Le Suicide...

coco a écrit : 

krokiller a écrit : 

oui.

On vit en vivant, pas en se laissant mourir.
Accuser la vie est facile aussi; je reste sur mon "always smile" tentative de, je reprécise...

ce n'est pas la vie l'accusée kro ! c'est notre vêcu.... il est parfois difficile de lutter contre lui , trés (trop) difficile !

Jouons sur les mots si tu veux...

Pour le reste... très difficile, oui.
trop difficile... seulement par moments; moments où il ne vaut mieux pas être seul, effectivement.
Mais c'est en forgeant qu'on devient forgeron, donc en vivant... qu'on vit.
De toute façon, je ne suis pas un adepte de me voiler les mauvaises choses, et de ne voir que les bonnes.
ni du contraire d'ailleurs.
La vie est un tout...

rien ne vaut la vie mais il faut aussi la vivre en accord avec ses principes et ses idées !

Ca m'embête un peu de remonter ce topic qui, apparemment ouvre bien des plaies, mais bon, s'il n'a pas été vérouillé ou supprimé...

Je voulais juste dire une chose, qui n'appelle pas spécialement de commentaire. Il existe un stade où la notion de suicide n'a plus aucune raison d'être...Ce n'est pas pour autant que l'envie de vivre et la joie qui l'accompagne soit là. C'est la résilience qui pourrait rimer pour certains avec résignation, ça y ressemble mais pourtant ce n'est pas du tout la même chose.

Le phénomène est bien décrit par Cyrulnik, et même si on peut ne pas être d'accord avec la totalité de son propos, ce qui est mon cas, il n'en reste pas moins que c'est le premier et certainement le seul qui a dépeint ce stade .

Il arrive un moment où, l'on peut avoir suffisamment de recul sur soi même pour ne plus du tout envisager le suicide comme un moyen ou une fin pour mettre, justement fin, à ses souffrances.

On s'accepte tel qu'on est tout en sachant pertinemment pourquoi on est ainsi. On distingue ce qui est de sa propre responsabilité dans son état psychique et qu'elle est celle des autres (société et/ou entourage).

En gros on relativise. Les professionnels de la professions tels les psychiatres, et j'entends bien psychiatres et non psychanalystes ou psychologues peuvent apporter une aide, voire même une très grande aide. Parfois, souvent, presque toujours...ou pas...Seul l'individu, au final peut accomplir sa propre résilience, encore faut il qu'il s'accepte, qu'il accepte ce qu'il est, et qu'il ne se voit pas par rapport à....

'tain j'yoyote à c'point qu'on m'comprend plus au premier jet?

Ca m'embête un peu de remonter ce topic qui, apparemment ouvre bien des plaies, mais bon, s'il n'a pas été vérouillé ou supprimé...

Je voulais juste dire une chose, qui n'appelle pas spécialement de commentaire. Il existe un stade où la notion de suicide n'a plus aucune raison d'être...Ce n'est pas pour autant que l'envie de vivre et la joie qui l'accompagne soit là. C'est la résilience qui pourrait rimer pour certains avec résignation, ça y ressemble mais pourtant ce n'est pas du tout la même chose.

Le phénomène est bien décrit par Cyrulnik, et même si on peut ne pas être d'accord avec la totalité de son propos, ce qui est mon cas, il n'en reste pas moins que c'est le premier et certainement le seul qui a dépeint ce stade .