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Bavard impénitent
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zen a écrit : 
C'est du réalisme mon cher, je bosse ce week-end.
En fait, je fais du " handicap-sitting " en ce moment et au moins jusqu'à demain en fin d'après-midi. Bon, là c'est cool mais c'est bientôt l'heure du "rush". Hihihi!


Bonsoir ou bonjour zen, qu'est ce le handicap-sitting? Yeux au ciel avec le sourire
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zen
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Hahaha! Un mot que j'ai inventé ! Hahaha!
C'est du baby-sitting pour handicapés. Hihihi!
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Bavard impénitent
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zen a écrit : 
:lol: Un mot que j'ai inventé ! Hahaha!
C'est du baby-sitting pour handicapés. Hihihi!


Tu as un grand coeur, je trouve cela généreux de ta part de t'occuper d'enfants handicapés, moi j'ai travaillé quelque temps dans un centre de loisirs, où il y avait un autiste et une petite fille en fauteuil roulant.

Je n'ai pas réussi à intéresser l'enfant autiste au travail de l'argile, il était trop renfermé dans son monde, et je ne connaissais pas les techniques pour le connecter avec la réalité, c'était frustrant, très peu de communication.
Par contre la petite fille en fauteuil roulant a participé à un spectacle de marionnette, on a construit le décors et les marionnettes avec plusieurs enfants, puis on a inventer une histoire et quand ils ont a joué le spectacle de marionnettes, elle avait le premier rôle celui d'un vampire malicieux, et elle c'est beaucoup amusée, ainsi que les autres enfants, j'étais ravie. Grand sourire
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zen
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Ce ne sont pas des enfants mais des adultes handicapés. Bon, OK, dans leur tête ils ne sont pas adultes. Hihihi!

Mais dis moi, s'occuper d'enfants n'est pas toujours facile non plus et si ils voient que tu ne les aimes pas, ils ne te loupent pas eux ! Les handicapés mentaux au moins ils ne cherchent pas à comprendre, c'est plus facile. Hahaha!
Si ça peut te rassurer, occuper un autiste et le ramener un peu dans notre monde est extrêmement difficile. En plus ils n'aiment pas qu'on les touche, il faut donc attirer leur attention autrement. Genre avec des bruits bizarres mais qui ne font pas peur par exemple. Mais même un fois que tu as sont attention, ce n'est pas dit que tu l'auras longtemps et encore moins que tu vas pouvoir lui faire faire ce que tu veux. C'est une maladie vraiment très difficile, surtout pour les parents.
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Bavard impénitent
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zen a écrit : 
Ce ne sont pas des enfants mais des adultes handicapés. Bon, OK, dans leur tête ils ne sont pas adultes. Hihihi!

Mais dis moi, s'occuper d'enfants n'est pas toujours facile non plus et si ils voient que tu ne les aimes pas, ils ne te loupent pas eux ! Les handicapés mentaux au moins ils ne cherchent pas à comprendre, c'est plus facile. Hahaha!
Si ça peut te rassurer, occuper un autiste et le ramener un peu dans notre monde est extrêmement difficile. En plus ils n'aiment pas qu'on les touche, il faut donc attirer leur attention autrement. Genre avec des bruits bizarres mais qui ne font pas peur par exemple. Mais même un fois que tu as sont attention, ce n'est pas dit que tu l'auras longtemps et encore moins que tu vas pouvoir lui faire faire ce que tu veux. C'est une maladie vraiment très difficile, surtout pour les parents.


Je te conseille un joli livre qui parle d'un enfant atypique, peut être que tu l'as déjà lu Hmmm!

Howard Buten – Quand j’avais cinq ans je m’ai tué
Par : L. Glassmann

Psychologue, artiste et clown Howard Buten est un spécialiste de la psychologie enfantine et un grand amateur de littérature. Il conjugue ses passions et compétences en écrivant en 1981 « Quand j’avais cinq ans je m’ai tué », qui raconte l’histoire d’un petit garçon confronté à un monde adulte qu’il ne comprend pas encore.

Le narrateur de l’histoire est le petit Gil qui décrit avec ses mots, ses aventures, et ses sentiments, sa vision du monde. Un langage authentique, brut, familier qui place le lecteur dans une ambiance troublante et émouvante. Entre rire et larmes, le jeune Gil dit tout ce qui lui passe par la tête mais reste muet sur la situation initiale qui l’a placé dans un centre spécialisé pour enfants perturbés. L’intrigue réside dans le fait que tout comme ce petit garçon, le lecteur ne comprend pas ce qui lui est reproché, il va donc à travers les yeux et les pensées de Gil déchiffrer le monde « des grands ». Un livre tout public qui replongera tous les lecteurs dans l’enfance tout en lui soumettant une reflexion sur la place d’un enfant dans une situation qui le dépasse.

Un monsieur vraiment formidable, il monte aussi de temps à autre sur scène, en se transformant en clown.

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Howard Buten (né en 1950 à Détroit, Michigan) est un psychologue clinicien et un écrivain américain, il s'intéresse au monde des enfants autistes.

Howard Buten est tour à tour : clown, psychologue, danseur, musicien et romancier...

Son activité artistique s'est dévoilée par la création du clown Buffo : Ce personnage de clown muet rappelant vaguement le personnage que crée autrefois le mime Marceau s’est construit au fil des années. Buffo fut créé en 1973 aux États-Unis, par des improvisations jouées en public.
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zen
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Je ne l'ai jamais lu mais j'en ai vaguement entendu parler. Très vaguement en fait vu que je ne savais pas de quoi il parlait. Hihihi! Merci pour le résumé.
Je n'ai pas vraiment le temps de lire pour le moment mais je retiens l'idée.
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Bavard impénitent
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De rien Hihihi!

Un autre livre très sympa sur le sujet de l'enfant handicapé (maladie asperger)

Le Bizarre Incident du chien pendant la nuit
de Mark Haddon

Résumé du livre

Christopher a quinze ans et une formidable mémoire photographique. Il pige tout en mathématiques. Tout en sciences. Du premier coup. Ce qu'il ne comprend pas, mais alors pas du tout, ce sont les autres êtres humains. Car Christopher est autiste. Lorsque l'adolescent découvre le chien de son voisin, Wellington, gisant mort sur le pas de la porte, cette vision crée un déclic en lui : il décide de mener l'enquête et même d'écrire une nouvelle sur cette enquête.

Ce roman a reçu le prix Whitebread du meilleur livre de l'année 2003, le principal prix littéraire anglais, après le Booker Prize. Paru en avril 2003.
Précieux admirateur

Au sujet de ce roman, le romancier Douglas Kennedy a déclaré : 'D' une inventivité brillante... ce n'est pas seulement le roman le plus original quej'ai lu depuis des années, c'est surtout l'un des meilleurs'.

Avis de ptitnine La note : 3/5
On nous annonce une enquête policière autour du meurtre d'un chien mais en réalité ce n'est qu'un prétexte. Ce qu'on peut retenir, c'est la manière qu'a un enfant handicapé de perçevoir la vie, le monde et comment, il peut être excellent dans des domaines comme les maths. La question que je me pose est comment l'auteur a t-il su si bien se mettre dans la peau d'un enfant handicapé ?

Et voilou Zen quelques conseils de lectoures Hmmm!

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Bavard impénitent
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...oups un petit dernier, mon préféré,

L’Enfant bleu
d'Henry Bauchau
[Littérature française XXIe]

Résumé du livre

Dans le Paris des années 70, Véronique, est psychothérapeute dans un 'hôpital de jour' qui accueille des enfants perturbés. Parmi eux, Orion, âgé de 13 ans, est psychotique et fait des crises très fréquentes. Intriguée par son imagination et sa capacité à entrer dans les histoires qu'elle lui raconte, Véronique tente de le libérer de ses démons en l'amenant vers le dessin et la sculpture où il semble avoir du talent et des facilités.

Sa propre expérience
Henry Bauchau, ayant travaillé dans un hôpital d'adolescents psychotiques verse beaucoup de son expérience de la psychose et de l'analyse dans ce roman, qui aborde les thèmes de la folie, de la souffrance, du chaos mental et de l'art brut.

L' avis des lecteurs
Avis de geneb La note : 5/5
D'Henry Bauchau, j'avais lu déjà plusieurs romans que j'avais tous appréciés... C'est donc tout naturellement que j'ai entamé 'L'enfant bleu'. J'ai senti comme Orion avait mal, avait besoin d'être aimé, avait besoin qu'on reconnaisse ses angoisses. La douceur, la présence bienveillante et la persévérance de Véronique, la psycho-prof un peu docteur l'amènent petit à petit à avoir confiance en lui, à se libérer de ses angoisses par l'art. Cheminement difficile, pour l'un comme pour l'autre... Mais quelle intensité!

Avis de changil La note : 5/5
'L'enfant bleu' est un livre indispensable à qui veut apprendre, par exemple, l'esprit de tolérance. Il m'a fait entrer dans un univers à la fois proche et étranger: celui des handicapés. J'ai été très émue par l'histoire d'Orion, par son intelligence et sa sensibilité. Emue aussi par l'attitude, toute de générosité, de Véronique et de Vasco. Ce «roman», qui doit probablement beaucoup à la réalité vécue par l'auteur, est enfin très intéressant par son écriture: le style de l'enfant est en effet d'une inventivité étourdissante. Ceux qui sont «autres» ont tout à nous apprendre. Voilà ce que l'on peut dire au moment où l'on parvient – avec regret – au terme de ce livre superbe à tous égards: style, regard, humanité. En vérité,j'ai eu tant de peine à quitter Orion et ses «amis» que je vais le relire une deuxième fois.Les extraits de "L’Enfant bleu"

Morceau choisi
En arrivant je vois, affiché sur le mur par le professeur d'art, un dessin qui m'enchante et s'accorde à la détresse bien cachée quej'éprouve. C'est une très petite île, une île bleue, entourée de sable blond et couverte seulement de quelques palmiers. Cette île, son ciel, sa lumière, sa minuscule solitude protégée par une mer chaude expriment le désir, la douleur d'un coeur blessé. Le dessin naïf, d'une manière fruste, toute pénétrée [... ]

Vraiment un belle histoire émouvante et pleine d'humanité. Hmmm!
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zen
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Merci madame.
Comme je l'ai dit, en ce moment je n'ai pas le temps de lire et je ressens plus le besoin de créer que de lire. J'utilise donc mon temps libre à faire du scrap (pour le moment) et écrire un peu ici.
Quand je n'aurais plus ce besoin de créer, je pourrais lire.
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Bavard impénitent
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zen a écrit : 
Merci madame.
Comme je l'ai dit, en ce moment je n'ai pas le temps de lire et je ressens plus le besoin de créer que de lire. J'utilise donc mon temps libre à faire du scrap (pour le moment) et écrire un peu ici.
Quand je n'aurais plus ce besoin de créer, je pourrais lire.



Qu'est ce le scrap? Gné ?!
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