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Membre balbutiant
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Henri MICHAUX serait mon poète compagnon...
Nous nous sommes rencontrés lors de mes études en la belle ville de Rouen, nous ne nous sommes plus quittés depuis ce fort fort lointain ! J'aimerais vous le présenter, alors j'ouvre ce sujet. Pour l'ouvrir, j'ai pensé à un texte : "Je vous écris d'un pays lointain"... Je l'ai choisi aussi car il est lu (pratiquement dans sa totalité) par Delphine SEYRIG. Et comme j'aime l'idée des liens que l'on tisse (entre les choses, les lieux, les espaces ou les êtres...), je préfère emprunter cette forme qui permet de franchir une distance incroyable en un geste ! https://encrier87.fr/textes/index.php?post/Rencontre-avec-Henri-Michaux-%3A-Je-vous-%C3%A9cris-d-un-pays-lointain-1419 Me partagerez-vous vos ressentis, vos sensations, vos impressions ? J'aimerais beaucoup que vous puissiez le faire, si le cœur vous en dit... 
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Administrateur
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J’ai aimé que le texte s’ouvre sur le Soleil
Ensuite, j’ai cru lire le monde du point de vue d’attendrissants insectes qui vivraient dans les branches des arbres. J’ai bien aimé cette vu sur le monde, même si l’histoire m’a semblé un peu inquiétante à plusieurs moments et que je n’avais pas très envie de ça, l’inquiétude. Mais ça va, la fin est rassurante, même si on y sait pas tout, c’est que c’est leur histoire qui continue (peut‑être seulement qu’elle n’a pas été écrite et puis qu’elle ne le peut pas si elle ne s’achève jamais). |
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Membre balbutiant
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Votre perception est étonnante !
Elle me surprend et me fascine en même temps. Je n'y avais pas pensé, je veux dire à cette vision à hauteur d'insecte... Il est vrai que la remarque sur les lions ou les fourmis prend alors sens ! À hauteur de luciole peut-être ? Non... les lucioles voleraient plus qu'elles courraient... Humpf...  Avez-vous visualisé un insecte en particulier ? Et puis vous avez eu cette si belle et poétique parenthèse : Hibou a écrit : (peut‑être seulement qu’elle n’a pas été écrite et puis qu’elle ne le peut pas si elle ne s’achève jamais).  Édit : MICHAUX est coutumier de ce mélange : lyrisme et "inquiétante étrangeté". Les deux mêlés formant, à mes sens, un équilibre qui, loin d'être repoussant je trouve, donne naissance à une écoute toute particulière de son humanité... Ce n'est pas simple d'être claire, je n'avais jamais mis en mots cet aspect que je me contentais de ressentir ! |
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Administrateur
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Kalistaine a écrit : […] Les deux mêlés formant, à mes sens, un équilibre qui, loin d'être repoussant je trouve, donne naissance à une écoute toute particulière de son humanité...[…] Ou le partage de la vie avec quelqu’un(e) qu’on a envie de réconforter contre soi et d’amener voir comme le Soleil brille, même sous la pluie. |
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