À l'horizon du trou noir et dans son coeur

Tu confond peut être trou noir et trou de ver, le trou de ver est un objet hypothétique issu des propriétés de l'espace-temps. Il formerait un raccourci à travers l'espace-temps.

Les deux seraient liés d’après cette théorie spéculative, avec un trou noir à un bout et un trou de ver à l’autre bout.

Pour l’instant, aucun trou de ver n’a jamais été observé, et ils ne découlent pas directement des lois de la physique connue, contrairement aux trous noirs, qui eux, étaient prédits.

L’avenir dira peut‑être le contraire ; au moins pour l’instant, les trous de vers n’ont pas d’existence connue et l’idée de passer d’un trou noir à un trou de ver dans un tunnel qui les relierait, c’est une théorie encore plus spéculative.

Voir aussi, qui y ressemble, cette vidéo représentant l’environnement à mesure qu’on approche de la vitesse de la lumière : Re: Voyage relativiste, message du 26 Mars 2015.

Dans le reportage plus bas, est souligné l’existence d’un horizon interne en plus de l’horizon externe. Cet horizon interne existe si le trou noir est en rotation. Je crois comprendre que ça ne se produit qu’avec les trous noirs assez grands.

Des choses peuvent encore s’échapper, même si elles ont franchit l’horizon externe, mais pas l’horizon interne. Mais ce qui s’en échappe, « n’est plus rien », c’est de l’énergie et des particules. Ce flux de particules et d’énergie renvoyé à l’extérieur, par delà l’horizon externe, est en fait ce qui est à l’origine de l’hypothèse des trous blancs.

Ce phénomène ne doit pas être confondu avec le rayonnement de Hawking, l’hypothèse qui prédit l’évaporation très lente des trous noirs ; c’est autre chose.

Mysteries Of The Universe: Black Holes — BBC Documentary — 2015

À vérifier, je rapporte quand‑même : la taille d’un trou noir typique, tourne autour de 30 Km de diamètre.

Une courte animation du magazine Sciences & Avenir, expliquant le pourquoi de la forme lumineuse visible autour d’un trou noir d’un point de vue éloigné — la lumière comme celle que l’on voit autour du trou noir dans le film Interstellar, qui est d’ailleurs une représentation réaliste.

Une nouvelle vision du trou noir — Sciences & Avenir

La première image d’un trou noir a été annoncée le mois dernier, en Avril 2019. C’est une image dans le domaine des ondes radio à partir de données captées en 2017. Il aura fallut un peu plus d’un an pour reconstitué l’image.

Le premier trou noir imagé aura été celui du cœur de la galaxie M87 (Messier 87), la plus grande galaxie de l’amas de galaxies dans lequel se trouve la notre. Plus tard, peut‑être dans le courant de cette année, ce sera au tour du trou noir du cœur de notre galaxie, d’être imagé.

L’image du trou noir de M87, est visible et expliquée dans la vidéo ci‑dessous.

La première image d'un trou noir — Hugo Lisoir — 2019

Voir aussi : Corps‑noirs et trous‑noirs, en général. Le message du 26 Juillet 2022, aurait peut‑être plutôt dût être posté ici.

Dans un trou noir, l’espace devient du temps, le temps devient de l’espace, et l’espace s’écoule inexorablement comme le temps qu’il était.

L’espace à l’intérieur d’un trou noir, est plus vaste qu’à l’extérieur. La cabine téléphonique du Docteur Who est alors peut‑être un trou noir. C’est au point où l’espace à l’intérieur d’un trou noir dans lequel assez de temps s’est engloutit, peut être plus grand que l’Univers observable.

Dans un trou noir de Kerr, la singularité centrale a la forme d’un anneau et il est possible en théorie de passer à travers cet anneau ; aux environs de cet anneau, se trouve peut‑être une multitude d’univers, certains avec des gravité attractives et d’autres avec des gravités répulsives, mais sans certitude, comme il n’est pas certain que ces propriétés ne soient pas que des artefacts mathématiques. Les trous noirs de Kerr, sont des trous noirs en rotation, de loin les plus courants, l’absence de rotation étant peu probable. Les trous noirs sans rotation, plus théoriques que pratiques, s’appellent des trous noirs de Schwarzschild.

Ces notes sont tirées de la conférence ci‑dessous, d’un certain Aurélien Barrau, physicien‑poète.

Note en marge : il rappel, ce qui a déjà été mentionné, que si les trous noirs s’évaporent, c’est parce qu’ils absorbent une partie des particules des paires de particules que le « vide » crée spontanément.

Trous noirs et gravitation quantique par Aurélien Barrau — Ciel & Espace — 31 Août 2022