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Condamnation des crimes en Israël et Palestine
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Administrateur
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Dim 1 Déc 2024 13:50
Condamnation des crimes en Israël et Palestine
Le titre liste les deux parties par ordre alphabétique, il aurait aussi bien put être « Condamnation des crimes en Palestine et Israël », ce serait la même chose.
Le 21 Octobre 2024, la Cour Pénale Internationale a décrété un mandat d’arrêt contre Benjamin Netanyahou (premier ministre en Israël), Mohammed Deïf (dirigeant du Hamas en Palestine, supposé assassiné récemment) et Yoav Gallant (ex-ministre de la défense en Israël). Tous les trois ont été jugés pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre commis depuis le 8 octobre 2023, et on eu la possibilité de se défendre, quand cela leur était techniquement possible : le chef du Hamas a apparemment été assassiné lors d’une opération militaire Israélienne et n’a pas put répondre de ses actes. Benjamin Netanyahou et une partie de l’opinion Israélienne et des parties politiques Israéliens, ont affirmé que ce mandat d’arrêt constitue un acte antisémite, comparable à la persécution d’Alfred Dreyfus (fin 1800, début 1900). La CPI (Cour Pénale Internationale), n’est pas reconnue par tous les pays du monde, elle l’est beaucoup par des pays Occidentaux (même si certains font volte face de manière opportuniste, comme la france), mais pas seulement. Elle est par définition reconnue par les états qui sont partie prenante du Statut de Rome et ils sont 124 pays (*). En particulier, les États‑Unis, ne la reconnaisse pas, preuve que tout ne tourne pas autour d’eux. Elle est reconnue par plusieurs états Africains, preuve qu’elle n’est pas seulement Occidentale ou même seulement Européenne. (*) 125 d’après Wikipédia, 123 d’après ChatGPT, mais 124 d’après le site de la CPI : Les États parties au Statut de Rome (icc-cpi.int), le 1 Décembre 2024. Un mandat d’arrêt, ne signifie pas que tout ce qui est possible sera mis en œuvre pour aboutir à des arrestations. En particulier, il n’est possible pour aucun état reconnaissant la CPI, de se rendre en Israël et/ou en Palestine, pour effectuer l’arrestation des individus condamnés. Ils ne peuvent être arrêtés que s’ils se rendent dans un des pays qui est près a appliquer le mandat d’arrêt … il leur suffit donc de ne jamais s’y rendre, même s’ils peuvent éventuellement le tenter quand ça ne les arrange pas de ne pas pouvoir s’y rendre. La france et les Pays Bas, ont annoncé qu’ils n’appliqueraient pas le mandat d’arrêt si les deux Israéliens condamnés se rendent dans leur pays. Il aurait été intéressant de savoir si ces deux pays auraient appliqué un traitement différencié envers le condamné Palestinien, mais il ne sera pas possible de la vérifier, puisqu’il a été assassiné (le mot utilisé ne signifie pas un soutient, il est simplement objectif, il faut nommer ce qui est). La Belgique a annoncé qu’elle appliquera le mandat d’arrêt, si le cas opportun se présente. Il est excessif de considérer cette condamnation comme antisémite. La CPI a aussi condamné un responsable Palestinien, pas seulement deux responsables Israéliens (la CPI et d’autres pays en ont simplement assez de cette guerre entre ces deux pays et soupir dans l’attente qu’elle se termine enfin). On peut d’abord constater que le condamné Palestinien a été assassiné par l’armée Israélienne, le privant de tout droit d’éventuellement se défendre. De plus, il s’agit plus d’une condamnation en parole plus qu’en acte, puisque techniquement, il est très facile pour les deux condamnés Israéliens, d’échapper à cette condamnation et plusieurs pays ont même ouvertement affirmé qu’il n’appliquerait pas le mandat d’arrêt. Bref, une condamnation plus en parole qu’en actes probables. Mais il s’agit quand‑même d’une parole en haut lieu, qui a plus de porté que la parole de militant(e)s ordinaires, c’est à dire sans pouvoirs. Il y a malheureusement des dérives antisémites chez une partie de ces militant(e)s. Justement, la condamnation par la CPI peut court-circuiter ce militantisme qui a tendance à être récupéré ou se radicaliser, faute de pouvoir faire quoique ce soit. Les meurtres commis par les deux parties, sont incontestables, cette guerre entre Israël et Palestine faisant régulièrement l’actualité depuis des décennies, aucun des deux n’étant vraiment vainqueurs (même les citoyens Israéliens ne se sentent pas en sécurité) ni n’essayant de ménager l’autre (la Palestine, bien qu’ayant peu de moyen militaire, pratique le terrorisme via certains de ces parties politiques). Il y a longtemps de cela, j’ai entendu une citoyenne française dire « je ne comprends pas qu’après la Shoah, il puisse ne pas être perturbé de commettre des meurtres à répétition », en parlant de l’état Israélien. Objectivement, il y a en effet bien plus de victimes côté Palestinien que côté Israélien, Israël bénéficiant de nombreux soutient militaire et économique, essentiellement de la part des États‑Unis et l’aide humanitaire à destination de la Palestine, principalement de pays Européens et Moyen‑Orientaux, étant bloquée par Israël avec le soutient des États‑Unis. Historiquement parlant, les deux ont une légitimé sur l’intégralité des terres concernés. D’après les historiens, Jésus, qui était Juif Hébreux d’origine et par ses ancêtres — il ne faut jamais l’oublier, — était typé Arabe du Moyen‑Orient (qui n’est pas le Maghreb, quoi qu’il y ait de fortes relations entre les deux, mais autant avec l’Inde) et l’Arabe et une langue Sémitique. Dans l’idéal, ce n’est qu’une opinion personnelle, mais apparemment partagée, il faudrait un unique pays pour les deux, avec une égalité en droit et en moyen de subsistance et de vie décente. Personne ne sait encore si ce Graal sera trouvé un jour, ni s’il résultera d’un conflit ou d’une processus de paix, mais s’il résulte d’un conflit, il faut espérer qu’il soit le moins meurtrier possible, parce si c’est l’aboutissement d’un conflit, il laissera toujours un poison latent dans cette souhaitable société à venir. Remarque : il ne faut pas confondre Juif(ve)s et Hébreux, il ne faut pas confondre Juif(ve)s vivant ailleurs qu’en Israël et vivant en Israël, il ne faut pas confondre Israélien(ne) et Juif(ve) (16 % des Israéliens, sont d’origine Palestinienne) et on ne peut même pas confondre Juif(ve) Israélien(ne) et Juif(ve) Israélien(ne), l’extension des colonies ne faisant pas l’unanimité (il existe même des mouvements Juifs auto‑proclamés antisionistes). Pour finir, il ne faut pas trouver dans l’antisionisme, un prétexte à l’antisémitisme (comme le fait trop l’extrême‑Gauche et une partie de l’extrême‑Droite) et autant les Arabes que les Hébreux (par ordre alphabétique) sont d’origine sémitique. Une liste (en partie désordonnée) de références à consulter au sujet de cette assez récente condamnation, qui peut être complétée par des recherches personnelles :  Hibou57 « La perversion de la cité commence par la fraude des mots » [Platon] |
 
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