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Auteur | Message |
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Administrateur
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Hibou a écrit : […] Pour l’amarante en particulier, donc, c’est parce qu’il est possible qu’il soit préférable de ne pas avoir trop d’espace entre les pieds, pour limiter sa ramification. D’après des pieds d’amarante qui avaient poussé à leur entière aise l’année dernière (2020), il avait été déterminé que l’espace nécessaire à une amarante pour être totalement à l’aise, fait environ 45 à 50 cm de diamètre. Mais récemment, j’ai lu à propos de la culture du quinoa, le conseil d’avoir sur les lignes, un pieds tous les 20 cm environ, pas trop au delà, pour limiter sa ramification, qui est défavorable à une bonne récolte. Il n’était pas précisé si c’est défavorable à l’opération de la récolte elle‑même ou au rendement de la récolte de graines. Même ne connaissant pas encore de quoi ont l’air des pieds de quinoa en pratique, ça m’a évoqué l’amarante, qui ramifie aussi et je peux imaginer que en ramifiant elle fasse proportionnellement plus de feuilles et moins de graines. Mais comme constaté l’année dernière aussi, si les pieds sont trop serrés, l’amarante ne fait que des petits épis. L’espace de 30 cm me semble suffisant pour que les pieds poussent bien et il est assez réduit par rapport aux 50 cm d’ampleur maximale que peut prendre un pied, pour empêcher un trop grand taux de ramification. Comme avec le reste, il faudra d’abord faire des observations avec la première valeur testée, avant d’éventuellement ajuster les années suivantes. Hibou57 « La perversion de la cité commence par la fraude des mots » [Platon] |
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Administrateur
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Quelque part, des coquelicots ont déjà fleurit. J’en avait déjà aperçu un hier, fleurit, mais tout petit, quelques centimètres de haut avec des pétales minuscules, comme un coquelicot miniature.
Au pied de ces coquelicots, je ne vois pas les mêmes feuilles qu’avec ceux semés avec les céréales. Soit il y a des variantes dans les coquelicots, soit ces feuilles basales disparaissent plus tard. Ces coquelicots fleurit ont‑ils passé l’hiver ou ont‑il commencé à pousser tôt ? Il faudra tenter de semer des coquelicots en automne pour voir leur réaction à l’hiver. Hibou57 « La perversion de la cité commence par la fraude des mots » [Platon] |
Administrateur
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Hibou a écrit : […] C’était le 31 Décembre 2020, en parlant de l’amarante. Pour un premier sillon semé, de 58 poquets, à peine un demi gramme de graines ont été utilisé. Il doit y avoir entre 4 et 10 graines par poquets, peut‑être plus typiquement entre 5 et 7. Le PMG des graines n’a pas été compté. Les poquets n’ont évidemment pas été comblés, comme les graines sont minuscules. Ils ont été formés au fond du sillon avec un bout de bois de 7 à 8 cm de diamètre. L’infime pincée de graines a été déposée sur le fond. L’avantage des poquets en creux, est que ça permet de distinguer les points où des graines ont été déposées. Comme dit précédemment et différemment de ce qui avait initialement été envisagé, l’interval entre chaque poquet est de 30 cm et l’interval entre les sillons suivants, sera de 80 cm. Plusieurs variétés, toutes sauvages, seront testées et comparées. Hibou57 « La perversion de la cité commence par la fraude des mots » [Platon] |
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À moins que le tallage de l’avoine ne soit finalement pas achevé, le tallage de l’avoine est moins important que celui de l’orge.
Avec l’orge, les pieds ayant le plus tallé ont fait typiquement 10 à 12 tiges ; avec l’avoine, c’est 3 à 4 tiges. À moins que le tallage de l’avoine ne soit toujours en cours, il est environ 3 fois plus faible que celui de l’orge. Pas sûr que ce constat soit valable pour toutes les variétés. Hibou57 « La perversion de la cité commence par la fraude des mots » [Platon] |
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Il faudrait tester le semis du lin à la fin de l’été. Pour la raison, voir : Re: Plantes sauvages comestibles.
Hibou57 « La perversion de la cité commence par la fraude des mots » [Platon] |
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Hibou a écrit :
Non, ce ne sont pas les chevreuils qui déracinent les bettes. Les chevreuils ne sont pas repassés, les feuilles du mûrier n’ont pas été remangées, je ne vois pas de leurs traces récentes ; une porte mobile (le reste est fait d’un enchevêtrement de branches et de buissons) sous forme d’un bout de barrière de 1m60 de hauteur semble suffire, avec quatre traverses, environ également réparties (la plus haute et tout en haut, mais la plus basse n’est pas tout en bas). Ils ne semblent ni sauter par dessus, ni pouvoir passer entre les traverses, ni essayer de forcer. Ce n’est pas un lapin, sinon il se serait intéressé aux carottes. Ce n’est pas une souris, elle ne pourrait pas sortir une racine tellement grosse pour elle. À part un écureuil, je ne vois pas, mais des traces aperçues assez près, ne correspondent pas, elles ressemblent à celles d’un chien pas très grand ou d’un chat pas trop petit, mais pourquoi un chien ou un chat irait‑il déraciner des bettes pour en grignoter les bouts de feuille … En tous cas, tous les trois ont déjà été aperçus sur les lieux et sont donc autant des suspects potentiels. Qui déracine les bettes est pour le moment un mystère, et ce qui est un mystère aussi, c’est pourquoi les déraciner pour n’en manger que quelques bout de feuilles razes, les racines transplantées n’ayant même pas eu le temps d’en faire pousser de nouvelles. Hibou57 « La perversion de la cité commence par la fraude des mots » [Platon] |
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Hibou a écrit : Le salsifis est censé être bisannuel, pourtant il semble qu’il peut persister au moins trois ans s’il n’a pas fait de graines. Ces salsifis se portent toujours bien et même mieux que les salsifis des près, ils poussent plus haut, font plus de feuilles qui sont aussi plus longues. Mais contrairement au salsifis des près qui commencent à fleurir, ils ne montrent encore pas de signe de formation de fleur. Ces salsifis sont actuellement dans une exposition que je dirais mi‑ombre mais tendant vers ombre et dans une argile compacte et ils s’y plaisent. Dans le même sol (ils n’ont jamais été déplacés), ils ne se plaisaient pas quand ils étaient à l’ombre en 2019 et même quand ils étaient entre ombre et mi‑ombre en 2020. Visiblement, ils supportent ce sol et ne sont pas très exigeants en lumière, même s’ils supportent mal l’ombre, ils ne semblent pas avoir besoin d’être pleinement sous le ciel. Ils ne sont pas arrosés, ne reçoivent que les précipitation que laissent passer des saules marsault. Peut‑être que le salsifis pourrait être cultivé sans arrosage. Hibou57 « La perversion de la cité commence par la fraude des mots » [Platon] |
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Hibou a écrit : […] L’exemple du bouton d’or n’était pas le plus approprié, mais ça dépend peut‑être des régions. Sans compter quelques petites places, j’ai put trouver au moins trois près dans lesquels ils forment une immense colonie et sont autant bien installés que peuvent l’être un peu partout les pissenlits et les pâquerettes. Un de ces près est un pâturage pour des chevaux, les deux autres sont des près de fauche. C’est seulement que ces lieux où ils sont très présents, ne sont pas également répartis, mais ce n’est pas anormal. Au contraire, pour la cardamine des près, qui avait à une autre occasion été rapportée comme exemple de plante à préserver, la raréfaction est confirmée. Je ne lui connais aucune colonie importante et sur le bout de près qui abritait la colonie la plus importante que je connaissais, sa surface a été environ divisée par deux en quinze ans ; je n’ai pas d’idée de la cause, comme rien ne semble y avoir changé. Mais c’est peut‑être différent ailleurs, peut‑être que ailleurs le bouton d’or est vraiment devenu pas commun (je l’ai vu mentionné en parlant des Alpes) tandis que la cardamine des près y est toujours autant fréquente (dans les Vosges au moins, elle formait de grandes colonies). La renouée bistorte, originale par l’organisation de sa floraison, en gros épis, et par sa couleur, rose pastel, est portée disparue de mon point de vue, tellement il y a longtemps que je n’en ai pas revu. Je ne saurais même pas comment l’introduire quelque part, ce qui est décevant. Idem pour une espèce de géranium sauvage dont je ne connais pas le nom et que je ne connais plus que de mémoire. Il ressemblait au géranium maculé, mais avec des fleurs plus grandes, plus mauve bleuté que mauves, et avec des feuilles d’un vert plus sombre, à moins que ce n’était qu’un effet du sol, comme le sol peut modifier la couleur et la taille des fleurs. Hibou57 « La perversion de la cité commence par la fraude des mots » [Platon] |
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Hibou a écrit : Un sol auparavant couvert de buissons et entouré d’arbres, a été ouvert en Octobre 2019. Les feuilles et bouts de branche ont été balayés en Mars 2020 (pas la bonne période pour ça, trop humide). Après balayage, le sol était de la couleur de la terre de ce sol. Diverses céréales y ont poussé autant que possible au cours de l’année. Les feuilles de ce même sol ont été à nouveau balayées récemment, quelque part autour du 15 Janviers 2021. Cette fois, le sol est apparu verdit. Pas aussi vert que de la prairie, loin de là, mais quand‑même nettement vert par contraste. Hibou a écrit : […] Peut‑être que cette histoire va se répéter. Les astéracées inconnues faute de floraison, mentionnée dans le premier message cité, du 22 Janvier, sont peut‑être une variété de marguerite. Elles pourraient fleurir cette année. Il n’y a pas de marguerites dans l’environnement proche ; à moins que ça n’en soit pas, elles ne peuvent venir que de sur place, vu le nombre et la répartition. Pourtant ce sol n’a pas été retourné, juste un peu gratté en Mars 2020 ; mais pourquoi pas, peut‑être que ça a put suffire à faire remonter quelques graines sur toute la surface et à les mettre en condition de sortie de leur dormance. Les marguerites sont vivaces, ce qui expliquerait au moins que ces astéracées non‑identifiées aient commencé à pousser l’année dernière, sans fleurir et aient continué à pousser cette année, où elles devraient fleurir. Le test de semis d’amarante sur argile n’aura pas lieu cette année, pour laisser pousser au cas où, surtout qu’il est possible que d’autres plantes encore surgissent, si ce sol contient vraiment d’anciennes graines. Hibou57 « La perversion de la cité commence par la fraude des mots » [Platon] |
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Rappel des variétés de haricots testées cette année : Mascaret, Purple Queen, The Prince, Saxa.
Pour l’instant, d’après la récente levée, les Saxa lèvent mieux et plus régulièrement. Avec un doute pour le moment, comme les Mascaret ont été enfouis trop profondément sur le limon, mais pas sur l’argile. Avec les Saxa, qui était la seule variété des précédentes années, la levée est non‑seulement plus régulière, en plus, les premières vraies feuilles apparaissent plus rapidement. Sur les cotylédons et les deux premières feuilles, des traces d’attaques qui semblent être celle des larves de la mouche des semis, sont visibles. Ces larves sont surtout actives en Avril et Mai. Les haricots ont été semés cette année, le 27 Avril, au lieu du 4 Mai et 15 Juin de l’année dernière. La levée du semis du 27 Avril 2020, n’avait pas put être observée comme il aurait fallut, sur celle du 15 Juin 2020, rien n’avait été constaté. Mais c’est éventuellement sans importance, si ces attaques sur les cotylédons et les deux feuilles initiales ne laissent pas de séquelles par la suite. Deux autres différences sont que cette année, il n’y a eu qu’un seul arrosage, le jour du semis, au delà, ils n’ont reçu que l’eau des pluies, comme il était pressenti qu’elles seraient assez suffisantes, ce qui s’est vérifié. Le levée a eu lieu en 15 jours au lieu des 9 jours de l’année dernière. Mais le non‑arrosage n’est pas la seule différence pouvant expliquer la différence, les températures sont aussi bien plus basses, et les haricots aiment la chaleur, même si pas trop non‑plus ; leur optimum de végétation va de 20 à 25 ℃. Même en considérant que la différence n’est pas dut à la température et que l’absence d’arrosage (avec des pluies quand‑même) est la principale cause, la différence reste acceptable comme prix de l’économie d’arrosage, quand c’est assez possible. Une dernière différence à laquelle les haricots pourraient être sensibles, et que le sol a été préparé avec retournement, faisant remonter de la terre plus minérale. Il n’est pas possible pour le moment de dire si des effets négatifs sont possibles. Hibou57 « La perversion de la cité commence par la fraude des mots » [Platon] |
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