Jardinage : supports de culture et cultures

Je m’étais trompé de nom, je pensais aux œillets des Chartreux. C’est la même famille que les silènes, mais avec des feuilles fines et sans gros renflement derrière la corolle. Les deux corolles se ressemblent beaucoup, mais pas le reste. Le silène rouge ferait plus d’ombre que l’œillet des Chartreux.

Les graines de certaines espèces, semblent faire deux pousses au lieu d’une seule.

C’est le cas au moins de la coriandre, du cumin de Malte et de la tétragone cornue.

Je l’avais déjà observé l’année dernière sur la tétragone. C’est plus prononcé avec la coriandre et la tétragone qu’avec le cumin.

Pour la tétragone, les graines sont tellement grosses qu’elles font penser à de petit fruit pouvant contenir plusieurs graines. Ça pourrait être une explication. Ce serait crédible aussi pour la coriandre, dont la graine est bien plus petite, mais pas si petite. Pour le cumin, c’est plus difficile à expliquer, à moins que ce ne soit des graines collées deux à deux.

Il avait été rapporté que les graines de mauves, sont souvent perforées d’un minuscule petit trou, probablement fait par une larve.

Lié ou pas, le taux de levé des graines de mauve, est faible, même si elles ont vite levé. Sur 24 graines, seulement 5 pousses sont apparues, qui sont assez grandes pour ne pas espérer un simple retard de germination des autres graines. En fait, c’est même sûrement un peu plus que 24 graines, comme il arrive souvent qu’elles se détachent mal et que plusieurs restent collées entre elles (les graines sont initialement collées ensemble en cercle).

Au mieux le taux de levé des graines est de un cinquième environ.

Comme le taux de levé est faible, mieux vaudrait peut‑être alors semer directement les « petits fromages » au lieu des graines séparées. Mais, cependant sans certitudes, il y avait eu suspicion l’année dernière, que les graines qui se détachent mal, germe moins bien, ce qui ferait du semis des « fromageons », une mauvaise idée.

Les graines de certaines espèces, s’accommodent mal d’une levée en surface.

C’est le cas au moins du tournesol et du navet.

Les graines font apparaître un germe, parfois avant le germe portant la seule ou les deux feuilles initiales. S’il se trouve que ce germe de racine est à l’air, généralement il descent de lui‑même vers le bas pour aller dans la terre. Ça ne semble pas se passer ainsi avec le navet : le germe de racine court en surface au lieu de chercher à descendre. Comme le germe portant les deux feuilles initiales a un plus gros diamètre que le germe de la racine, les pousses ont une allure étrange. Encore plus étrange avec le tournesol : un germe de racine apparu à l’air, au lieu de chercher à descendre, a fait une crosse vers le haut.

Ça ne dit pas ce que sera le reste du mois, mais la première semaine d’Avril semble s’annoncer sèche.

Certaines lamiacées aromatiques, au moins le thym et la romarin, secrète des substances herbicides empêchant l’installation des espèces concurrentes. Il faut donc prévoir un minimum d’espace entre deux zones de ces aromatiques quand elles sont d’espèces différentes. Aucune idée de quelle est la distance jusqu’à laquelle l’effet se produit.

Au minimum, il ne faut pas les mélanger ensemble.

Les composés sécrétés ne le sont pas seulement dans le sol, dans l’air aussi.

Le colza transplanté (ce qui normalement ne se fait pas), semble avoir des débuts de bouton floraux sur au moins un pied. Ça me semble tôt, peut‑être est‑ce un effet du stress de la transplantation. Il faudrait vérifier dans les champs de colza, pour comparer.

Dans une terre caillouteuse, on peut penser à ramasser les cailloux au râteau. L’idée semble évidente, mais ne résiste pas à la pratique. L’espacement entre les dents des râteaux fait qu’on ratisse de la terre en même temps, surtout si elle contient des débris végétaux et de plus, on ramasse des petits blocs de terre compacte avec les cailloux. La passage du râteau ne suffit pas à émietter ces blocs.

Il existe un outil spécialisé pour le ramassage des cailloux, ressemblant à une pelle dont le fer est une sorte de tamis. Mais cet outil qui ne peut pas être trouvé en grande surface de jardinage, est cher, trop pour le peu de garanti qu’il offre, comme il n’est pas certain que ne se pose pas là aussi, le problème de ramasser des petits blocs de terre avec les cailloux.

Un croc à fumier permet plus facilement d’émietter sans excessivement ratisser, mais l’espace entre les dents empêche de ramasser les cailloux. Cependant, en émiettant la terre tout en la ratissant juste ce qu’il faut, il fait mieux ressortir les cailloux qui sont alors assez souvent dégagés de leur éventuelle enveloppe de terre.

Les grosses larves blanc légèrement jaunâtre, souvent recroquevillées sur elles‑mêmes, que l’on peut voir dans le sol en bêchant au printemps, sont éventuellement des larves de hanneton. Si des racines comme les carottes ont été perforées, grignotées, l’année précédente, alors ça confirme la présence des larves de hanneton.

D’après la page liée plus bas, les larves de hanneton passent deux années consécutives dans le sol. Il faudrait en tenir compte pour les rotations. J’ignore si les larves de hannetons s’attaquent aux racines des céréales, amarantes, quinoa ou autre. Je n’ai remarqué ces perforations que sur les carottes et les betteraves.

Toujours d’après la même page, un bon moyen de limiter la présence des hannetons, est un binage fréquent, ce qui peut sembler contradictoire, comme la larve du hanneton apprécie les terres meubles.

Il existe d’autres grosses larves blanches assez similaires, qui ne sont pas celles du hanneton et qui ne posent pas de problèmes.

Voir : Ver blanc ou larve de hanneton (gerbeaud.com).

Finalement, c’est normal. Alors le colza est comme le radis fourrager, il continue à grandir après avoir commencé à fleurir.

Ce ne sont actuellement encore que des bourgeons floraux, évidemment pas des fleurs.

Comme le colza s’avère bisannuel, cette année il sera semé début‑Septembre, si la place est libérée à ce moment là, sinon un peu plus tard.