Les armes chimiques d’Israël

Une réaction inattendue au projet de démantèlement de l’arsenal d’armes chimiques, de la part d’Israël : ils possèdent eux aussi des armes chimiques, et ils n’ont pas signé l’accord en interdisant la fabrication et l’usage.

Israël serait inquiète que la communauté internationale n’en arrive à vouloir mettre le nez dans son propre arsenal. Elle aurait une inquiétude similaire à propos de son arsenal nucléaire.

L’information est rapportée par un site orienté, car pro‑Palestinien. Le site rapporte toute de même souvent des informations confirmées et pertinentes, alors je fais confiance à priori, mais ça reste utile de trouver une autre source, si elle existe.

Voir : Et si on parlait des stocks d’armes chimiques en Israël ? (info-palestine.net). 24 Septembre 2013.

Cette fois c’est un journal moins orienté qui rapporte des faits allant dans le même sens.

Dans les années 1970, des soldats Israéliens ont eu pour mission de servir de cobayes pour des tests concernant les armes chimiques. Ils devaient tester un produit dont l’ingestion était censée protéger les soldats contre leurs propres armes chimiques.

À cet fin, ils ont ingéré le produit et ont été exposé aux gaz produit par l’armée Israélienne. Le produit ne les a pas protégé, ils sont tombés malades et en ont gardé des séquelles, même encore des années plus tard. Ils ont appris ce qu’était l’objet de cette mission que plus tard, courant début 2000.

Il leur a été demandé de se taire, avec menaces de représailles s’ils en parlaient au publique.

Un secret similaire couvrirait des installations nucléaires en Israël, avec là aussi aussi des menaces envers qui en parlerait publiquement.

Voir : Armes chimiques : le programme invisible de Tsahal (liberation.fr). Serge Dumont. 17 Septembre 2013.

Une autre confirmation provient des services de renseignements des États‑Unis :




Rappel si nécessaire : les Juif(ve)s françai(se)s sont françai(se)s, pas Israélien(ne)s (autant que les Musulman‑e‑s françai‑se‑s sont françai‑se‑s et pas Saoudien‑ne‑s).

Dans le même ordre d'idées, il est important que ceux qui s'élèvent,
dans bien des cas à juste titre, contre la politique de l'état d'Israël ne
soient pas traités d'antisémites.

Yes, indeed. Le problème est que quand il y a des manifestations pro‑Palestiniennes en france (je ne sais pas si c’est pareil ailleurs), il est garanti à 100% que de véritables anti‑sémites vont s’en emparer. On marche toujours sur des œufs avec cette question .

C’était mon p’tit H.S. du soir .

Antisémite : c'est quoi ?

Définition du mot "sémite"
En linguistique, les Sémites sont l'ensemble des peuples utilisant ou ayant
utilisé les langues sémitiques. Cette notion est reprise par la linguistique
contemporaine pour poursuivre l'étude de ces langues. En ethnologie, ce
sont les peuples (actuels ou anciens) parlant une langue du groupe sémite.
Ces peuples se situent principalement au Moyen-Orient, dans la péninsule
Arabique, le Croissant fertile, en Afrique du Nord et en Érythrée ainsi
qu'une grande partie de l'Éthiopie.

Étymologie
Le mot a été forgé à partir du nom propre Sem (en hébreu שֵׁם,šem, en arabe
سامي « nom, aussi sensimilia renommée, prospérité ») désiges cités dans la
Bible (Genèse, X, 21-32) comme les descendants de Sem, dernier fils de Noé.

D'abord réservé au champ de la philologie pour désigner une famille de
langues, le terme de sémite en vint rapidement à désigner les locuteurs
originaux de ces langues compris alors sous la notion de race.

La région d'origine des Sémites est inconnue. Certains la situent en Asie du
Sud-Ouest, d'autres en Arabie. Les témoignages archéologiques montrent
que les peuples parlant une langue sémitique étaient dispersés en
Mésopotamie avant l'établissement d'une culture urbaine dans la région ; on
pense que plusieurs vagues de nomades sémites, dès les temps
préhistoriques, ont traversé successivement les déserts arides de l'Est pour
rejoindre le Croissant fertile. Aujourd'hui, les Sémites désignent
principalement les peuples arabophones, le peuple juif, ainsi qu'une partie
de l'Afrique de l'Est.
....cf WikipédiA



ALORS comment peut-on dire que critiquer Israël, c'est être antisémite ?
Il y a là une erreur dans l'utilisation du mot car au sens propre du terme
un antisémite est donc quelqu'un qui n'aime pas les peuples arabophones, le
peuple juif, ainsi que les peuples d'une partie de l'Afrique de l'Est.

Bien amicalement

Non, on ne peut pas le dire, évidemment. Ce n’est pas ce que j’ai voulu dire, je parlais seulement de la récupération.

Il existe des antisémites bien nommés en france, et dès qu’il y a une manifestation pour rappeler la situation Palestinienne, c’est sûr à 100% qu’ils s’y mêleront. C’est pour ça que ces manifestations sont toujours si surveillées.

De la même manière, des choses légitimement condamnables, mais qui n’ont rien d’antisémites, sont exploités par les antisémites. C’est pour ça que j’avais ajouté une petite phrase à la fin, pour qu’il n’y ait aucune ambiguïté sur l’intention (surtout pour les gens de passage qui arrivent sur le topic et qui ne connaissent pas le forum).

C’est peut‑être différent en Belgique, mais en france, c’est ce qu’il se passe.

Très cher

Je ne t'ai fait aucune critique !
Par mon propos je ne voulais que soulevé une erreur fréquente du langage
populiste qui veut que dès lors que l'on critique l'état d'Israël (souvent avec
raison) on se voit illico presto traité "d'antisémite".

Comme si ce mot ne concernait qu'Israël, dont je le souligne en passant je
réprouve la politique agressive et violente dans les territoires occupés.

Bien amicalement

C’est pas interdit non‑plus !