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Auteur | Message |
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Une différence entre les déclarations à Pôle Emploi et à la CAF : à Pôle Emploi, il faut déclarer le brut social, mais à la CAF, c’est le net social, qu’il faut déclarer. Si vous déclarez vos revenus à Pôle Emploi et dans la foulée, déclarez les mêmes revenus à la CAF, vous faites une erreur. Il est possible de la corriger (dans un sens ou dans l’autre), en transmettant les corrections par mail à la CAF, qui ne permet pas ou pas encore, de corriger les erreurs par soi‑même ; même remarque avec Pôle Emploi.
Hibou57 « La perversion de la cité commence par la fraude des mots » [Platon] |
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Sur les tarifs des trajets en train.
Au moins dans la région Grand-Est, il est possible d’obtenir une carte appelée « Carte Solidaire TER » : Carte Solidaire (ter.sncf.com/grand-est/). Elle est gratuite, valable un an, et permet de voyager avec un tarif réduit de 80 %, ce qui rend les trajets très accessibles, même sans abonnement. Elle est sous conditions de bénéficier de la Complémentaire Santé Solidaire, à laquelle on droit beaucoup de gens, incluant les bénéficiaire du RSA, les employés à temps partiel et même les employé à temps plein au SMIC moyennant une contribution (voir plus loin). Les informations ci-dessous concernent la Complémentaire Santé Solidaire (CSS), qui n’est pas du ressort de la SCNF, mais ce sont des informations en rapport, comme cette complémentaire est une condition. Pour bénéficier de la Complémentaire Santé Solidaire, il existe deux plafonds de ressources. Le premier plafond est pour bénéficier de la complémentaire gratuitement et le second plafond et pour en bénéficier avec une participation financière variant de 8 à 30 €/mois : Qui peut bénéficier de la Complémentaire santé solidaire et comment ? (ameli.fr). L’attribution est automatique pour les gens sous le premier plafond et sur demande pour les gens sous le second plafond. Pour les gens qui en bénéficient, une attestation peut être obtenue depuis le site AMELI, en faisant bien attention à cocher la case destinée à inclure les informations complémentaires, pour que l’attestation ne soit pas qu’un simple attestation de couverture par la simple assurance maladie. Si vous être au SMIC à temps partiel et sous le premier plafond, veiller à conserver la Complémentaire Santé Solidaire même si vous bénéficier d’une complémentaire par votre entreprise, ne serait‑ce que pour bénéficier des tarifs réduits de la SNCF. Si vous êtes sous le second plafond, la rentabilité est à estimer individuellement. Si vous êtes au RSA, vous n’avez normalement que la Complémentaire Santé Solidaire. Il serait plus simple et judicieux que cette carte de réduction TER soit simplement sous conditions de ressources, plutôt que sous conditions d’une complémentaire santé, mais c’est ainsi et cette carte de réduction a au moins le mérite d’exister. — Édit du 2024-12-23 — Une vidéo en rapport avec les prix des billets des trains, comparant le coût d’un voyage en train (il en existe de plusieurs types) aux coûts du même voyage avec d’autres moyens motorisés, dont l’avion. La vidéo ne peut pas être résumée, parce qu’elle explique à quel point les prix varient selon plusieurs conditions pratiques, et l’ensemble de ces variables est mieux présenté en graphiques imagés et colorés comme dans cette vidéo, plutôt qu’en texte. La vidéo compare aussi les coûts en émission de CO2. Il est fait remarquer que beaucoup de gens ont le réflexe de sous‑estimer le coût de la voiture, même si ça ne concerne pas les gens aux RSA et autres de la même catégorie (à moins de se sacrifier pour la voiture). Les voyages en train sont‑ils trop chers ? — Le Monde — 24 Juillet 2022 Hibou57 « La perversion de la cité commence par la fraude des mots » [Platon] |
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Voir aussi, ce message comme anecdote en rapport avec le présent sujet : Re: La citation du jour.
Hibou57 « La perversion de la cité commence par la fraude des mots » [Platon] |
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Le message du « Dim 3 Mar 2024 13:02 », rappel encore l’importance du revenu de base inconditionnel (et donc universel). On voit que le tarif d’un voyage en train est conditionné à une complémentaire de l’assurance maladie, alors qu’il n’y aucun rapport technique entre les deux et que cette assurance maladie en question est conditionnée aux revenus et que pour un euro de salaire mensuel en plus, on peut se retrouver avec une dépense supplémentaire de 30 à 40 €, ce qui fait que gagner un petit peu plus c’est perdre nettement plus ; en bref, le fameux problème des effets de seuil.
Malheureusement, il semble que le revenu de base universel ait de moins en moins la côte auprès des politiques au pouvoir. Pourtant il sera toujours d’actualité, comme en témoignent les aberrations économiques mentionnées plus haut, conséquences de sa lacune, aussi les menaces pour la paix sociale que peuvent présenter ces aberrations. Et quoi de mieux qu’un socle commun universel comme fondation d’une république (*) dans le sens originel du mot ? (*) Cette question n’est qu’un trait de la république, mais il faut dire qu’en pratique au quotidien, même si elle ne fait pas tout, une question économique pèse plus sur les libertés et les conditions de vie, qu’une question comme la laïcité, qui est aussi un des conditions de la république, sans rentrer dans le débat laïcité vs laïcisme, qui n’est pas le présent objet. Hibou57 « La perversion de la cité commence par la fraude des mots » [Platon] |
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Juste au cas où : FLUO Grand Est 57 — Lignes régulières (fluo.eu)
La page a écrit :
En raison de difficultés structurelles de recrutement dans le secteur du transport, le réseau Fluo Grand Est 57 fait face à une pénurie de conducteurs chez certains transporteurs. Par conséquent, les horaires et itinéraires de certaines lignes sont susceptibles de modifications. Par conséquent nous vous invitons à consulter régulièrement la rubrique "Infos Trafic". Hibou57 « La perversion de la cité commence par la fraude des mots » [Platon] |
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Certain(e)s qui se plaignent des gens qui « ne travaillent pas » (guillemets, parce qu’ils ne connaissent pas leurs journées), devraient probablement déjà commencer par être respectueux des gens qui travaillent, ne pas médire ou râler dessus.
Cette remarque est importante dans ce sujet qui concerne les gens aux RSA ou avec des revenus trop faibles, qui sont souvent l’objet de récriminations. Ors, il faudrait se demander pourquoi certain(e)s sont aux RSA ou autre. Les causes sont diverses, mais l’une d’elle est parfois le mauvais climat au travail. Le problème concerne aussi les handicapés ou « handicapés » (la raison des guillemets sera expliquée plus loin). Une règle de base de l’économie : on paie pour une chose ou un service. La corollaire est qu’un(e) employé(e) est payé(e) pour réaliser une prestation avec un certain niveau de qualité dans des conditions de sécurité et d’hygiène, le cas échéant (le plus souvent, ces conditions viennent du bon sens, mais là n’est pas la question). Ce qui n’altère pas la prestation, n’est simplement pas une question. Exemples. Qu’une personne se maquille comme elle veut, si elle n’est pas en contacte avec un certain type de publique, ça ne concerne pas la prestation. Qu’une personne prennent ses pauses seules plutôt qu’à parler ou commérer (le cas échéant) avec les autres, ça ne concerne pas la prestation. Qu’une personne gère son temps d’une manière différente des autres, pourvu que la travail soit fait correctement, ça ne change rien à la prestation. D’autres exemples pourraient être donnés. En gros : si on veut des figurants, alors il faut employer des comédiens ou des metteurs en scène (ironie). Cette question est à propos des différences individuelles, probablement jusque dans le « handicape ». Les guillemets sont parce que d’abord il ne faut pas prendre les handicapés pour plus handicapé(e)s qu’iels ne le sont (on l’est d’ailleurs tous et toutes à divers degrés), aussi parce que c’est peut‑être plutôt que certaines gens sont handicapant(e)s pour des handicapé(e)s qui le sont moins qu’on ne le croit, pourvu qu’on respecte leur façon d’être. Bon sens … Ou ça devrait être du bon sens, mais ça n’est malheureusement pas le cas. Ce message ne vise pas les gens concernés qui de toutes manières ne voudront rien entendre. Il vise, si le hasard le permet, un éventuel législateur avec assez de volonté, pour lui faire une suggestion : la formation des cadres et assimilés (tous les personnels se trouvant à ce niveau d’influence), devrait insister sur la distinction entre l’appréciation d’une prestation et « l’appréciation » de tout ce qui n’en fait pas partie et ne la dégrade aucunement. Avec cette règle de bon sens, une partie des gens sans emplois ne seraient peut‑être plus chômeurs et une partie des « handicapés » ne seraient peut‑être plus perçus comme des handicapés. Sinon, au cas où, relire le premier paragraphe, qui résume l’essentiel. Hibou57 « La perversion de la cité commence par la fraude des mots » [Platon] |
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Les chômeurs ou les salariés qui souhaitent suivre une formation qualifiante ou diplômante, mais qui ont besoin d’un revenu pendant le temps de la formation et du stage qui l’accompagne souvent, peuvent sous condition, bénéficier d’une rémunération : Rémunération des stagiaires de la formation professionnelle (asp-public.fr). La première condition, est que le stage ou la formation suivie, soit agréée par le conseil régional ou par l’état (cela dépend de la pertinence de la formation, d’après les prévisions des besoins de l’économie et de la réputation de l’organisme de formation). Une seconde condition, elle, fixe le montant de la rémunération, selon l’âge et divers autres éléments de situation. Pour un(e) stagièr(e) étudiant(e) de 26 ans et plus, le montant est actuellement de 756 €/mois. Les gens qui auraient un droit au chômage supérieur à ce montant, auront plutôt intérêt à opter pour le droit au chômage, à condition de bien s’y prendre. En tous les cas, éviter de démissionner pour suivre une formation, comme une démission empêche le plus souvent de bénéficier de cette allocation. Voir aussi du côté de l’ARE, l’Aide au Retour à l’Emploi : Allocation chômage d'aide au retour à l'emploi (service-public.fr). L’ARE n’est intéressante que si vous avez travaillé pendant au moins les deux dernières années et pour un salaire raisonnablement pas trop faible.
En résumé, la crainte de l’absence de rémunération pendant une éventuelle formation intéressante ou prometteuse, ne devrait pas être perçue comme inévitable. Hibou57 « La perversion de la cité commence par la fraude des mots » [Platon] |
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Pas seulement en france, mais partout dans le monde, voici comment il est légal de faire travailler des gens pour 10 à 30 cents l’heure, au motif que celui/celle qui refuse n’aura pas droit à plus et qu’il y a des centaines de gens qui sont prêt(e) à prendre sa place. Le reportage d’investigation posté plus bas, est en deux parties.
La première partie et sur Uber Eats et Deliveroo. On y apprend comment les techniques pour les inciter à améliorer leur salaire, amènent les livreurs (parfois livreuses, mais c’est plus rare), à se mettre en danger. En équivalent employé à plein temps (en écoutant le documentaire, vous comprendrez ce que ça signifie et pourquoi cette correction doit être apportée), le risque d’avoir un accident de travail est de 39 %. Il n’est pas dit si c’est sur l’année ou sur toute la durée de travail dans ce milieu, mais il est précisé que c’est dix fois plus élevé que la moyenne nationale. La seconde partie, est sur la face cachée des services numériques. C’est là que l’on trouve des gens travaillant pour 10 ou 30 cents l’heure (avec plus de mixité que pour Uber Eats et Deliveroo) ou 3 à 4 €/h dans les meilleurs cas. Ce type d’activité auxquelles se résignent les gens qui n’ont rien d’autre, est connue depuis longtemps et on aurait put penser que les gens qui font ce travail, allaient finir par être remplacés par des IA. Ce n’est pas ou pas encore le cas, parce qu’iels travaillent maintenant entre autres, à instruire les IA, qui les remplaceront peut‑être ou pas demain (et alors iels n’auront plus rien, excepté les minimums sociaux, pour les pays qui ont des lois pour ça, et encore sous condition, d’âge par exemple en france). Une partie de ce travail largement sous‑payé, est en rapport avec les services dit « gratuits » (guillemets, parce que gratuit ça n’existe pas dans la société comprise globalement) fournis sur le web (à méditer, pour les gens qui exigent la gratuité à tout bout de champs, qui se concentrent beaucoup à l’extrême‑Gauche, mais pas que, on en trouve aussi à l’extrême‑Droite, et entre les deux). Ces salaires font aussi se demander ce qu’il en est réellement de la valeur ajoutée de leur travail, pas comme manière de dénigrer les gens qui le font, plutôt pour s’interroger sur des gens qui nous promettent des choses dont ils ne semblent visiblement pas convaincus de la valeur (au moins économique), eux‑mêmes. On voit aussi comment les IA sont très dépendantes des humains pour des choses évidentes, mais qu’on fait réaliser par des humains qui ne sont pas des machines. Cette écart sur des choses modérément techniques, peut se justifier dans ce sujet, au cas où ça préfigurerait une partie de l’économie de demain ou des décennies à venir. Le reportage peut être vu et écouté autant par des gens qui s’intéressent à l’économie et au marché du travail, que par des gens qui s’intéressent aux IA ou à ses promesses (ou même qui s’intéressent à d’autres secteurs du logiciel en se souciant ou pas des conséquences sur la société). Au secours, mon patron est un algorithme (intégrale) — Cash Investigation / France Télévision — 7 Juin 2024 Attention : la fin de ce documentaire, concernant les employés de la modération de Facebook, est perturbante et ça ne concerne pas que leur salaire, le reste peut être vu sans problème, excepté celui de savoir si ce qu’on entend parfois est de l’ironie (comme on pourrait l’espérer) ou pas. Hibou57 « La perversion de la cité commence par la fraude des mots » [Platon] |
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Pas tout à fait sur les cas de pauvreté (celle‑ci n’ayant pas la même définition pour tout le monde : il y a la pauvreté relative et il y a la pauvreté absolue), mais sur les inégalités ou les différences d’aisance entre les gens, pour en pondérer la perception, même si ça appel quelques commentaires.
economie.gouv.fr a écrit : L’Insee mesure l’effet de l’ensemble des services publics sur le niveau de vie des ménages. Avant la prise en compte de l’ensemble des transferts permis par les services publics, les 10 % de ménages les plus aisés ont un revenu 18 fois plus élevé que celui des ménages les plus modestes. Après la prise en compte de ces transferts, le revenu des plus aisés n’est plus que trois fois plus élevé que celui des ménages les plus modestes. Les impôts pour favoriser la réduction des inégalités (economie.gouv.fr), date inconnue ou non‑pertinente. Il est vrai que parler des inégalité de revenus avant redistribution, est trompeur (l’extrême‑Gauche et l’extrême‑Droite devraient y faire attention). On pourrait rétorquer que les 10 % les plus aisés ne sont pas les plus aisés, on pourrait parler des 1 % les plus aisés ou des 1 sur mille les plus aisés, mais à moins qu’ils ne cumulent des fortunes énormes, l’économie reste quand‑même dans les mains des autres citoyens, parce qu’ils représentent la plus grande part des acteurs économiques, dans les deux sens des flux (même si parfois plus dans un seul sens qui n’est pas sans importance) … à eux de ne pas se diviser (là encore, l’extrême‑Gauche et l’extrême‑Droite devraient y faire attention). La page parle plus loin de la redistribution que sont les pensions de retraite. Même si la page est gentille, elle omet les inégalités dans les retraites et omet de dire que certaines pensions dite de solidarité, sont dans les faits équivalentes à une prise de possession à posteriori du peu que possède le/la bénéficiaire, puisque l’état peut recouvrir ainsi une partie des sommes versées au titre de la « solidarité ». Ces pensions ne sont pas réellement solidaires, comme l’est le RSA par exemple, si on omet qu’il devrait être dut au moins de 25 ans aussi pour être réellement solidaire. La page ne parle pas non‑plus de la suspicion cultivée par ce même état, à l’encontre de certains bénéficiaires (pas seulement du RSA). Malgré ces remarques il reste qu’en pratique, il n’est pas honnête de parler parler des inégalités de revenu avant redistribution ; c’est mensonger, même si on pourrait vouloir que ce soit plus simple, plus lisible. Et au passage, on ne doit pas non‑plus laisser croire que seules certaines gens en bénéficient, puisque même les plus riches bénéficient de l’assurance maladie (quoique les indépendants dépendant d’autres caisses de prévoyances, qu’ils soient riches ou pauvres), des allocations familiales, de l’école publique (partiellement même en étant dans le privé), des infrastructure publiques (normalement, l’espace publique est un lieu où tout le monde cohabite), etc. — Édit du 2025-01-13 — Plus bas, une vidéo du journal Le Monde, exposant en graphiques et en explications, l’états des prélèvements et de la redistribution en france, selon les classes sociales, par tranches de 10%. Il peut y avoir des surprises, comme par exemple que les prélèvement pèsent plus sur les plus pauvres que sur les plus riches, même si on pouvait en avoir une intuition incertaine en pensant à la TVA … c’est en tout cas confirmé. Mais la redistribution va aussi plus au plus pauvre, en proportion, même si les riches en bénéficient beaucoup aussi et tout le monde entre les deux. Il semble y avoir un équilibre globalement, mais il manque à la vidéo un focus sur les catégories intermédiaires entre les deux, la classe moyenne, qui est elle‑même divisée. Ceci ne parle que de budgets, mais les problèmes ne sont pas que là. Un problème est par exemple, que bien que les plus pauvres bénéficient d’une solidarité, elle ne se fait pas stigmatisation. Même si c’est mieux que pire, ce serait sûrement plus profitable si en plus de la volonté pragmatique de préserver la paix sociale qui est toujours bonne pour l’économie, il y avait en plus une véritable considération, par exemple considérer les bénéficiaires comme pas moins citoyens que les autres. Ça permettrait aussi de réduire les tensions avec la classe moyenne, parce que ces tensions sont essentiellement dût à une chose : la crainte du déclassement sociale, qui serait moins une crainte s’il y avait plus de considération envers tout le monde. Ceci dit, même si c’est une crainte dans la classe moyenne, en pratique, depuis plusieurs années, le déclassement sociale touche surtout les riches, sans les rendre pauvres pour autant. Qui paie le plus d'impôts, les riches ou les pauvres ? — Le Monde — 20 Février 2022 — Édit du 2025-01-16 — Ci‑dessous, une vidéo du Xerfi (un institut privé d’études économiques, ne semblant pas avoir une mauvaise réputation), où on apprend que les aides aux pauvres pèsent peu dans la hausse de la dette publique et où il est mentionné la possibilité (à laquelle je crois aussi personnellement), que si l’état aide les pauvres et tente de prémunir la classe moyenne de le devenir, c’est surtout pour garantir les revenus du capital. On peut y voir du gagnant‑gagnant, car en effet, les pauvres n’ont pas d’avantage à espérer d’une économie qui effondrée (*), les riches ont intérêt à ce que le paix social d’abord soit maintenu et à ce que leur placements ne perdent pas de leur valeur, ensuite (ou peut‑être le second point en premier, selon les tendances). Normalement, il le dénigrement réciproque ne devrait pas exister, s’il y a interdépendance. Mais en pratique, comme il y a culpabilisation des pauvres, séductions envers les riches, et que en pratique, les riches ont plus de pouvoirs sur la société que les pauvres, rarement suivis, on ne peut pas s’étonner de la stigmatisation des pauvres par les riches, et souvent aussi par la classe moyenne, qui répondent à cette stigmatisation, par un rejet des classes sociales coupables de cette stigmatisation. (*) Peut‑être que des gens pensent que si l’économie s’effondre, les pauvres pendront le pouvoir et qu’il y aura un renversement des rôles. C’est un faux espoir et ce n’est pas la solution au problèmes. C’est un faux espoir, d’abord parce qu’ils prendraient le pouvoir pour faire quoi ? Que feraient la plupart s’il avaient été riches et si on déplore une répartition des rôles, on doit la déplorer autant si les rôles sont inversés ; en tout cas, si on est cohérent, ou alors c’est plus de la jalousie qu’une condamnation d’une injustice. Ce n’est pas la solution au problème, parce que c’est surtout de droits d’agir et faire, c’est à dire de libertés, et aussi de respects mutuels, que les pauvres et une partie de la classe moyenne, a surtout besoin … c’est ce qu’on appel le libéralisme (le vrai, pas celui au sens de Macron, ni celui au sens de l’extrême‑Gauche ou de l’extrême‑Droite). La question des libertés manquantes, mériterait un sujet à elle toute‑seule. Qui coûte le plus cher à l'Etat : les pauvres ou les rentiers ? — Xerfi Canal — 19 Juin 2023 Par Olivier Passet Commentaire hors‑sujet : ai l’impression qu’il parle comme Jean-Christophe Victor, l’ancien présentateur de l’émission Le Dessous Des Cartes sur ARTE. Hibou57 « La perversion de la cité commence par la fraude des mots » [Platon] |
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Apparemment, une nouvelle loi a été adopté en france, rendant automatique l’inscription à l’agence nationale pour l’emploi (qui devrait être le vrai nom de « france travail », qui sonne assez mal), d’après un encart de la Caisse d’Allocations Familiales :
CAF (france) a écrit : Bénéficiaires du RSA — Loi plein‑emploi Le simple usage de l’expression « plein‑emploi » est une mauvaise blague, ça en dit long sur l’honnêteté des gens qui dirigent le pays (décident pour tous les autres) : le plein‑emploi n’a même pas vraiment existé dans le passé lointain et encore moins maintenant, il n’existera jamais ; l’usage de cette expression est du populisme à destination de gens qui ne comprennent pas ou plus l’époque contemporaine (quoi qu’il faudrait aussi demander leurs avis aux gens ciblés par ce populisme, comme iels ne soutiennent pas tou‑te‑s Macron). Hibou57 « La perversion de la cité commence par la fraude des mots » [Platon] |
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