Blessés et morts dans la police et la gendarmerie, en hausse en france

C’est probablement un mauvais signe que la société devient de plus en plus violente. Dans la police autant que dans la gendarmerie, le nombre de blessés et de morts sont en hausses.

Ce sont des chiffres pour 2018, l’année 2019 n’étant pas encore terminée : police et gendarmerie confondues, ont déploré 10 790 agents blessés et 25 agents tués. des hausses à deux chiffres par rapport à 2017, autant pour la police que la gendarmerie. La plus forte hausse des blessés, est dans la police : 60 % de plus qu’en 2017. La plus forte hausses des tués est dans la gendarmerie, qui n’en avait déploré aucun en 2017.

Ça ne va pas plaire de le dire, mais je crois qu’ils subissent plus la violence que les manifestants, bien que ces chiffres ne s’expliquent pas que par les manifestations.

Personnellement, j’y vois un signe pas rassurant pour l’avenir ; à moins que ça ne soit exceptionnel et que ça n’indique pas une tendance sur le long terme.

Pour des chiffres plus détaillés, voir : Le nombre de policiers et gendarmes blessés en mission augmente de 15 % en 2018 (msn.com), Novembre 2019.

Un signe similaire, est celui des maires qui ont adressé une lettre ouverte à Macron, une lettre dans laquelle ils s’inquiètent de l’augmentation des actes d’incivilités et de délinquances, qu’ils associent à l’aggravation des tensions sociales : Incivilités : le « cri d’alarme » des maires de petites et moyennes communes à Emmanuel Macron (msn.com), Novembre 2019.

Les agressions visant les pompiers aussi, sont en hausse : Les agressions contre les pompiers se sont multipliées en 2018 (msn.com), Décembre 2019.

Les pompiers subissent 7 agression pour 10 000 interventions en moyenne. C’est heureusement « peu », mais totalement incompréhensible, vu qu’ils interviennent pour secourir. La hausse est de 21 % en moyenne, elle est plus élevée à Paris qu’en moyenne, avec 48 %. La hausse est continue depuis dix ans au moins. Ça aussi, ça trahit un mauvais climat social.

Voir aussi : Un livreur de pizza victime d’un guet‑apens : pas une première.