Est-il préférable de croire, d'espérer, ou de douter ?

Est-il préférable de croire, d'espérer, ou de douter ?

Pas évident de se faire une idée de la question au sens général. Habituellement, on se pose ce genre de question à propos de quelque chose en particulier.

Tu pensais à quelque chose en particulier ? C’est quelque chose en particulier qui a éveillé chez toi cette question ?

Ce qui me chatouille, c’est que la formulation de la question suggère qu’on puisse faire une disjonction; alors que spontanément, je dirais que Croire et Douter son nécessairement liés, parce que douter, c’est ne pas croire, et croire, c’est ne pas douter (1), et ce n'est pas une opinion, c’est dans le sens usuel des mots, tout comme froid, c’est quand ce n'est pas chaud, et chaud, c’est quand ce n'est pas froid (2).

1) Juste que tout n'est pas noir ou blanc, et qu’on peut avoir les deux simultanément, à divers degrés.

2) Il y aurait quelque chose à dire à ce sujet, à propos du fait avéré que le froid et le chaud, ne sont pas comparables. Le froid, c’est l’absence de chaleur, mais la chaleur, ce n'est pas l’absence de froid. Ce n'est pas une opinion, c’est un fait de la physique. Serait-il possible qu’il en aille de même avec Douter vs Croire ? Et que un seul des deux définirait aussi l’autre ?

Espérer est dans une autre catégorie, ou alors si on parle de Croire et Douter, et de Espérer, il faudrait parler aussi de Désespérer. Mais pour en rester aux seuls terme de la question, et parler de Espérer dans ce contexte, je dirais que l’Espoir ou le Désespoir, sont fondées par des Croyances et des Doutes.


C’est plus une question de relation sémantique, qu’une question philosophique. Mais ça peut être rangé dans la philosophie aussi.


Voilà. Suivant(e)… Qui c’est qui veut essayer de s’y coller aussi ?

Non, promis.



Reconnais que dans les deux cas on se brûle, curieux non ?

J'adore !

Je suis du même avis que Hibou : croire et douter ne sont pas antinomiques. Quant à l'espoir et le doute, ils sont indissociables. La nature humaine est ainsi faite qu'elle alterne les contraires, les inverses.
On peut croire en Dieu en doutant qu'il puisse venir en aide à l'humanité.
On peut espérer trouver l'amour en doutant de ses capacités à aimer.

Il est bien sûr préférable d'être dans un dynamique de l'espoir que dans le doute systématique, mais douter est humain. C'est un signe d'ouverture, de réflexion, de remise en question et en cause. Qui ne doute de rien vit dans l'ignorance ou l'illusion...

Faut-il choisir? Sinon, je suis moi même plus souvent dans une dynamique de doute que de croyances (aveugle?) Je sais, ce n'est pas très sympathique. Je ne sais pas ce qui est préférable. Un peu de tout, comme dans un buffet chinois?

Bon moi je me pose pas de questions philosophique je suis assez carrée sur cette question là.

Je préfère très clairement espérer, pour moi c'est positif, dynamique alors que les deux autres sont soit négatif soit calme au combien calme.

C'est là un sujet passionnant, mais au vu des déviances possibles (et déjà engagées quand par exemple il a été question de chaud et de froid) je préfère m'abstenir.

Pour la gouverne de hibou, ce sujet peut bien être placé dans la catégorie qu'il lui plaira, mon égo n'en souffrira pas.

Véronique, ma chérie, espérer...dans le sens que tu lui donnes, c'est pas un peu courir après la carotte sans jamais (vouloir) l'atteindre ? Ça me rappelle les pensées de Pascal.

...ou bien un âne, mais comme je te connais je ne me le permettrais jamais !