Amok : les auteurs de suicides meurtriers

Un type de meurtre de masse, a été étudié par l’ethnologie, et semble suivre un schéma assez constant. Ce sont des suicides accompagnés de pulsion meurtrières, ayant reçu le nom de amok. Les amoks sont typiquement des jeunes gens.

Un exemple, est la récente fusillade en Allemagne, un temps prise pour un attentat à cause du nombre des victimes. Il y a un peu plus longtemps, le suicide d’un pilote Allemand entrainant tous les passagers du vol dans sa mort, a été suspecté d’en être un (après les faits). L’Allemagne est d’ailleurs avec les États‑Unis, l’un des pays où le phénomène est le plus courant, au point que en Allemagne le mot est entré dans l’usage courant. Mais le phénomène n’est pas spécifique à ces deux régions du monde, il existe partout et dans toutes les ethnies.

En Allemagne, il a été noté que lorsqu’un tel massacre est commis, un ou plusieurs autres sont toujours commis dans la dizaine de jours suivant. L’acte de l’un(e), semble réveiller l’envie du passage à l’acte d’autres. Mais le déclencheur peut aussi être un massacre qui n’est pas le fait d’un amok, comme par exemple un attentat. La menace d’attentats pressentis, semble les pousser à passer à l’acte, pouvant les faire prendre pour des attentats.

Même si la méprise est prévisible, il ne faut pas les confondre avec les attentats suicides. Ce qui ne facilite pas la distinction, est qu’il n’est pas impossible qu’un tel acte soit revendiqué comme un attentat par une organisation terroriste. Seule une enquête approfondie, sur les préparations et les précédents, peut faire la différence. Le récent attentat de Nice en france, n’était par exemple apparemment pas le fait d’un amok, même si ce n’est pas inenvisageable.

Le JDD, un journal français, en a fait un article : Les « amok », ces jeunes aux pulsions de mort (lejdd.fr), 24 Juillet 2016.

J’essaierai de trouver des sources ethnologiques, plus tard.