Auteur Message
Administrateur
Avatar de l’utilisateur
Une vidéo polémique, et ce que j’ai envie d’y répondre, juste après.

Anti‑racist is a codeword for anti‑white
« Anti‑raciste est un nom de code pour anti–blanc »


Dire que « anti‑raciste = anti‑blanc », équivaut à dire que « anti‑raciste = raciste ». C’est un paradoxe, ou l’idée est mal exprimée, ou le problème est mal identifié.

Peut‑être que au lieu de « anti‑raciste = raciste », elles voulaient parler de faux anti‑raciste, et « faux anti‑raciste = raciste », est en effet moins un paradoxe.

Mais je crois que c’est plutôt un problème mal posé. Je crois deviner que c’est une question de lobbying et de clientélisme politique, même si je ne sais pas de quels pays elles sont. Si c’est les États‑Unis, c’est possible qu’il y ait des lobbies ethniques.

Si c’est bien du lobbying ou du clientélisme ou du marketing politique, alors ce n’est pas « anti‑raciste = raciste », mais c’est « noiriste = raciste » ou « asiastiste = raciste », un problème similaire à celui du féminisme, dont le nom trahit un sexisme. « Anti‑sexiste = sexiste » n’a pas de sens, mais « féministe = sexiste » a du sens. Même logique …

… et on en revient au problème du traitement différencié. Et là, elles sont carrément hypocrites d’en accuser les libéraux, dont l’objet est justement le traitement indifférencié, même si en politique aux États‑Unis, beaucoup peuvent s’en revendiquer sans l’être, comme le mot est vendeur chez eux au contraire de repoussoir en Europe.

Elles insistent beaucoup sur l’injonction de la diversité au début. Ça aussi, c’est un problème mal posé, et les politiques en sont fautifs (de cette mauvaise formulation). La diversité n’est pas une nécessité impérieuse, mais traiter avec le réel, est une nécessité. Il n’y a pas une nécessité a créé une diversité parce qu’elle serait universellement bonne, mais il y a une nécessité à intégrer une diversité qui existe déjà. Sinon, c’est aborder leur pays en ne le voyant pas tel qu’il est.

Et je crois que justement elles voudraient ne pas le voir tel qu’il est, parce que même si l’apparent paradoxe qu’elles font remarquer est important, elles terminent en insistant à la fin sur un « chacun chez soi », en ne voulant sûrement pas voir qu’ils sont chez eux là où il sont, chez elles.
Profil
Administrateur
Avatar de l’utilisateur
Elles déraillent complétement quand‑même, quand elles parlent de génocide contre les blancs Complétement fada , et pour ça, je ne vois aucune reformulation qui pourrait faire sens de cette assertion.


Hibou a écrit : 
[…]
Elles insistent beaucoup sur l’injonction de la diversité au début. Ça aussi, c’est un problème mal posé, et les politiques en sont fautifs (de cette mauvaise formulation). […]

Pour être plus réaliste et moins planant, au lieu de dire « la diversité est une chance », il faudrait dire « ne pas intégrer la diversité serait une malchance ».
Profil
Administrateur
Avatar de l’utilisateur
Hibou a écrit : 
[…]
Mais je crois que c’est plutôt un problème mal posé. Je crois deviner que c’est une question de lobbying et de clientélisme politique, même si je ne sais pas de quels pays elles sont. Si c’est les États‑Unis, c’est possible qu’il y ait des lobbies ethniques.
[…]

Possible, mais Obama donne en tous cas des signes du contraire, en refusant d’être le président plus des noirs que des autres. C’est une autre raison pour trouver leurs reproches, mal‑venues.
Profil
Administrateur
Avatar de l’utilisateur
J’ai maintenant en partie compris ce qu’elles ont derrière la tête. Ça me semble être une réponse à un mouvement qui s’appel SJW, un sigle signifiant “Social Justice Warriors”, une catégorie de « bien pensants » qui me fait penser à la Gauche voir à l’extrême‑Gauche. Comme l’extrême‑Gauche (à laquelle ils sont d’ailleurs associés par leur détracteurs), les SJW sont anti‑Occidentaux, mais aussi assez anti‑tout ce qui à leurs yeux ne représente pas la diversité, et par là, indirectement anti‑Blancs, même si ça n’est pas toujours dit explicitement.

C’est un phénomène connu depuis longtemps, en gros, les hommes (les femmes aussi, mais moins) blancs hétéros de la classe moyenne à privilégiée, sont ceux sur qui tout le monde peut taper librement parce qu’ils ne sont pas idéologiquement protégés. Certain(e)s en ont assez, et se plaignent de racisme anti‑Blanc.

C’est un racisme anti‑Blanc (et un sexisme anti‑homme, raison pour laquelle ce sont des femmes qui parlent, pour que ça passe mieux) sous‑entendu et de la part d’une partie de la population. C’est quand‑même au point où des Blancs défendent leur couleur de peau, je ne blague pas, même si ça n’est pas comparable à d’autres mouvements comme ceux des Noirs.

Le phénomène existe un peu en Europe, mais il est nettement plus marquant aux États‑Unis, et elles semblent être de là‑bas.
Profil
Administrateur
Avatar de l’utilisateur
Les SJW, rappellent régulièrement aux Blancs hétéros de la classe moyenne à aisée (le diable, pour les SJW), l’esclavage des Noirs, et les Blancs anti‑SJW, leur font des réponses sur lesquelles je reviendrai plus tard.

L’image ci‑dessous qui fait référence à cette question, reprend une des phrases clés de la vidéo du premier message (pas pour prendre partie, pour expliquer, seulement), la phrase “‘anti‑raciste’ is a code word for anti‑white”, c’est à dire « “anti‑raciste”, est un nom de code pour anti‑blanc » :

Image

L’image a écrit : 
All races practiced slavery
All races engaged in conquest

Only white kids are told they must be eternally punished

“Anti‑racist” is a code word for anti‑white


Traduction a écrit : 
Toutes les ethnies ont pratiqué l’esclavage
Toutes les ethnies ont mené des conquête

Il n’y a qu’aux petits enfants Blancs qu’on dit qu’il devront payer éternellement

« Anti‑raciste » est un nom de code pour anti‑Blanc
Profil
Administrateur
Avatar de l’utilisateur
Hibou a écrit : 
[…]

… et on en revient au problème du traitement différencié. Et là, elles sont carrément hypocrites d’en accuser les libéraux, dont l’objet est justement le traitement indifférencié, même si en politique aux États‑Unis, beaucoup peuvent s’en revendiquer sans l’être, comme le mot est vendeur chez eux au contraire de repoussoir en Europe.

[…]


Un paradoxe que j’ai compris récemment, aussi. En fait, aux États‑Unis, le libéralisme, est une caractéristique de la Gauche, au contraire de chez nous, où c’est l’anti‑libéralisme qui est une caractéristique de la Gauche.

Quand elles accusent le libéralisme, c’est la Gauche qu’elles accusent (la Gauche ne peut décidément pas s’empêcher de dénaturer et torturer tout ce qu’elle touche partout où elle passe), et ces SJW dont je parlais précédemment, y sont associés.
Profil
Administrateur
Avatar de l’utilisateur
Une citation d’un billet de blog, faisant référence à ces SJW : afpe.tumblr.com/post/150083949274/

Le billet a écrit : 
What People Called Seperating People By Race

• 1960: Segregation
• 2016: Social Justice


Traduction a écrit : 
Comment les gens appellent la séparation par ethnie

• En 1960 : la ségrégation
• En 2016 : la justice sociale
Profil
Administrateur
Avatar de l’utilisateur
Sur l’héritage malsain de la Gauche (l’héritage de l’essentialisme) et l’anti‑racisme au sens général assimilé à du nationalisme.

« Il faut désigner le racisme anti-blancs pour le combattre » — Radio Sputnik — 2018
Profil