Les oiseaux

Au 16ᵉ siècle et avant, il était crut que les oiseaux qu’on ne voit plus en hiver, hibernaient au fond des lacs. Ne trouvant jamais d’oiseaux au fond des lacs en hiver, plus tard a commencé à venir l’idée qu’ils s’en vont ailleurs, mais personne ne savait où. Dans un texte de 1703, était écrit qu’ils partent sur la Lune. Ce n’est qu’au début des années 1900, que des bagues posées à une patte des oiseaux, aidé par une intuition, a permis de vérifier qu’ils partent loin mais bien sur Terre. Sur le trajet qu’ils font vraiment, il n’y a que l’imagination qui en disait quelque chose. En 1984, pour la première fois, un émetteur a été sanglé au dos d’un gros oiseau, permettant de suivre son trajet. D’autres traçages avec des émetteurs un peu plus légers portés par des oiseaux quand‑même assez gros, ont été faits ensuite. Un oiseau a put être suivit faisant 11 000 km en 8 jours, sans pause. Les émetteurs étant un peu lourds, il a fallut attendre le GPS pour suivre des oiseaux moyennement gros. Les GPS, qui sont des récepteurs, peuvent être plus légers que des émetteurs. C’était encore trop lourd pour les plus petits oiseaux. Plus tard, un système sans récepteur ni émetteur, ne contenant qu’une puce mesurant le temps et l’intensité lumineuse ambiante et une petite mémoire pour y garder les mesures avec leurs dates et heures, a permis de recréer le trajet des petits oiseaux, d’après une interprétation astucieuse des relevées récupérées quand l’oiseau pouvait être retrouvé.

Jusqu’au début du siècle dernier, ce qui est relativement récent, les idées de ce que font beaucoup d’oiseau en hiver, étaient comme des contes.

C’est agréablement raconté dans la courte vidéo ci‑dessous, qui explique aussi ce qu’est l’interprétation astucieuse des relevés, mentionnée plus haut. Quelques exploits migratoires de certains oiseaux, sont rapportés vers la fin.

Birds that hibernate in lakes? — MinuteEarth — 2013

Une corneille mantelée vient chercher une cuillère à café dans un bureau, en hiver. Ça l’air de se passer en Russie ou peut‑être Géorgie ou Ukraine.

Crow really wants something inside — The Dodo — 2017

Les hirondelles connaissent des conditions de vie de plus en plus difficiles. Pour les aider, il est possible d’au moins s’assurer qu’elles ont accès à de la boue, dont elles ont besoin pour faire leurs nids, ou de leur installer des nichoirs comme elles aiment, parce qu’elles n’utiliseront pas ceux qui ressemblent à des petites maisons accrochées à un tronc d’arbre ; elles préfèrent des nichoirs en forme d’écuelle à soupe sous un avant‑toit, par exemple. C’est ce qu’explique la brève vidéo ci‑dessous.

Aidons les hirondelles — La Minute Nature — 2016

Sur cette autre chaîne aussi : Ornithologie (youtube.com).

Il y a des faucons crécerelle dans l’Est de la france. On peut les reconnaître à leur vol stationnaire, qui la première fois, peut faire se demander si on ne voit pas un cerf‑volant avec sur le côté des ailes qui tournent au vent comme un moulin. Comme beaucoup d’oiseaux, en vol, ils semblent de couleur sombre ou noir, même quand ils ont d’autres couleur ; mais leur profil est reconnaissable, ils ont l’air d’avoir des ailes en pointes.

Je dis que ce sont des faucons crécerelles, à cause de la taille, me semblant comparable à celle des autours et éperviers, mais je peux me tromper. Sinon, il existe un autre faucon, mais me semblant trop grand pour correspondre.

J’en vois occasionnellement depuis environ trois ans, à deux endroits différents. Je viens de vérifier leur chant et il m’est familier, ce qui peut confirmer.

Contrairement aux pigeons des villes, les pigeons sauvages semblent toujours avoir un bec orange.

Les corneilles semblent commencer à faire leurs nids. Aujourd’hui une a été aperçue prenant des petites branchettes dans un arbre.

C’était le 9 Mars. Depuis au moins trois jours, donc depuis environ le 14 Mars, soit peu de jours après, de nombreux nids sont visibles tout en haut des grands platanes.

Elles ont une préférence pour les platanes, mais peut‑être est‑ce surtout pour la hauteur plus que pour l’espèce de l’arbre. Je ne saurais dire si c’est le cas des corbeaux aussi, je crois que oui.

Un rouge gorge qui n’a pas peur d’une main humaine qui lui donne du miam en miettes.

Offrir un repas à un rouge gorge — Lyze Kiel — 2017

Une oie peut brouter autant d’herbe qu’un mouton.

Apparemment, ce sont seulement les oies domestiques qui broutent autant, jusqu’à trois fois plus que les oies sauvages.