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Auteur | Message |
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Administrateur
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Dans l’expression « Ne pas arriver à joindre les deux bouts », les deux bouts, sont les deux bouts d’une serviette.
L’expression est née à la Renaissance, environ à l’époque de Catherine de Médicis. L’habitude de s’essuyer la bouche et les mains sur la nappe de la table, était en cours d’abandon, comme on commençait à lui préférer la serviette. Cette serviette était posée sur l’épaule ou nouée par dessus la collerette que portait les riches. Plus la collerette était grande, plus il fallait que la serviette soit grande pour pouvoir la nouée par dessus jusque derrière le cou. Ceux qui avaient une grande collerette (ils les aimaient démesurées, pour impressionner) et qui n’étaient cependant pas assez riches pour avoir une serviette assez grande, n’arrivaient pas à joindre les deux bouts, ce qui trahissait qu’ils essayaient de vivre au dessus de leurs moyens et que tout ne suivait pas. C’est expliqué à partir de 01:23:34 du reportage ci‑dessous. Catherine de Médicis, l'intrigante des châteaux de la Loire — Secrets d’histoire — France 2 Hibou57 « La perversion de la cité commence par la fraude des mots » [Platon] |
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Modératrice
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Hibou a écrit : Ceux qui avaient une grande collerette (ils les aimaient démesurées, pour impressionner) et qui n’étaient cependant pas assez riches pour avoir une serviette assez grande, n’arrivaient pas à joindre les deux bouts, ce qui trahissait qu’ils essayaient de vivre au dessus de leurs moyens et que tout ne suivait pas. Hooo ! Les pauvres ! On va les plaindre ! Eux ils avaient les moyens de s'acheter des collerettes et des serviettes. Ce n'était pas le cas de tout le monde, loin de là ! |
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