Une bonne issue en Syrie grâce aux Russes ?

Ce sujet complète l’autre, « Engagement militaire en Syrie : prudence », mais il est mis à part, parce qu’il n’est plus question de se poser des questions, mais de se décider pour une meilleure issue que celle qui s’annonçait.

Les Russes proposent que les armes Syriennes soit vérifiées et contrôlées par la communauté internationale, et que les armes chimiques trouvées soient détruites. Ceci implique évidement que le président Syrien accepte d’ouvrir ses portes à ces contrôles et à la destruction d’armes qui s’en suivrait.

Je rapporte la source, cite le début et commente après.

La proposition russe d'un contrôle des armes chimiques syriennes sème le trouble (francetvinfo.fr). 9 Septembre 2013.



L’article se pose la question de savoir si c’est une diversion, parce que les États‑Unis se pose cette question.

Personnellement, je ne crois pas que ce soit une diversion, parce que cette idée a des chances d’aboutir si elle n’est pas bloquée (apparemment, elle ne l’est pas).

Elle aurait plusieurs avantages :

• Elle est serait moins agressive que la proposition des États‑Unis, et risquerait beaucoup moins de braquer le président Syrien;
• La Syrie est un allié de la Russie, et le président sera sûrement pré‑disposé pour cette raison à les écouter, et il leur fera sûrement plus confiance qu’aux États‑Unis;
• Elle coupe l’herbe sous les pieds de tous les prétextes, en ciblant seulement et précisément ce qui a servi initialement de prétexte, et cela sans risque de dégâts collatéraux;
• Elle créerait un espace de temps et un espace géographique en Syrie, qui serait plus favorable à la résolution de tous les autres litiges, et pas seulement celui‑là.

En Europe, la proposition est accueillie favorablement par Angela Merkel, qui ne savait pas quoi faire, changeait souvent d’avis pour cette raison et qu’elle n’était pas du tout emballée par l’idée d’une intervention militaire. Elle est bien accueillie par l’Angleterre aussi.

Deux autres bons accueils importants sont celui de l’ONU (ça c’est très bon), qui apparemment n’attendait que l’opportunité d’une proposition de ce genre, et même favorablement commenté (mais sans approbation) par Obama lui‑même sur CNN.

Autour du sujet de la proposition Russe pour résoudre la querelle sur les armes chimiques, un article qui raconte comment ce n’est pas la première fois que les Russes tentent d’être des pacificateurs du monde, et comment ils ont été trahis dans cette démarche par le passé, et comment le plus grand obstacle à la paix dans le monde, n’a pas toujours été les Russes, mais parfois les États‑Unis plus que les Russes.

Ça date d’il y a un an, mais ça peu aider à évaluer l’actualité et cette proposition Russe : Syrie : pourquoi la Russie ne coopère pas avec les Occidentaux (nouvelobs.com). Août 2012.

En gros, on aurait tord de n’avoir de la Russie, que l’image de va‑t‑en‑guerre qu’on en a chez nous, et ils ne sont pas désintéressés par l’idée d’une stabilité mondiale, et sans ingérence (ils sont très portés sur la question de l’ingérence, mais ça n’est pas dit dans cet article), c’est à dire pas une stabilité illusoire et les uns imposent leurs volonté aux autres, mais une vraie paix d’états dépendant ou indépendants, selon leurs grès.

Ça ne veut pas non‑plus dire que la Russie est un ange, il existe aussi un dangereux nationalisme en Russie, ça veut seulement dire qu’il existe des raisons de leurs faire confiance et de les laisser prendre une place dans les processus de paix dans le monde, dont le cas présent.

Très intéressant Ô !

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Cela est sans doute un reste des craintes de l'ancienne puissance du pacte de Varsovie. Moins importante depuis, la Russie possède encore une armée colossale. leur politique reste assez opposé à l'influence US.

Concernant la Syrie, leur proposition retiens l'attention, elle est sensée, j'espère vraiment qu'elle aboutira!

à +

Espérons en effet. . .
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La Russie étant un pays très raciste, j’avais cru comprendre que Poutine cautionnait l’incident, d’autant que le bruit court qu’il parlerait d’Obama en privé en utilisant un terme Russe équivalent à « nègre ». Mais il n’en est rien, et la Russie semble même embarrassée par l’incident.


Copie d’écran du photo‑montage raciste posté sur un compte Tweeter Russe :



L’image émanerait des États‑Unis, avant d’avoir été utilisé en Russie.

La page rapportant l’insulte : Une députée russe publie un photomontage d'Obama: l'ambassade US répond par une citation (rian.ru).



Le bruit qui court au sujet de l’emploi du mot « nègre », de la part de Poutine pour parler d’Obama, reste en suspend, mais ce n’est peut‑être qu’une rumeur ou un racisme larvé que Poutine tente au moins de dissimulé en publique, ce qui serait moins grave que s’il l’affichait, car cela montrerait qu’il est conscient que ça n’est pas tolérable pour un chef d’état en relation avec un autre chef d’état de l’insulter de cette manière. Ce n’est qu’un hypothèse, sur ce qui n’est peut‑être qu’une rumeur.

Erratum à propos du message plus haut que je vais corriger : la Russie ne cautionne pas l’image raciste envers Obama.

Voilà, c’est corrigé. J’espère que le nombre de gens qui auront lu le message erroné n’est pas important .

Rapporté par un journal Marocain, mais en français, la Russie accuserait l’ONU d’avoir un biais contre el‑Assad. La Russie aurait sans‑doute préféré que l’ONU disculpe Assad. C’est surtout la Russie qui montre peut‑être un biais envers son allié Syrien.

Ça montre que la Russie joue un jeux aussi, mais ce ça ne rend pas caduque la proposition Russe non‑plus, qui est toujours en chemin. Il est évident qu’il ne faut pas faire d’angélisme avec la Russie, et cette complainte de la Russie le rappel…

Voir : Moscou accuse les inspecteurs de l’Onu de « parti pris » (lematin.ma). 18 Septembre 2013.

Hier soir au "Journal parlé" de 19 heures, France-Inter annonçait que
la Russie allait fournir à l'ONU les preuve de la responsabilité des rebelles
jihadistes dans l'utilisation des armes chimiques.

Attendons donc !