays ne sont pas membres de l’Otan, mais collaborent étroitement avec l’Alliance atlantique, qui depuis vendredi leur a permis d’avoir accès à des informations stratégiques. Et si une adhésion n’est pas d’actualité, les menaces russes semblent avoir un effet inverse à celui escompté. Un sondage récent indique par exemple que 41% des Suédois voudraient aujourd’hui rejoindre l’Otan… Un taux d’approbation qui n’a jamais été aussi élevé.

Dans le détail, l'idée est d'exclure de cette plateforme électronique, par laquelle passent un très grand nombre de transactions internationales, les banques russes déjà visées par des sanctions de l'Union européenne. Ces dernières représentent 70% du marché bancaire russe, selon l'Union européenne.

Déconnecter la Russie du réseau Swift est possible sur le plan technique. Dans un premier temps, le système bancaire russe serait contraint de tourner au ralenti et de trouver d'autres moyens pour faire des transactions avec l'étranger. Une telle décision est toutefois conditionnée à l'accord de la majorité des 25 administrateurs de la société, qui représentent les pays qui utilisent le réseau. Cela n'aurait rien d'inédit. La mesure a déjà été appliquée contre l'Iran en 2012, au début de son programme nucléaire. Une trentaine d'institutions bancaires, dont la Banque centrale, avaient été déconnectées. Selon le Carnegie Moscow Center, cette décision a fait perdre à la République islamique la moitié de ses revenus pétroliers à l'export et 30 % de son commerce extérieur.