Jardinage : supports de culture et cultures

Et s’y ajoutent encore : bardane, plantain, pimprenelle. La bette aussi, que j’avais oublié de rapporter dans le premier message cité.

Le plantain est du plantain lancéolé, mais il vaudrait mieux cultiver du grand plantain, celui qui fait des feuilles larges.

Celles qui se resèment le plus facilement toute seules, spontanément, sont : amarante, bette, moutarde noire. La barbarée aussi, mais je crois qu’il faut éviter de la cultiver, elle devient vite trop envahissante pour le peu d’intérêt culinaire qu’elle présente.

À l’automne de l’année dernière, j’avais récupéré des petites tomates sur un pied de tomate spontané qui poussait « n’importe où ». J’avais mis les graines à fermenter dans un peu d’eau, comme recommandé par certaines sources. Les graines avaient ensuite été laissées à sécher un peu avant d’être mise en sachet.

Ces graines ont été semées en pleine‑terre, le 4 Mai. Aujourd’hui, j’ai constaté plusieurs pousses. Les pousses ne sont encore qu’au stade deux feuilles initiales. Les deux feuilles initiales sont plus vert de gris que vert.

Habituellement, je considère que les tomates demandent tellement de soins particuliers qu’elles ne peuvent pas être considérées comme adaptées à la région. C’est une exception et un test que je trouvais intéressant à faire, comme c’était un pied de tomate spontané, qui avait poussé dans les conditions normales de la région.

Il est bien trop tôt pour dire s’il y aura quelque chose à en récolter, mais il faut quand‑même noter que ces graines ont bien germé.

Le compost de paille tamisé, ne fera finalement peut‑être pas un si bon lit de semis. Ça se dessèche vite, ça ne retient pas l’eau. Mais c’est encore trop tôt pour affirmer quoique ce soit. Il faut quand‑même penser à l’arroser plus souvent que si c’était du vrai compost ou de la terre.

D’autres gousses apparaissent sur le pieds de pois‑chiche. Il est le seul rescapé d’un semis du 26 Février, en même temps que les pois. Il a encore des fleurs. Le cycle des pois‑chiche est apparemment nettement plus long que celui des pois ou des haricots.

Un autre semis a été fait le 13 Mai, ce sera l’occasion de voir quel influence cette date de semis a sur le temps entre le semis et l’apparition des gousses. Pour cet autre semis, les graines avaient été mise à tremper au préalable, quelques heures, pour accélérer leur germination.

Quelques fleurs vont s’ouvrir sur les lentilles. Elles avaient été semées le 10 Avril.

Les feuilles des ails commencent à jaunir. Elles avaient été plantées le 26 Février, il y a un peu moins de quatre mois. Ça semble être la durée observée par tout le monde pour des ails plantées tôt au printemps.

Quelques pieds de haricots Saxa ont versé, probablement une conséquence des récentes pluies. Peut‑être que quatre ligne sur la largeur de 140 cm et 8 grains par poquets, est trop. Quelques pousses de maïs se penchent sous le poids des pieds de haricots. Ce qui confirme peut‑être que la densité trop élevée.

Comme un semis a été fait récemment avec une densité plus faible, trois lignes sur la largeur et six grains par poquets, ce sera l’occasion de comparer.

Les basilics tardent à lever.

D’après le documentaire au lien ci‑dessous, si traditionnellement, des maïs sont semées parmi les haricots, ce n’est pas ou pas seulement pour que les haricots s’y accrochent, c’est surtout parce que les maïs gênent le repérage des haricots par les bruches.

Voir : La bruche et le haricot (canal-u.tv).

Il faudrait savoir s’il existe une association fonctionnant pour les pois. Ça ne peut pas être avec le maïs, comme la maïs ne peut pas être semée trop tôt et que les pois sont semés tôt. Je testerai avec la moutarde noire et avec le poireau d’hiver. Mais que ces plantes soient aromatiques au nez des humains, n’impliquent pas qu’elles soient aromatiques au nez des bruches.

Il y a deux jours, j’ai remarqué que l’engrain commence à fleurir. Il est la céréale la plus tardive.