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Auteur | Message |
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Administrateur
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Le sujet ne porte pas sur la psychologie, mais sur le vocabulaire utilisé pour parler d’une chose, pour aider à se garder des jugements implicites que peuvent véhiculer certaines expressions, comme discuté ici : Les jugements implicites de la langue.
TDI signifie Trouble de la Dissociation de l’Identité et « on » dit « avoir un TDI » (et non‑pas « avoir le TDI »). Même si ce n’est pas comparable, la notion peut être rapprochée de celle des amis imaginaires. Avec ce rapprochement, on peut comprendre que parler de trouble est un jugement de valeur à priori, même s’il peut être un trouble pour certaine gens, il peut autant être une richesse pour d’autres, tout autant que peu importe où entre les deux. Si on se représente quelqu’un ayant un TDI comme une petite communauté, on comprend là aussi que parler de trouble est un jugement hâtif, une opinion à priori, pas un fait certain. Le mariage est un trouble pour les gens qui sont contre le mariage, mais pas pour les gens qui y voient un engagement souhaitable et bénéfique. Même si des troubles peuvent se produire dans un petit village ou une petite rue, on appellera pas le dit village ou petite rue, un trouble. On devrait plutôt distinguer les relations faciles et les relations moins faciles, faute par exemple, de suffisamment de communication ou faute d’avoir résolu une quelconque autre question. C’est plus subjectif, mais parler de dissociation, est trompeur ou trop fort. La dissociation n’existe pas dans le monde en général si on considère que tout est lié, même à des degrés divers avec ou pas une latence. C’est un argument philosophique, mais il y a un argument plus accessible. Un Chinois né en france, n’aura pas le même mode de vie et la même culture qu’un Chinois né en Chine et un français né en france pourra avoir un mode de vie moins typique de son pays qu’un Chinois né en france ; ceci, parce qu’un individus est autant indépendant que dépendant de la société dans laquelle il vit, et ça s’applique même aux ermites. Reste la notion d’identité qui est difficile à discuter, comme elle renvoi à la notion d’individus et de conscience (*). L’usage de ce mot dans le terme n’a pas de raison d’être mis en cause, mais le terme réduit à ce mot n’a plus d’intérêts. À noter en marge mais en rapport, que les sciences actuelles auraient bien du mal à distinguer la conscience, comme aucune n’a pour le moment réussit à distinguer le vivant, du moins pas autrement que ne le ferait le commun des gens, c’est à dire en citant des exemples, ce qui est tout à fait insuffisant (les gens s’intéressant à l’exobiologie, reconnaissent souvent l’importance de cette question irrésolue). (*) Les chats par exemple, ne passent pas le test du miroir, qui distingue prétendument les formes de vie dotées d’une conscience. N’importe qui ayant vécu avec un chat, serait choqué(e) d’entendre dire que les chats n’ont pas de conscience. Non seulement ils en ont une (beaucoup de Chrétiens même leur attribuent facilement une âme, et ce n’est qu’un exemple), mais ils ont aussi une forte individualité, pouvant avoir un lien fort avec un humain qui n’est pas que par intérêt contrairement ce qu’il s’en dit parfois (c’est juste que les chats sont plus indépendants). La remarque est d’autant plus en rapport si on ne pose la question de ce sujet : Ce qui est conscient, est‑il automatiquement vivant ? — Édit du 2023-11-10 — Un article à propos des lacunes du test du miroir : Test du miroir : et si on arrêtait les âneries ? (lepoint.fr), 12 Mars 2019. L’article a écrit : Si les éléphants, les dauphins, les fourmis et certains singes passent également le test avec succès, les chiens échouent. Ça ne signifie pas qu'ils n'ont pas conscience d'eux-mêmes, mais plutôt qu'ils s'en fichent ! Parce qu'ils se servent moins de leurs capacités visuelles que de leur odorat. » L’article qualifie aussi ce test, d’anthropocentriste. — Fin édit — Peut‑être serait-il plus approprié de dire que certaines gens sont des hôtes, sous entendu de plusieurs individus, plus ou moins liés, cohabitant plus ou moins bien et que certaines gens ne le sont pas ou sont hôtes d’un seul individus. Remarque : cette notion n’est pas à confondre avec celle des conflits intérieurs, même si être hôte de plusieurs individus, peut parfois ou temporairement, avoir comme conséquence d’être le siège de conflits intérieurs. Les mots sont importants (c’est aussi le nom d’un site s’intéressant à la sociologie, au passage) et ce message était juste pour en proposer de plus justes. — Édit du 2024-03-13 — Peut‑être qu’on pourrait autant dire indigènes que alters. — Dédicace à vous Hibou57 « La perversion de la cité commence par la fraude des mots » [Platon] |
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Administrateur
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Fantaisie-vœux : TDI = Tendresse De l’Intérieur et les éventuels troubles se soignent le plus probablement par la TDE = Tendresse De l’Extérieur.
— Édit du 2024-05-27 — Vous êtes formidables et elle aussi Elle est formidable et vous aussi Hibou57 « La perversion de la cité commence par la fraude des mots » [Platon] |
Administrateur
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— Édit du 2024-10-07 : ce message est honnête, et correcte dans beaucoup de cas, mais il est à pondérer, comme cela est fait dans un édit du message qui le suit. — fin édit —
Ce qui est un trouble ou ce qui ne l’est pas, est une notion ambivalente : cela dépend de par qui et/ou par quoi on est entourés. La remarque peut être illustrée par la question de l’intelligence animale, une réponse qu’a donnée une scientifique proche des animaux dont j’ai oublié le nom : un chat ne peut pas être dit moins intelligent qu’un humain, la comparaison n’est pas pertinente, parce qu’il est autant bien, sinon plus, adapté à son environnement que le sont les humains (on élude certaines questions éthiques sur ce point). On peut aussi l’illustrer par la question des droitiers versus les gauchers : les gauchers ne sont pas des handicapés, c’est seulement que les droitiers ont longtemps été considérés comme une norme devant s’imposer, et qu’« ils » ont imposé leur monde aux gauchers. Si les gauchers avaient été majoritaires, on aurait connu la réciproque. De plus, cette dichotomie elle-même n’est pas valable, certaines gens étant ambidextres et à des degrés variables. C’était une banalité à rappeler. Hibou57 « La perversion de la cité commence par la fraude des mots » [Platon] |
Administrateur
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Pensée pouvant être en rapport : l’autisme, léger ou moins, est souvent plutôt un trouble des normes sociales, plus qu’un « trouble » individuel.
— Édit du 2024-07-28 — Pour rire à moitié : Démonstration du syndrome neurotypique (antredelachouette.blogspot.com), 25 Août 2017. La fin de l’article a écrit : Le syndrome neurotypique n’est pas une maladie […] leur condition est même invisible au point de faire oublier que le syndrome neurotypique touche environ 9 625 personnes sur 10 000. — Édit 2024-10-07 — Dans le même sens, plus sérieusement, mais aussi en pondérant. L’autisme est en progressions depuis plusieurs décennies, une tendance surtout marquée dans les pays riches et qui ne se dément pas. L’une des causes serait les diagnostiques mieux établis qu’avant, ce qui expliquerait que la tendance se constate surtout dans les pays riches. Les filles sont réputées être moins fréquemment autistes que les garçons. Mais justement, il est suspecté que c’est un biais d’un moins bon diagnostique. Il y aurait deux causes. La première est qu’elle serait meilleures à le cacher pour mieux se fondre dans les normes. La seconde est que les activités stéréotypés créent des conditions dans lesquels il est plus facile de remarquer qu’un garçon est autiste tandis que c’est plus difficile pour une fille. Il existe, comme cela a été un peu exprimé ici, un mouvement voulant faire remarquer que le problème vient peut‑être parfois plus de la société que des gens qui ne collent pas aux normes imposées par une majorité, qui peut même s’offrir le luxe de rester silencieuse pour imposer sa norme, tellement elle est prépondérante. Mais dans le même temps, il existe des autismes qu’il est difficile de vivre sans soutient ou sans être accompagné(e)s, et ces autistes là, se plaignent que les volonté inclusives ne sont pas suffisantes pour leur faire une vie meilleure. Le sentiment mitigé envers les volontés d’être inclusif(ve), s’explique par le fait que dans les faits, il existe un spectre de l’autisme, que l’autisme est un terme couvrant une grande diversité de cas. Autant il est vrai que les normes créent des maladies imaginaires ou considèrent comme anormaux des gens qui vivraient bien mieux sans ces jugements, il existe aussi des gens qui ont vraiment une maladie qui ne doit pas qu’au jugement dénigrants, dont le dénigrement n’est pas la seule cause. Ces notes, à la fois confirment des idées exprimées ici, mais les pondèrent aussi. Disons qu’il n’y a pas de norme dans le monde des non‑normatifs et qu’il ne peut alors pas exister un mouvement qui puisse représenter tout le monde. Ces notes sont extraites de la vidéo ci‑dessous, d’une physicienne Allemande qui s’intéresse parfois à des questions sociales et politiques : Why is everyone suddenly neurodivergent? — Sabine Hossenfelder — 20 Mai 2023 Hibou57 « La perversion de la cité commence par la fraude des mots » [Platon] |
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