Justice et science dans ce topic.

Le titre est volontairement provocateur, il n’est cependant pas tout à fait infondé, suite à de récentes évolutions. Explications dans ce qui suit…

Présentation

Le titre attire seulement l’attention sur la fragilité des preuves prétendues scientifiques, telles qu’elles ont été déduites pendant longtemps. Des séries télévisées comme Les Experts ou NCIS Police Scientifique, ont tout à la fois fait une promotion infondée de ces méthodes, et par la suite, indirectement contribué à faire évoluer ces méthodes (en élargissant les horizons des origines des experts dans ce domaine, dut à l’afflux de candidat qui ont eu envie d’entreprendre ces filières après avoir vu ces séries à la télévision).

La question fait froid dans le dos quand on pense aux pays qui pratiquent toujours la peine de mort.

Le reportage s’ouvre sur une affaire dont l’accusé, à tord, est pourtant arrivé au bout du « couloir de la mort ». Vous allez découvrir comment un des exemple d’éléments retenu à charge contre lui pour démontrer qu’il était l’auteur de l’incendie qui fait périr ses trois filles, était en fait dut à l’action des pompiers eux-mêmes sur l’incendie.

Vous découvrirez aussi qu’à l’heure actuelle (ou de celle du reportage), personne ne dispose d’une méthode fiable pour démontrer qu’une certaine personne a, ou n’a pas, tiré avec une arme à feu, et que cet élément qui a put être retenu à charge dans de précédentes affaires, peut être dut à l’action de la police elle-même sur le(la) suspect(e) lors de l’arrestation.

Des conclusions fantaisistes, qui ont fondé l’envoie de milliers de gens à la chaise électrique ou à l’injection létale.

Les choses évoluent, en tous les cas aux états-unis comme le présente le reportage. Qu’en est-il en france et dans d’autres pays, de cela le reportage n’en parle pas.

C’est à voir je pense, comme argument contre la peine de mort, et comme élément pour prendre conscience de la fragilité des conclusions des procès criminels.

Note en marge. un chiffre apparait pendant le reportage, cité comme anecdote : les États-Unis produiraient, selon le reportage, 25 millions de munitions par jours (ce serait intéressant de connaitre le chiffre en france).

Vidéos

Reportage en quatre parties, pour une durée totale de 49 minutes environ.


Méfiez-vous des experts — Partie 1 sur 4




Méfiez-vous des experts — Partie 2 sur 4




Méfiez-vous des experts — Partie 3 sur 4




Méfiez-vous des experts — Partie 4 sur 4

En 2000, est sorti un film sur le thème de la police scientifique : « Scènes de crimes », réalisé par Frédéric Schoendoerffer.

Bande annonce :

La police scientifique est née en france, sous l’impulsion de Loïc Le Ribault et son entreprise privée, le CARME. Son entreprise a fonctionné de Septembre 1981 à Septembre 1991, avec 33 employés et des clients comptant même le FBI ; après quoi la police s’est mise aux méthodes qu’il a conçu et le CARME a fermé, faute de clients. Opportuniste, la police chez qui il s’était fait des ennemis (par jalousie), a racheté au CARME ruiné, des millions de francs de matériels, pour 200 mille francs, aux enchères. En bonne partie avec ce matériel, la police s’est elle‑même réorganisée en plusieurs laboratoires spécialisés d’après la délinquance ou la criminalité la plus répandue pour une région donnée (ex. études des explosifs au Pays Basque, études des drogues à Lille, …).

C’est rapporté par un numéro apparemment spécial, de l’émission « Faites entrer l’accusé », intitulé « Les empruntes du crime ».

D’après ses propres mots, cette évolution a signé la fin de la possibilité de jouer de la rhétorique chez les avocats et la fin de la religion de l’aveux dans la police.

Anecdote drôle ou ironique : quand le CARME a fermé, Loïc Le Ribault s’est réorienté vers les « médecines douces », a fini par être poursuivi pour exercice illégal de la médecine, et a fuit la france pour échapper à la justice.

Les empruntes du crime — Faites entrer l’accusé — Juin 2000

Par exemple avec l’IRCG, Institut de Recherche Criminelle de la Gendarmerie.