Auteur | Message |
---|---|
Débateur
![]() |
Allez avant de faire gigoter le peinceau , ( coco , cool
![]() ![]() |
Tchatcheur
![]() |
si la pensée humaine évoluait depuis des siècles, et qu'elle devenait plus complexe,
Rien ne vient de Rien ![]() |
Compte gelé
|
John Gouze a écrit :
Ce n'est jamais aussi simple... ![]() Ensuite, on peut dire que chaque "nouvelle" religion essaye de recycler à sa sauce ce qu'elle a trouvé important dans les religions précédentes, et "jetter le bébé avec l'eau du bain" n'est pas non plus la meilleure des solutions... |
Beau Parleur
|
The fool on the hill a écrit : Bof...la vierge...Je peux pas le dire avec certitude, mais j'ai l'impression qu'à part à Saint Nicolas du Chardonnet et ce vieux crouton de Ratzinger, les cathos n'en ont plus rien à f...'fin en même temps, faudrait que j'aille à l'église de mon quartier faire un sondage pour l'affirmer ! Je ne sais pas s'il opportun de tourner en rond sur l'origine de tel texte ou tel mythe ( puisque effectivement les récits s'entrecroisent) et qu'ils sont tous l'expression en décalée d'une morale constituante de chaque civilisation. Une question pourtant ce fait jour : comment le texte fondateur du monothéisme va fonder non seulement la possibilité d'un code moral mais surtout rendre pérenne le -socle éthique- de la civilisation à venir dont la dynamique va être : culture de la culpabilité pour une possible responsabilité des individus. Vous pouvez trouver un large aspect sur ce questionnement dans le livre du philosophe ( et rabin) Marc Alain Ouaknin dans son livre " les 10 paroles" |
Compte gelé
|
Justement, il est opportun de tourner en rond sur l'origine de tel texte ou tel mythe, parceque, à moins de croire à des textes comme la genèse au sens littéral (la pomme, le serpent), on sait bien que toutes les "révolutions" ne sont pas spontanées, mais le résultat d'un "bouillon de culture".
|
Beau Parleur
|
The fool on the hill a écrit : Justement, il est opportun de tourner en rond sur l'origine de tel texte ou tel mythe, parceque, à moins de croire à des textes comme la genèse au sens littéral (la pomme, le serpent), on sait bien que toutes les "révolutions" ne sont pas spontanées, mais le résultat d'un "bouillon de culture". Alors c'est un aspect de l'étude de ces textes, il est notable ensuite de voir que tel ou tel mythe ne s'agence pas de la même façon qu'il subit des déroulés et des effets de synthèses différents que l'on peut noter à travers cela un positionnement autre que celui qui précède et de voir aussi que sur cette base d'autres déroulés mythiques ou participant de l'histoire vont se faire jour et enfin voir de quelle façon cela se pérennise. Concernant l'histoire, par exemple, l'Europe du 3 ième siècle s'est appuyée sur le christianisme pour trouver sa cohérence politique dont l'Europe actuelle découle. |
Compte gelé
|
Certes...mais certaines bases comme le fameux déluge ne subissent pas de changement fondamental...
|
Beau Parleur
|
Pourtant il se passe quelque chose de fondateur à la sortie de l'arche de Noah, cela se situe dans la scène où un de ses fils "va voir la nudité de son père" , dans cette scène il s'agit de la sexualité des parents, le premier événement après -ce-déluge concerne l'inceste et sa prohibition.
De cette épisode est issue la première "arche d'alliance" avec l'humanité entière, dont le socle est les 7 lois Nohaides ( Lois éthiques). Avant le déluge, le récit parle donc d'une humanité dont le socle éthique avait périclité où n'était pas stable, le déluge est aussi une métaphore du retour à la source, ce récit, comme d'autre, articule le mythe de façon très différente.... |
Beau Parleur
|
Les 7 lois Noahides :
* d'établir des tribunaux, * de l'interdiction de blasphémer, * de l'interdiction de l'idolâtrie, * de l'interdiction des unions illicites, * de l'interdiction de l'assassinat; * de l'interdiction du vol, * de l'interdiction d’arracher un membre d'un animal vivant. |
Compte gelé
|
Linko a écrit : Pourtant il se passe quelque chose de fondateur à la sortie de l'arche de Noah, cela se situe dans la scène où un de ses fils "va voir la nudité de son père" , dans cette scène il s'agit de la sexualité des parents, le premier événement après -ce-déluge concerne l'inceste et sa prohibition. Mmmhhh...Le Dieu Mardouk était représenté par le Roi (de Mésopotamie). Al fin de l'année, un combat entre le mal et le bien se déroulait ! Il fallit que le bien gagne. Suivant cette théorie (que je schématise), le roi aurait dut être décapité. L'astuce fut de prendre un sujet "incarnant" le roi pendant la dernière semaine de l'année, jouissant de ses privilèges, qui sera finalement décapité à la place du roi (concept de bouc émissaire), ect, ect...bon, tu répondras que ce n'est pas la même chose, et moi je répondrais qu'en "fouillant bien", on retrouve les mêmes bases auparavant... |