Reconnaissance de l’état Palestinien

Récemment, trois acteurs importants ont annoncé reconnaître l’état Palestinien, au même titre de l’état Israélien : le Canada, la France et le Royaume‑Unis. Le premier ministre actuel, Bayrou, a invité Israël à œuvrer pour sa propre sécurité, en respectant les Palestiniens, mentionnant les récents outrages Israéliens en Palestine : « […] et c'est contraire à la sécurité d'Israël, à laquelle la France est attachée, parce que qui sème la violence, récolte la violence ».

Voir : Le mouvement de reconnaissance d'un État de Palestine «ne s'arrêtera pas», affirme François Bayrou devant l’Assemblée (lefigaro.fr), 20 Mai 2025.

Un état commun pour les deux, aurait put être un espoir, mais le gouvernement Israélien a malheureusement tout saboté, par son nationalisme identitaire. En espérant que cet état Palestinien voit vraiment le jour (après les dégâts de ces derniers temps, comme le blocus de l’aide humanitaire, difficile d’envisager autre chose, une solution avec un pays commun, n’étant plus crédible) et que le temps effacera les blessures. La paix doit être la priorité, en tous les cas.

Dans le passé, la Palestine faisait partie de l’empire Ottoman. Il a été découpé en plusieurs parties par les alliés de la première guerre mondiale (*), prétextant qu’il était allié de l’Allemagne, de l’Autriche‑Hongrie et de la Bulgarie, ce qui a aboutit à la création de la Palestine et du Kurdistan — entre autres, ce dernier n’ayant pas d’existence officielle autant que le premier est très mal reconnu par son voisin. Et là vient une deuxième anecdote intéressante. Les Kurdes sont donc comme les Juifs, une population apatride, quoique ça n’est plus le cas des Juifs depuis le 14 Mai 1948 et ont aussi subit un génocide, eux, pendant l’Irak de Saddam Hussein. Ils sont majoritairement Musulmans, comme les Palestiniens, mais pas seulement, comme on y compte une minorité Chrétienne, entre autres (une minorité Juive aussi ?). Les Kurdes partagent alors un destin similaire, à la fois à celui des Juifs et à la fois à celui des Palestiniens.

(*) En précisant que les Ottomans peuvent éventuellement être considérés comme de précédents colons modérés de ces régions (ils reconnaissaient l’existence des différentes populations, il n’y avait apparemment pas trop de conflits internes), qui étaient toutes auto‑déterminées, mais le découpage fait par les alliés de la seconde guerre mondiale, qui se sont eux‑mêmes comporté en colons, moins modérés, n’a pas restauré la situation d’avant la période Ottomane, créant des problèmes par la suite, dont ceux que connaissent les Kurdes et les Palestiniens aussi finalement (au moins en ne garantissant pas sa sécurité après avoir soutenu la création de son voisin, Israël).

C’est raconté dans la vidéo ci‑dessous. On peut y trouver d’autres similitudes entre les Kurdes et, tantôt les Israéliens, tantôt les Palestiniens. Même si ce n’est plus d’actualité, on peut croire comprendre que les occidentaux ont fait bien plus de mal dans ces régions, que les Ottomans (ou il semble).

Le gros problème des Kurdes : enfin une solution ? — Nota Bene — 19 Mai 2025

Pour rééquilibrer après avoir fait un écart du côté des Kurdes, voici un message revenant sur la situation tout à l’est de la Méditerranée.

En 1948, l’ONU (organisation essentiellement Occidentale), décide le partage de la Palestine entre Arabes et Juifs (par ordre alphabétique), prévoit que 55 % de la Palestine revient aux Juifs, alors que les Juifs représentent environ un tiers de la population de la Palestine (600 000 Juifs et 1 300 000 Palestiniens, à cette époque). On ne saura peut‑être jamais si les Palestiniens auraient mieux accepté le partage s’il avait été plus équitable. Dans ce partage, Jérusalem était une zone internationale, mais elle a été divisée en deux par la suite, avec une moitié Israélienne, appelée Jérusalem‑Ouest et une moitié Palestinienne, appelée Jérusalem‑Est.

Dans ce partage, la Palestine est répartie en deux espaces géographiques, discontinus, raison pour laquelle on parle de la Palestine en mentionnant, tantôt la Bande de Gaza (au sud‑ouest, vers l’Égypte), souvent appelé Gaza tout‑court, tantôt la Cisjordanie (à l’est, vers la Jordanie). Israël bénéficie d’un espace géographique continu.

En 1993, les accords d’Oslo aboutissent à une reconnaissance commune entre Israël et Palestine (par ordre alphabétique), la Palestine étant représentée par une organisation appelée l’OLP. Mais cet accord va être saboté en pratique, par la Droite Israélienne et par le Hamas Palestinien, qui contestent l’accord chacun de leur côté et les conflits continuent en conséquence. Note : alors que l’Union Européenne, au contraire de la france, défend ouvertement autant les Palestiniens qu’elle défend les Israéliens, considère le Hamas comme une organisation terroriste. Comment qualifient‑elle la Droite Israélienne ? Le savoir pourrait être intéressant, mais il y a une différence d’organisation entre les deux : la Hamas fait des attaques surprises, Israël répond de manière disproportionnée avec une armée officiellement reconnue (la plupart des pays du monde en ont une, même si ça devrait pas exister) ; alors on peut comprendre que même si la Droite Israélienne n’est pas moins condamnable que le Hamas, elle ne soit pas considérée comme organisation terroriste, la différence n’étant que technique. Ceci dit, une armée officielle n’est pas exempte d’être accusée de crimes de guerres, ce dont a justement été accusée l’armée Israélienne, à plusieurs reprises.

Même s’il est inacceptable de comparer des chiffres quand il s’agit de ça, il faut noter que pendant tous les conflits entre les deux, il y a systématiquement eu plus de Palestiniens assassinés par Israël d’Israéliens assassinés par la Palestine. La Palestine a toujours été en situation de faiblesse par rapport à Israël, qui a plus bénéficié de soutiens. C’est une des raisons raison pour lesquelles, alors pourtant que les pays Arabes sont eux‑même divisés et connaissent de conflits sociaux internes, cette différence de traitement a favorisé dans une partie de la population Arabe, un rejet des Occidentaux ( « que faites‑vous pour les Palestiniens ? », est un reproche qui revient assez systématiquement). Mais ce n’est pas tout, le Hamas n’est pas moins militariste qu’Israël, c’est aussi que Israël bénéficie d’un bon système de défense passive, qui a été appelé « dome de fer » (un nom pas très joli, mais ce n’est pas le plus important) interceptant les roquettes du Hamas, sans quoi il y aurait peut‑être autant (ou plus ?) d’Israéliens assassinés que de Palestiniens assassinés. Mais malgré ce système de défense passive, ces roquettes qui volent au dessus de leur têtes, provoquent fréquemment la terreur chez les Israéliens qui ne se sentent pas en sécurité (comme on ne se sent par exemple pas en sécurité d’entendre des coups de feu pas loin de soi quand on est dans le bois en période de chasse, même si on sait que les chance d’être victime d’une balle perdue, sont faibles).

Question en marge : il serait intéressant de savoir si un équivalent de ce système de défense passive Israélien, pourrait être installé en Ukraine pour s’y protéger de la Russie ? Il faudrait aussi savoir si ça poserait surtout un problème de financement ou un problème technologique ou autant des deux.

En 2005, Israël se retire de Gaza et le Hamas, l’un des partie qui a saboté les accords d’Oslo, y prend le pouvoir. Note : le Hamas prend la pouvoir à Gaza seulement, pas en Cisjordanie, toujours occupée par Israël. Bien que Israël se retire de Gaza, comme le Hamas y a pris le pouvoir, Israël organise un blocus contre Gaza (un peu à la manière dont l’Occident boycott la Russie après son invasion de la Russie, par défense passive), mais la population de Gaza se retrouve alors otage, à la fois du Hamas et à la fois d’Israël. Pour anecdote, l’Égypte aide régulièrement de l’aide humanitaire à passer outre ce blocus, profitant d’être frontalière avec Gaza.

Ce résumé ne rapporte pas tout, il fait par exemple l’impasse sur les conflits d’accès à l’eau potable et à l’eau pour l’agriculture, sur le statut des Palestiniens vivant en Israël (leur existence justifie qu’il est difficile de parler de volonté d’épuration ethnique de la part d’Israël, une question qui a fait l’actualité récemment), sur l’existence de Juifs, dont des rabbins, anti‑sionistes, sur l’existence d’une partie des Israéliens s’opposant aux colonies en Palestine, sur le sentiment de fraternité d’une partie des Palestiniens avec les Occidentaux (comme on l’a vu après l’attentat du Bataclan à Paris en france), sur la porosité de la frontière entre la Cisjordanie et Israël, etc.

Ces circonstances historiques et contemporaines, sont rappelées dans la vidéo ci‑dessous, bien nuancée.

Cette vidéo t'explique le conflit historique entre Israël et Palestine — Hugo Décrypte — 10 Juin 2021

Israël déclare une guerre à l’Iran, et il se dit que cette guerre était préméditée depuis des années, alors il n’y a pas l’excuse d’une défense contre une agression, et de fait, l’Iran n’a pas agressé Israël, même si le pays à répondu à l’agression, défensivement par une autre agression.

Le justification du gouvernement Israélien, qui répète des mots déjà entendu de la part de ce gouvernement, fait un mauvais écho :


D’après : «Nous avions atteint le point de non-retour» : l’entrée en guerre d’Israël contre l’Iran plonge le Proche-Orient dans l’inconnu (lefigaro.fr), 13 Juin 2025.

Une agression au motif non circonstancié, de menace existentielle, ça fait penser à Poutine, qui se croit menacé partout autour de lui, même quand personne ne va lui chercher des problèmes. Et les mots qui parlent de volonté de détruire toute une population, ne seront jamais excusables.

On peut ne pas être favorable au régime Iranien, mais reste que l’Iran n’avait agressé personne. Si on lui reproche la constitution d’un arsenal nucléaire, alors que les pays qui donnent des leçons, les appliquent à eux‑mêmes : Israël en a un aussi, la france aussi, les États‑Unis aussi, la Chine aussi, etc. Cette accusation est hypocrite au minimum, et de l’abus de pouvoir, possiblement.

Le comportement d’Israël, devient difficilement défendable et la Shoah ne peut pas tout excuser ; au contraire même, elle aurait dut être une leçon invitant au pacifisme. Ceci dit, il faut rappeler qu’Israël, est un état, avec un gouvernement qui ne fait pas nécessairement l’unanimité, ce qu’il ne faut pas confondre avec la population et encore moins avec les Juifs vivant ailleurs dans le monde. L’armée, qui, dans tous les pays où il en existe une, a la fâcheuse tendance à obéir aveuglément à tout et n’importe quoi, est autant responsable que le gouvernement. Reste à savoir si c’est le fait d’engagés volontaires ou de conscrits enrôlés sous la menace, comme c’était le cas en france il n’y pas si longtemps encore.

C’est décevant, je m’attendais à plus de dignité de leur part, mais cette image était déjà largement abîmée par les faits en Palestine, ça n’a pas attendu cette nouvelle agression, contre l’Iran.

On doit toujours rappeler, pour être honnête, qu’il existe par exemple des Israélien(e)s opposé(e)s au colonies, par exemple. Il existe un rejet de la guerre, mais il est modéré, et malheureusement dans l’ensemble, la population Israélienne, est favorable aux guerres. Pourtant, la moitié des Israéliens comprennent que les guerres que lance Netanyahou, sont déclenchées par intérêt personnel, pour maintenir sa position politique.

Quand on voit les dégâts des ripostes Iraniennes en Israël, on croirait voir les dégâts qu’Israël fait en Palestine, excepté qu’en Palestine, c’est encore bien pire, et en Iran aussi. Israël, l’agresseur, fait généralement dix fois plus de dégâts qu’il n’en subit … est‑ce ça qui leur donne un sentiment d’impunité, leur fait croire qu’il peuvent continuer ? L’histoire jugera …

Iels devraient arrêter de se faire passer pour des victimes, surtout qu’iels sont toujours soutenus par la communauté internationale. Il est temps de mettre le passé aux oubliettes et de ranger la paranoïa dans le placard, ça fera du bien à tout le monde, à leurs victimes en premier, parce que ieux aussi, ont le droit à la Paix.

Quoiqu’il en soit, ces guerres sont d’abord celles de Netanyahou, même si les Israélien(e)s sont semble‑t‑il, majoritairement passif(ve)s face à cette agressivité de leur principal dirigeant. C’est justement la question qu’aborde le petit reportage ci‑dessous. On aurait put espérer plus d’humanisme de la part des Israéliens, mais ce n’est pas malheureusement pas le cas et il serait malhonnête de mentir à ce propos.

Note en marge : il n’y aurait pas de terrorisme Palestinien, s’il n’y avait pas eu de colonies en dehors des frontières d’Israël. Certes, les Hébreux sont autant chez eux en Palestine que le sont les Arabes, mais justement, ils ne sont pas les seuls à y être chez eux ; et à l’origine, il y a 2 000 ans et plus, les Hébreux étaient même peut‑être plus Arabes qu’ils ne le croient (à vérifier quand‑même, mais les deux parlent une langue sémite, ce qui doit bien être révélateur de quelque chose).

Les Israéliens face aux guerres de Netanyahou — L'Essentiel du Dessous des Cartes / ARTE — 18 Juin 2025

Et si les Juifs étaient mieux n’importe où dans le monde qu’en Israël ? Et si Israël s’avérait finalement être une malédiction pour les Juifs ?

Les Juifs qui vivent en france par exemple, ne déclarent aucune guerre à personne, ils ne font ça qu’en Israël. Certes, il y a des agressions judéophobes, parfois, mais tout comme il y a des agressions islamophobes (l’islamophobie est même soutenue par l’état, même s’il faut pondérer), des églises sont vandalisées, même si souvent par ignorance ou inconscience de la portée du geste (ex. les tags, les squattes). Ailleurs dans le monde, ils ne sont pas plus victimes de discriminations que n’importe qui d’autre (parce que des « motifs » de discrimination, il y en a à la pelle) et au moins, ils n’y sont pas impliqués dans des abus douteux, comme c’est le cas en Israël.

Israël a été créé comme un abris, pour répondre aux problèmes de sécurité que rencontraient les Juifs (ou les Hébreux en général, si c’était autant ethnique que religieux, comme les deux traits sont souvent confondus), mais il s’avère que ça a été une catastrophe et cette catastrophe a alors été créée par les Occidentaux … du passé, pas du présent, ceux d’après la seconde guerre mondiale, une guerre qui semble se poursuivre là‑bas.

Une information qui ne justifie rien, mais importante quand‑même : il existe des liens entre l’Iran et la Russie de Poutine. Entre autres, la Russie utilise des drones contre les Ukrainiens, et ces drones sont fabriqués en Iran. Aussi, si la couverture médiatique en Iran semble absente des médias, ce n’est pas à cause d’un parti pris des journalistes, c’est que contrairement à en Israël où les journalistes peuvent aller assez librement, en Iran, la liberté de la presse n’existe pas, même si quelques organisations humanitaires y sont tolérées et que celles ci peuvent remonter des informations sur ce qu’il s’y produit.

Voilà que les États‑Unis bombardent l’Iran, selon les vœux d’Israël. On est dans un monde fou. Trump avait pourtant annoncé ne plus vouloir d’intervention Américaine à l’étranger, et préférer un isolement avec le reste du monde, comme initié par sa politique des taxes douanières.

Pour rappel, les États‑Unis et des alliés embarqués sur la base d’un mensonge, avait déjà bombardé l’Irak de Sadam Hussein au motif qu’il possédait des armes de destruction massives, ce qui a été démontré faux plusieurs années après. À l’époque, le président français Jacques Chirac avait eu des doutes et avait refusé de suivre, trouvant les accusations faiblement fondées.

Si l’Iran est vraiment un allié de la Russie, ça ne va pas non‑plus améliorer les relations entre l’Occident et la Russie.

Ce qui est reproché à l’Iran ? D’avoir peut‑être quelques ogives nucléaires, cependant qu’Israël et les États‑Unis (et pas que eux) ont en de grandes quantités. « Faites comme je dis, pas comme je fais ». Comment s’étonner alors, qu’une partie du monde n’ait pas confiance en l’Occident ?

— Édit du 2025-06-23 —

Cette agression des États‑Unis contre l’Iran, qui s’il est coupable, aurait dut avoir droit à un procès en bonnes et dues formes, semble être malheureusement suivie par les médias français au moins, comme si c’était un match de foot, la même attitude que pendant la guerre des États‑Unis contre l’Irak, qui s’est avérée être une agression gratuite, car avec des justification fausses, comme démontré dans les années suivantes.

Il ne faudra pas s’étonner alors, si plusieurs pays Arabes, continuent à afficher et faire sentir leur méfiance envers les pays Occidentaux … (des pays Occidentaux qui se débarrassent de cette culpabilité en se reposant sur la xénophobie populiste favorisée par le marasme social et économique). Ceci dit, la perception de l’Iran par les pays Arabes, est variée, mais dans tous les cas, il y a la crainte d’une incertitude qui laisserait la place à une forme de chaos, même si beaucoup souhaite une transition du régime politique Iranien vers autre chose (le propos n’a jamais été ici, de défendre le régime Iranien, mais de défendre un traitement équitable, un traitement juste). Pour avoir une idée de cette nuance et de ces difficultés, voir la viédo ajoutée plus loin.

Ce possible mépris injustifié envers les pays Arabes, pourrait faire le jeux de la Chine et les pays Occidentaux qui cultive ce mépris, pourrait alors finir par en être victimes en retour de baton. Après l’agression de l’Ukraine par la Russie financée par les Occidentaux, les Occidentaux ne semblent avoir toujours rien compris à la nécessité de la diplomatie et de la justice dans les relations internationales. L’opportunisme, ça finit toujours mal … (un profit économique ou matériel à court terme, mais une dette qui se paie indirectement à plus long terme, entre autre, une méfiance qui se perpétue de génération en génération, participant à un climat pourri).

L’intérêt des États‑Unis serait de défendre sa présence dans les régions à l’ouest de l’Iran, où ils ne sont pas chez eux (ex. personne n’y a participé aux dernières élections Américaines), mais où il y a du pétrole … pour ne pas changer, encore une guerre du pétrole, la vraie raison de ces bombardements.

Sur la position d’un pays du Moyen‑Orient, le Liban (le pays dont le drapeau représente un cèdre), par rapport à l’agression de l’Iran par les États‑Unis et Israël :

Israël et les États‑Unis frappent l'Iran : quelles réactions au Liban ? — France 24 — 23 Juin 2025


Moins partagés sur la question, certains pays Arabes, « ne sont pas mécontents » de ce qu’il se passe actuellement en Iran, parce qu’ils voient l’Iran comme un facteur de risque pour la stabilité de la région. Ça ne justifie pas pour autant les bombardement, comme l’Iran était déjà isolé économiquement ; ce n’était pas la peine d’en rajouter et les États‑Unis n’y seraient pas allé si Israël n’avait pas déclenché une nouvelle guerre, préparée depuis plusieurs années, semble‑t‑il.

François Lenglet : « Le monde arabe a éclaté » — RTL — 23 Juin 2025

Et si cette nouvelle guerre décidée par Israël, servait aussi à Netanyahou à détourner l’attention de la question de la Palestine, qui venait de gagner beaucoup de place dans l’attention mondiale ? (excepté aux États‑Unis)

Si l’héritage sociale toxique des guerres ne parle pas à tous le monde, l’héritage toxique chimique et physique des guerre, est indiscutables. Exemple en france un siècle après la première guerre mondiale, dans la vidéo ci‑dessous. Il s’agit d’armes chimiques, mais toutes les armes perdues, oubliées, cachées, non‑explosées, etc, restent des vestiges dangereux pendant des décennies ou peut‑être même des siècles. Et pourtant, la france est un pays riche, c’est à dire qui avait et a les moyens de faire le ménage nécessaire ; pourtant, il en reste encore. C’est pareil ailleurs dans le monde, même si pas à l’identique.

Obus chimiques : un danger toujours actif — France 3 Hauts-de-France — 22 Juin 2025