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Plantes sauvages comestibles
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Mer 30 Oct 2019 23:40
Message Re: Plantes sauvages comestibles
Depuis longtemps, je remarque que les feuilles de certaines chicorées sont peu dentée et ont une surface plutôt régulière tandis que celles d’autres chicorées, sont autant dentées que des feuilles de pissenlit et ont en plus tendance à vriller. Je me suis longtemps demandé si c’est une différence de variété ou de stade de végétation ; je suis maintenant assez sûr que c’est une différence de variété. Avec les plants transplantés pour récolter leurs graines, aux mêmes stade de végétation, les pieds gardaient cette différence d’aspect des feuilles. Et à certains endroits, je ne trouve qu’un type de feuille et pas l’autre, quelque soit le moment de l’année.

Il est bien plus facile de retirer le rachis des feuilles régulières et peu dentée que de celles fortement dentée et vrillant en plus.

Il y a un travail de sélection à faire avec les graines.

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Hibou57

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Jeu 31 Oct 2019 09:31
Message Re: Plantes sauvages comestibles
Ce n’est pas une plante, mais le coprin chevelu, c’est bien bon.

J’en ai fait hier soir après en avoir trouvé dans un prés bordant un petit bois. Il a été cuisiné 1h30 après la récolte, en éliminant toutes les bordures de chapeau qui commençaient à noircir. Les pieds ont été conservé. Pour la cuisson, j’ai simplement fait chauffé une poêle à faut doux, le fond couvert d’huile d’arachide, ai déposé les chapeau et pieds coupés en deux dans le sens de la longueur, puis ai laissé cuire à couvert pendant cinq minutes, toujours à feu doux. J’ai compté les cinq minutes à partir du moment où le couvercle de la poêle me semblait assez chaud.

Le conseil parfois donné pour le cuisiner, le de couper en deux dans le sens de la longueur, est avisé, pour voir le chapeau en coupe et s’assurer qu’on ne cuisine pas de partie commençant à noircir. En effet, même des chapeaux ne montrant pas de signe de noircissement ou seulement un léger début de noircissement en bordure, laissent apparaître un noircissement plus avancé quand on voit le chapeau en coupe.

Contrairement à ce qui est dit ici et là, je n’ai pas trouvé les pieds ligneux, juste fibreux. Je ne les ai pas trouvé indigeste (j’ai attendu ce matin avant d’en parler, justement pour en être sûr).

Le goût autant que l’arôme de ce champignon, sont simplement typique des meilleurs champignons.

Ce champignon ne risque pas beaucoup d’être confondu, mais à condition d’avoir un minimum l’habitude de voir des champignons en général et de le connaitre de vu depuis longtemps. Le risque de confusion est plus important qu’avec le polypore soufré, qui est lui difficile à confondre avec un autre.

Le cousin toxique du coprin chevelu, le coprin noir d’encre, a un chapeau dont l’aspect de surface est nettement différent, même s’il a la même forme, le même profil et qu’il se liquéfie tout noir de la même façon à maturité quand il libère ses spores.

L’aspect de surface du coprin chevelu pourrait éventuellement faire penser à celui du chapeau de la coulemelle, mais même quand la coulemelle est petite, le chapeau, en boule, n’est pas allongé comme celui du coprin, et son chapeau s’ouvre rapidement. Quoiqu’il en soit, la coulemelle est un bon comestible aussi, mais attention à ses cousines, les amanites, et noter que certaines coulemelles ne sont pas supportées par certaines personnes.

En marge, je ne pars personnellement jamais à la recherche de champignons, c’est seulement qu’une opportunité s’est présenté. La modération est toujours conseillée, avec les champignons, même avec les bons comestibles. Il faut les voir comme des extras qui sortent de l’ordinaire et toujours les cuisiner dans les heures qui viennent, sans attendre.

— Édit du 2024-10-28 —

Le coprin chevelu était connu dans l’antiquité et utilisé pour faire une encre qui avait la réputation de tenir longtemps : Coprin chevelu : les bienfaits du champignon à la goutte d’encre (cafedesguerriers.fr), 30 Mai 2022. L’article précise que le coprin noir d’encre, n’est toxique qu’accompagné d’alcool et qu’il faut s’abstenir d’alcool, même léger, 72h (trois jours) après un repas où il y avait du coprin noir d’encre. Il est alors conditionnellement toxique, mais par prudence et penser à tout le monde, mieux vaut le considérer comme toxique. Les troubles en cas d’intoxications, ne sont pas extrêmement graves, mais peuvent inquiéter quand‑même et il faut toujours penser aux gens qui ont une santé fragile.

— Édit du 2024-10-30 —

Les pieds et chapeaux des champignons (le fruit du champignon), sont constitués de mycélium dense. Pour cette raison, on peut même cloner des champignons à partir de fragments de ceux‑ci, comme on peut commencer une culture de champignon à partir de mécélyum ordinaire (celui qui se développe dans son substrat, qu’il soit du bois, de la terre ou autre).

Rapporté de la vidéo ci–dessous postée plus bas.

Rappel : les humains ne doivent pas déguster trop de champignons, ça doit rester occasionnel, de mémoire, pas plus de 200 g par semaine, quantité prudente (ça peut aussi être plus en saison et pas du tout le reste de l’année). Et puis comme il se doit, il faut toujours rappeler d’être prudent‑e avec la récolte de champignons sauvages, et ne cueillir que ceux qu’on connait bien et qu’on reconnait à coup sûr sans aucune hésitation (pour la plupart des gens, surtout les urbains, c’est aucun et pour les ruraux, c’est souvent aucun aussi … ça doit s’apprendre d’une manière ou d’une autre, comme ça se retransmet beaucoup moins qu’avant et en reconnaître un, deux ou trois, c’est déjà bien, ne pas trop s’emporter, comme avec les plantes sauvages).

Avant la vidéo, une remarque encore : cultiver du mycélium n’est pas tout, il faut aussi avoir un développement suffisant pour que le champignon fructifie, c’est à dire fasse un pied avec son chapeau (même si la distinction entre les deux n’est pas toujours pertinente). Certains champignons sont strictement symbiotiques / mycorhiziens, c’est à dire qu’ils ne pousseront pas jusqu’au bout, sans avoir un arbre hôte et souvent un hôte de la bonne espèces. Certains champignons, qu’ils soient strictement mycorhiziens ou pas, sont réputés très difficiles ou même impossibles à cultiver ; c’est le cas des morilles. Selon les espèces, le mycélium initial peut apparaître rapidement ou lentement et pour finir, le substrat adéquate dépend des espèces de champignons, aussi.

Cloner un champignon frais sur une gélose — Cultiver les champignons — 27 Octobre 2023


— Édit du 2024-11-18 —

Les lactaires peuvent être intéressants, il ne semble pas y avoir de toxiques mortelles parmi eux, mais certains sont mauvais voir toxiques et attention à ne confondre les lactaires avec d’autres champignons à lamelle et à chapeau éventuellement un peu en creux qui pourraient être mortels. Pour la toxicité, se renseigner quand‑même après avoir précisément identifier l’espèce et la toxicité et variable non seulement selon l’espèce, mais aussi selon les gens, alors avoir goûté un lactaire ou goût bof sans avoir de problème, ne signifie pas que le même lactaire ne sera pas toxique pour quelqu’un(e) d’autre ; et puis si un champignon et bof, il n’y a de toutes manières pas d’intérêt à le récolter, mieux vaut encore du pain ou des légumes. De plus, d’après un commentaire à la vidéo plus bas, le lactaire délicieux serait possiblement mutagène (sans certitude), alors mieux vaut éviter même celui‑ci, pour les femmes enceintes et les jeunes enfants ou mêmes les ados’.

S’ils sont mentionnés, c’est parce qu’il y a une piste intéressante pour les lactaires : les bons lactaires sont tous associés aux pins ; le lactaire salmonicolor (en fait il est orange), un lactaire sans intérêt, est associé aux sapins et un autre, appelé lactaire détestable (son nom dit tout), est associé aux épicéas. Il ne suffit donc pas qu’un lactaire pousse sous un résineux, pour être potentiellement intéressant, il faut que ce soit précisément sous un pin et après l’avoir bien identifié et son arbre hôte aussi.

Ce n’est indiqué que comme un début de piste commode à approfondir, pas pour inviter à être approximatif(ve).

Que les bons lactaires soient associés aux pins, signifie qu’on ne peut pas simplement les cultiver en pot à la maison, … à moins d’arriver à faire grandir un pin dans le même pot et d’avoir assez de place et de lumière pour ça.

Voir et écouter cette vidéo :

Identifier le lactaire délicieux, le lactaire saumon, le lactaire détestable et les différencier — Fab Champi — 11 Novembre 2020


— Édit du 2024-12-25 —

Certaines espèces de champignons, nécessitent un microscope pour être distinguées entre elles : Eléments de mycologie microscopique (siteany78.org) [PDF], 7 Juin 2014.

Sur les champignons, voir aussi ces deux précédents messages importants : Re: Plantes sauvages comestibles et Re: Plantes sauvages comestibles.

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Jeu 31 Oct 2019 10:09
Message Re: Plantes sauvages comestibles
Hibou a écrit : 
Si les coings à maturité sont bien jaunes, alors j’ai trouvé une variété de cognassier arrivant sans problème à maturité dans ma région. Ses fruuits sont plus petits que ceux trouvés l’année dernière, mais bien jaunes en cet fin‑Octobre, alors que ceux de l’année dernière, même si plus gros, étaient toujours plutôt verts à la même période.

L’intérieur aussi, est plus jaune, et plus aromatique également, et moins dur. Cette variété de coings me semble bien meilleure. Crue, la différence est encore plus nette ! (le coings est habituellement immangeable crue)

Ils seront quand‑même comparés à la même variété que l’année dernière, pour être sûr, comme il est possible que je ne m’en souvienne pas assez précisément.

Il faut donc noter que comme avec les pommes, la variété des coings peut faire une différence notable.

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Jeu 31 Oct 2019 19:07
Message Re: Plantes sauvages comestibles
C’est le bon moment pour faire des récoltes d’ortie et les mettre en réserve en attendant le prochain printemps.

Plusieurs places d’ortie refont des nouvelles pousses, et pas seulement les places qui ont été fauchée, aussi des places sauvages.

Certaines places ont refait des pousses avant les autres, et celles‑ci sont déjà en fleurs. Il faut éviter de cueillir les orties en fleurs.

Habituellement, je récolte les orties entières, puis j’en détache les feuilles que je laisse sécher. Je test maintenant la récolte du haut des orties seules, sur deux ou trois rangées de feuilles, que je vais tester et sécher sans séparer les feuilles.

Je l’avais déjà tester une fois en début d’année, mais fraîche, pas séchée. J’avais trouvé que la partie haute du rachis est suffisamment peu dure pour être cuisinée. L’avantage de cette méthode de récolte est d’avoir des feuilles moins souvent abîmées, moins « dures », et de gagner le temps autrement passé à détacher les feuilles une par une aux ciseaux. J’ignore encore comment se comportent les orties quand elles sont récoltées ainsi ; il faudra faire des observations pour le savoir, mais on est trop tard dans l’année pour le planifier, alors ce sera pour l’année prochaine.

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Jeu 31 Oct 2019 19:09
Message Re: Plantes sauvages comestibles
Hibou a écrit : 
Des pousses d’ail des vignes se montrent dans certains prés, en ce moment.

Je n’avais jamais remarqué qu’elle a une période de pousse en automne.

Mais elles sont nettement moins aromatiques qu’au printemps ; ce n’est pas un bon moment pour en récolter. Je vais quand‑même en tester quelques oignons, mais peu et à titre exceptionnel, pour ne pas mettre une colonie d’ail des vignes en péril. Ce genre de récolte devrait être fait surtout ou seulement avec des plants cultivés.

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Jeu 31 Oct 2019 19:30
Message Re: Plantes sauvages comestibles
Hibou a écrit : 
Hibou a écrit : 
Si les coings à maturité sont bien jaunes, alors j’ai trouvé une variété de cognassier arrivant sans problème à maturité dans ma région. Ses fruuits sont plus petits que ceux trouvés l’année dernière, mais bien jaunes en cet fin‑Octobre, alors que ceux de l’année dernière, même si plus gros, étaient toujours plutôt verts à la même période.

L’intérieur aussi, est plus jaune, et plus aromatique également, et moins dur. Cette variété de coings me semble bien meilleure. Crue, la différence est encore plus nette ! (le coings est habituellement immangeable crue)

[…]

Et même un fond acidulé dont je suis assez sûr qu’il n’existait pas avec la variété de l’année dernière.

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Jeu 31 Oct 2019 22:17
Message Re: Plantes sauvages comestibles
Hibou a écrit : 
J’ai re‑testé le galinsoga que je n’avais pas testé depuis deux ans.

Certains témoignages lui prêtent un goût de topinambour ou d’artichaut. Je ne lui trouve personnellement qu’un arôme de topinambour pendant la cuisson. Je ne saurais pas définir le goût (*), mais globalement la sensation laissé par le galinsoga est agréable. La texture de la feuille cuite est nettement fondante, ce qui est exceptionnel pour la feuille d’une astéracée.

[…]

(*) Si c’est un goût d’artichaut, je ne saurais pas le reconnaître.

Dans l’après‑midi, j’ai put lui trouver un goût d’artichaut que j’ai finalement tout de suite reconnu. En fourrage du pain, malgré toujours l’arôme de topinambour, elle a laissé ce goût d’artichaut, mais surtout en bordure de la garniture, moins au milieu, ce qui suggère qu’elle exsude ce goût qui a imprégné la pâte au contact de la garniture. La garniture elle‑même n’avait pas le goût d’artichaut, mais un quelque chose que je ne sais pas définir (peut‑être un léger âcre) qui gâche un peu, qu’il faudrait adoucir. Je dit que le galinsoga exsude ce goût d’artichaut, mais il me semble en partie volatile au moins, parce que je l’ai senti aussi à l’occasion d’un petit rot involontaire Gêné(e) .

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Ven 1 Nov 2019 07:35
Message Re: Plantes sauvages comestibles
Les effets de la brûlure par le latex d’une euphorbe, peuvent survenir jusqu’à 12h après le contact.

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Ven 1 Nov 2019 07:43
Message Re: Plantes sauvages comestibles
Les baies du chèvrefeuille sont toxiques, mais n’entraînent pas de symptômes gravissimes : irritation dût aux saponines et parfois palpitations. Chez les enfants, les symptômes sont les mêmes.

Les chèvrefeuilles sont donc bien moins dangereux pour les enfants que ne le sont les lauriers cerise, ce qui est tant‑mieux, vu la bonne odeur qu’ont les fleurs du chèvrefeuille au printemps.

Il faut juste expliquer aux enfants que les petits fruits rouges du chèvrefeuille ne sont pas des groseilles. Il faut leur faire remarquer l’aspect différent des feuilles.

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Ven 1 Nov 2019 08:44
Message Re: Plantes sauvages comestibles
Une liste de plantes toxiques d’un centre anti‑poison Belge. Le document est riche en images. Certaines plantes ont une page de description, d’autres sont seulement listées avec illustration, à la fin.

Le numéro de téléphone indiqué pour appeler un centre anti‑poison, n’est valable que pour la Belgique !

Voir : Brochure centre antipoison Belge (centreantipoisons.be) [PDF].

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