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Sujet ouvert prématurément, parce qu’il est le meilleur endroit pour écrire une pensée essentielle qui ne trouve pas assez bien sa place dans un autre sujet. Mais le présent sujet ne tournera pas qu’autour de cette phrase.

Les finances publiques ne devraient jamais servir à financer des intérêts privés. Quand elles financent des choses privées, comme une solidarité collective et réciproque ou un plancher de sécurité minimum, exactement autant doit être donné à tout le monde, sans aucune forme de distinction, aucune. C’est un peu simplifié, parce qu’il faudrait tenir compte de la solidarité en cas d’accident par exemple ou de toutes autres situations particulières avec lesquelles la volonté individuelle ne change rien.
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Ce n’est pas mentionné comme une chose qui ne tourne pas rond, mais rapporté comme un fait important à noter.

Il y a en france (il faudrait savoir ailleurs dans l’UE), 5 millions d’entreprises. D’après cette source : pourquoi les aides aux entreprises posent problème — Les Échos (youtube.com), 30 Octobre 2025.

Ce sujet ne sera pas concerné que par cette question, mais par l’économie dans son ensemble.

Ça fait beaucoup pour un pays de 70 millions d’habitant‑es (une entreprise pour 14 habitant‑e), beaucoup si on a l’image, en lisant/entendant le mot entreprise, l’image de la grosse boite avec plusieurs centaines de salariés. Ça signifie qu’il y a beaucoup de petites et de micro entreprises, beaucoup de disparité dans la nature, l’échelle, l’organisation, donc la fiscalité, etc et beaucoup d’entreprises semblant invisibles pour la vision des choses, alors qu’elles existent et sont même nombreuses. En marge pour un détail, voir ce sujet en rapport, mais en notant qu’il est ancien et que des choses ont changé depuis : RSA et statut auto‑entrepreneur : « piège à con ».
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Deux exemples d’aberrations avec les aides aux entreprises.

Le Crédit Impôt Recherche, alias le CIR, est tellement compliqué, que les entreprises qui en bénéficient, préfèrent passer par des services intermédiaires pour gérer les démarches. La rémunération de ces prestataires de services intermédiaires (qui ne sont pas les responsables de cette complexité), correspond à de 20 à 30 % des aides perçues pour le CIR.

Le Crédit d’Impôt pour la Compétitivité et l’Emploi, alias le CICE, par exemple en 2015, coûtait 20 milliards d’euros par an, pour créer ou préserver 100 000 emplois entre 2013 et 2015, soit 200 000 € par emploi par an. Pour donner une idée, si cette somme avait été versée à ces 100 000 gens, elle aurait représentée 16 000 € par mois pendant deux ans.

La source est la même que dans le message précédent.
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Sur la dette des pays, dont la france, alias la dette publique.

D’abord une anecdote, le plus important ensuite.

Les taux des intérêts des dettes des états semblent tous liés. Ceux de l’Union‑Européenne et des États‑Unis, varient de concert. Ce qui peut surprendre, c’est qu’une décision de l’Union‑Européenne en 2021, a fait augmenter les taux des intérêts, pas seulement dans l’UE, mais aussi pour les États‑Unis. D’après cette source : pourquoi la dette devient un vrai problème — Les Échos (youtube.com), 7 Octobre 2025.

De la même source :

Depuis le début des années 2000, la france est le pays de l’UE qui a le plus important accroissement de la dette (en valeur absolu ou en proportion de la population ?). Depuis quelques années, l’endettement des pays de l’UE, baisse assez perceptiblement, mais celui de la france, continu à augmenter.

Deux causes sont mise en avant pour expliquer l’exception française, celle d’être le seul pays de l’UE où la dette continue à augmenter. La première cause, est le mode de financement des retraites, la retraite par répartition. La seconde cause, moins importante que la première, mais la seconde quand‑même, est l’indexation des aides et des salaires minimums, sur l’inflation. Vrai que économiquement parlant, c’est insensé, mais la raison de dire que c’est insensé, attendra un prochain message.

La dette des états, n’est pas gérée comme une dette personnelle ou dans un ménage. Les états ne font que payer les intérêts de la dette, et ne remboursent jamais vraiment ce qui a été prêté, ou plutôt, ils le remboursent en souscrivant un nouvel emprunt, et ainsi d’année en année. C’est ce qui est appelé, le roulement de la dette. Normalement, on ne parle de souscrire un emprunt, pour un pays, on parle d’émettre des obligations.

Bien que la france voit sa dette augmenter, les obligations qu’elle émet, ne semblent pas avoir trop de mal à trouver preneur‑ses sur les marchés ; mais c’est risqué, parce que ça ne pourra pas durer indéfiniment : il est prévu que en france, en 2029, la charge des intérêts de la dette, sera le plus important poste de dépense de l’état, plus important encore que celui de l’éducation nationale, qui est son budget le plus important depuis longtemps. Que le paiement des intérêts de la dette, devienne la plus importante dépense du pays, ce n’est pas joli.

Bien que la france n’ait pas trop de mal à vendre ses obligations sur les marchés, la dette Allemande est jugée moins risquée, alors ses taux d’intérêt, à l’Allemagne, sont plus faibles. Si la france est jugée moins sûre que l’Allemagne, c’est parce que la france est politiquement plus instable (surtout depuis Macron, qu’il en soit la cause ou pas), alors les acheteurs des obligations, qui peuvent éventuellement tout perdre, demandent une prime de risque. Ce n’est pas pour dire que la politique en Allemagne est mieux qu’en france ou le contraire, c’est seulement pour noter cette réalité.

Dans les précédentes années, jusqu’en 2021, les taux d’intérêt baissaient, et alors même que la dette augmentait pour certains pays comme la france, le total des intérêts devant être payés, diminuait, ce qui a put avoir le mauvais effet de donner l’illusion que ça allait mieux qu’avant alors que la dette continuait à augmenter, … une dette qui n’est jamais remboursée et toujours remise à plus tard, qui peut donc dans l’avenir, toujours réserver des mauvaises surprises, alors cette illusion était bien une illusion.

La dette d’un pays n’est pas à perte pour tout le monde, puisqu’il y a des gens ou des organisations, qui perçoivent les intérêts de cette dette, avec le remboursement de ce qui a été prêté, qui est bien reçu, même si les états remboursent avec un nouvel emprunt (des nouvelles obligations).

En marge, avec sa dette, la Belgique fait quand‑même un peu mieux que la france.
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On peut noter une incohérence par ignorance ou une hypocrisie volontaire, dans les partis populistes de Droite et de Gauche, qui disent que la dette est un faux problème inventé pour imposer l’austérité par méchanceté (comme si eux étaient gentils), qu’elle ne pose pas de problème de financement, et en même temps de se dire violemment opposés à ce qui est appelé, les marchés, alors que sont ces marchés, qui achètent les obligations de la dette publique, qui rendent son financement possible.