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Un certain André Gounelle, interviewé en Avril 2009 (rapporté en 2015, ne vous fiez pas à la date indiquée au début de la vidéo), parle de la révolution libérale du Protestantisme, une révolution libérale s’étant produite au XVIIIᵉ siècle.
Il explique qu’à cette époque, les Protestant sont allés d’eux‑mêmes vers la laïcité, qu’ils ont commencé à vouloir une séparation de l’Église et de l’état, et qu’ils ont accepté la pluralité des Christianismes comme une conséquence naturelle des interrogations individuelles. Il dit qu’il y a eu alors, plus de différence entre les Protestants issus de cette révolution et les premiers Protestants, qu’il n’y en avait entre les premiers Protestants et les Catholiques. Il aborde la question de l’interprétation des écrits et de la nécessité ou pas de prendre des libertés avec les interprétations admises. Il a une phrase intéressante : « il n’est pas nécessaire de remettre en cause ce qui est vu comme une vérité, temps que ce qui est vu comme une vérité ne pose pas de problème », ce qui signifie aussi que quand « une vérité » pose un problème, il ne faut pas hésiter à la remettre en cause. Rappel : il ne parle pas tant de son opinion personnelle sur le Christianisme, que de l’esprit de cette révolution libérale chez les Protestants, comme il la perçoit, au sujet de laquelle il fût interviewé. Interview d’André Gounelle sur Sébastien CastellionPartie 1 de 2 Partie 2 de 2 — Édit du 2024-08-21 — Comme l’interview parlait de pluralité, il existe justement au moins deux grandes tendances dans le protestantisme : celle de Luther et celle de Calvin ou plus exactement d’un certain Zwingli. Depuis 2013, il existe ce qui a été appelé l’Église Protestante Unie de France. Voir : Luthériens et Calvinistes, quelles différences ? (reforme.net), 3 Juillet 2019. — Édit du 2025-01-11 — Il existe l’Église Anglicane, qui se place entre le Catholicisme et le Protestantisme. Cette église est indépendante du Pape. |