Auteur | Message |
---|---|
Tchatcheur
![]() |
Le recyclage a le vent en poupe depuis ces dernières années.
Mais connaît-on réellement son origine ? Nous sommes au XVIII -ème siècle dans une ville insalubre ! Les ordures jonchent les sols dépourvus de trottoirs. On y trouve de tout : déjections d’animaux domestiques, ordures ménagères ; déchets industriels abandonnes à la fois par nos manufactures, nos artisans ou encore nos chantiers. Il fait bon de vivre ailleurs ! n'est-ce pas ? Mais où développer les affaires si ce n’est dans la plus grande ville d’Europe après Londres ! 1828 : Souhaitons officiellement la bienvenue aux chiffonniers. Officiellement, je dis bien officiellement 6000 chiffonniers sont titulaires d’une médaille délivrée par le préfet de police afin d’exercer légalement leur profession. Et bien figurez qu’ils font partie des premiers recycleurs ayant contribuer au développement de l’économie circulaire. Munis de lanterne frontale, d’un pic à la main, ces braves hommes arpentaient les rues de la capitale pour y dénicher quelques trésors à vendre. Entendons-nous bien ! Lorsque je parle de trésors, je parle précisément de chiffons, d’os, de bouses de vache, de peau de lapin, de ferrailles, de boue urbaine constituée de crottin de chevaux et de paille et j’en passe... Tout cela pour permettre aux industriels de fabriquer du papier avec les chiffons , des boutons (os), du combustible (bouse séchée au soleil) , de la fourrure (peau d'animaux), du terreau (boue urbaine) Bonsoir à tous, je vous souhaite une bonne semaine ! |
Tchatcheur
![]() |
je me rappelle, toute petite, avoir vu le chiffonnier passer par chez nous (immeuble en région parisienne) . Il prenait les tissus uniquement.
|
Tchatcheur
![]() |
et moi le type qui a vélo récupérait les peaux de lapins
il criait : Peaaaaaux d' lapiiiiins, peaaaaux !! |
Tchatcheur
![]() |
oui... lui aussi !
|
Tchatcheur
![]() |
Afin d'économiser et de pallier aux manquements de certains produits alimentaires, bon nombre de foyers possédaient leur potager en plus de leur élevage de volailles et de lapins à la fin de la seconde guerre mondiale.
Une fois dépecées, nos chères peaux de lapin enfouies de paille ou de foin séchaient dans la remise. Protégées du soleils, leur séchage s'effectuait au fil des mois pour un rendement optimal au recyclage. Vendues aux chiffonniers chineurs ou au ferrailleur, ces derniers munis de leurs clochettes annonçaient leur présence en criant "Peau de Lapin !!!!" Jusque dans les années 70, ces collecteurs jouaient ainsi un rôle crucial dans l'économie circulaire en revendant leurs trouvailles aux artisans. Les chapeliers fabriquaient les célèbres chapeaux de feutres avec les poils ; les ébénistes et les marqueteurs transformaient les peaux en colle; sans oublier les plus belles pièces réservées aux tailleurs pour la création de fourrure de luxe. |