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Auteur | Message |
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Modératrice
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Salut Nana...
Il faut être perdu, il faut avoir perdu le monde, pour se trouver soi-même. (Henry David Thoreau) |
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Débateur
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merci nana.... |
Modératrice
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Sonnet (Ms Racan)
C'est un étrange cas qu'en ce monde qui passe, Comme on voit les torrens qui s'écoulent en bas, Si l'homme a du plaisir, il ne luy dure pas, Et tout incontinent la Nature s'en lasse. Vous me confesserez que le foutre surpasse Tout ce qu'on peut sentir d'agréables appas, Même ce qui se boit aux célestes repas, Comme fait un haut mont une campagne basse. Toutes fois, remarquez, foutons, et refoutons: Puis, estant délassez, aussi tôt remontons, Tant que la seule mort nous en ôte l'envie; Si nous avions rangé tous nos coups bout à bout, Quand nous aurions vêcu quinze lustre de vie, Nous aurions pas foutu six semaines en tout ! Il faut être perdu, il faut avoir perdu le monde, pour se trouver soi-même. (Henry David Thoreau) |
Bavard impénitent
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coucou les filles....
SUR LE BALCON Toutes deux regardaient s'enfuir les hirondelles : L'une pâle aux cheveux de jais, et l'autre blonde Et rose, et leurs peignoirs légers de vieille blonde Vaguement serpentaient, nuages, autour d'elles. Et toutes deux, avec des langueurs d'asphodèles, Tandis qu'au ciel montait la lune molle et ronde, Savouraient à longs traits l'émotion profonde Du soir et le bonheur triste des cœurs fidèles. Telles, leurs bras pressant, moites, leurs tailles souples, Couple étrange qui prend pitié des autres couples, Telles, sur le balcon, rêvaient les jeunes femmes. Derrière elles, au fond du retrait riche et sombre, Emphatique comme un trône de mélodrames Et plein d'odeurs, le Lit, défait, s'ouvrait dans l'ombre. (Pablo-Maria de Herlanes, pseudonyme de Paul Verlaine) |
Tchatcheur
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Les bijoux
La très-chère était nue, et, connaissant mon cœur, Elle n'avait gardé que ses bijoux sonores, Dont le riche attirail lui donnait l'air vainqueur Qu'ont dans leurs jours heureux les esclaves des Mores. Quand il jette en dansant son bruit vif et moqueur, Ce monde rayonnant de métal et de pierre Me ravit en extase, et j'aime à la fureur Les choses où le son se mêle à la lumière. Elle était donc couchée et se laissait aimer, Et du haut du divan elle souriait d'aise À mon amour profond et doux comme la mer, Qui vers elle montait comme vers sa falaise. Les yeux fixés sur moi comme un tigre dompté, D'un air vague et rêveur elle essayait des poses, Et la candeur unie à la lubricité Donnait un charme neuf à ses métamorphoses ; Et son bras et sa jambe, et sa cuisse et ses reins, Polis comme de l'huile, onduleux comme un cygne, Passaient devant mes yeux clairvoyants et sereins ; Et son ventre et ses seins, ces grappes de ma vigne, S'avançaient, plus câlins que les Anges du mal, Pour troubler le repos où mon âme était mise, Et pour la déranger du rocher de cristal Où, calme et solitaire, elle s'était assise. Je croyais voir unis par un nouveau dessin Les hanches de l'Antiope au buste d'un imberbe, Tant sa taille faisait ressortir son bassin. Sur ce teint fauve et brun le fard était superbe ! – Et la lampe s'étant résignée à mourir, Comme le foyer seul illuminait la chambre, Chaque fois qu'il poussait un flamboyant soupir, Il inondait de sang cette peau couleur d'ambre ! BAUDELAIRE |
Bavard impénitent
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texte libre...
je la vis arriver, tendre, docile et farouche à la fois. elle arriva, calme, posée... je lui proposai un verre de champagne, qu'elle accepta. au fur et à mesure de nos discussions à demi-dévoilée, elle se mit à l'aise. je la vis, se caressant tendrement le galbe de ses seins.... puis, gentiment, elle commença à déboutonner son chemisier. doucement, je lui proposai qu'elle se mettât à l'aise, ce qu'elle fit.... doucement, tendrement, maladroitement... je profitai de l'occasion pour engouffrer ma main sûre dans son chemisier, déboutonner ses pressions, tandis que je voyais son rictus subtil, ampli de fantaisies... puis, d'un geste sûr, je lui arrrachai sa blouse, en l'entendant dans un souffle encourageant.... doucement, je massai ses seins, tendrement, amoureusement... puis, je décidai qu'il était temps de mordiller ses mamelons, ce qu'elle laissât faire le plus naturellement possible. plus je l'entendais rauquer, plus je me sentais encouragé. au fur et à mesure de mes agissements grégaires, je la sentais fondre, docile, soumise. je décidai de me désabiller et de prendre la situation en main. je la pris donc comme il se doit, tout en l'entendant gémir de plus en plus intensément. Amoureusement et calmement, je la pénétrai doucement, laissant libre court aux instincts originels, dumoins avec retenue mentale. Doucement, je la sentais s'ouvrir pour moi... je rentrais doucement tout en sentant une chaleur intense nous invahir réciproquement. Mouvements après mouvement, je la sentais haleter, pré-jouir, ce qui m'encourageais encore plus. à force de douceur et de caresses en plus de douce pénétration, je la sentis jouir une fois. Motivé pour continuer, je persistai à la caresser sur toutes les parties de son corps, l'embrassant sur le ventre tout en continuant mon action, l'embrassant sur les seins, tout en lui carressant les bras, le cou, le visage, sans faillir l'action et l'envie qui caractérisait mon action. quand enfin je la sentis respirer de plus en plus, de plus en plus fort, de manière incontrôlée, je fus divinement encouragée, ce qui me fit jouir en elle, ce qu'elle fit également. Quelle jouissance nous ressentîmes ensemble, 2 corps qui jouissent en 1 en même temps, jamais autant de plaisir ne fut ressenti. tant de sollicitude corporelle, tant d'amour, tant de désir fut récompensé par cette réussite ultime, puis couronnée par de longues minutes de tendres calins, douces caresses amoureuses, emplies de fougue, d'amour, de remerciements.... ce fut une expérience tellement agréable et délicieuse que je puis me résigner à la laisser orpheline.... thanx for reading... Nul ne peut atteindre l'aube sans passer par le chemin de la nuit. (Khalil Gibran) Je ne perdrai pas mon temps à essayer de prolonger ma vie (Claude Pujade Renaud) |
Tchatcheur
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Coucher avec elle
Coucher avec elle Pour le sommeil côte à côte Pour les rêves parallèles Pour la double respiration Coucher avec elle Pour l'ombre unique et surprenante Pour la même chaleur Pour la même solitude Coucher avec elle Pour l'aurore partagée Pour le minuit identique Pour les mêmes fantômes Coucher avec elle Pour l'amour absolu Pour le vice pour le vice Pour les baisers de toute espèces Coucher avec elle Pour un naufrage ineffable Pour se prostituer l'un à l'autre Pour se confondre Coucher avec elle Pour se prouver et prouver vraiment Que jamais n'a pesé sur l'âme et le corps des amants Le mensonge d'une tache originelle. Robert DESNOS |
Bavard impénitent
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Les promesses d'un visage
J'aime, ô pâle beauté, tes sourcils surbaissés, D'où semblent couler les ténèbres ; Tes yeux, quoique très noirs, m'inspirent des pensers Qui ne sont pas du tout funèbres. Tes yeux, qui sont d'accord avec tes noirs cheveux, Avec ta crinière élastique, Tes yeux, languissamment, me disent : "Si tu veux, Amant de la muse plastique, "Suivre l'espoir qu'en toi nous avons excité, Et tous les goûts que tu professes, Tu pourras constater notre véracité Depuis le nombril jusqu'aux fesses ; "Tu trouveras, au bout de deux seins bien lourds, Deux larges médailles de bronze, Et sous un ventre uni, doux comme du velours, Bistré comme la peau d'un bonze, "Une riche toison qui, vraiment, est la soeur De cette énorme chevelure, Souple et frisée, et qui t'égale en épaisseur, Nuit sans étoiles, nuit obscure !" Baudelaire |
Anonymous
Disparu(e)
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