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Le féminisme
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Dim 14 Aoû 2011 10:42
Message Re: Le féminisme
Je ne suis pas d'accord avec toi.

Déjà je ne pense pas qu'il y ait un seul féminisme. Entre le féminisme universaliste et le féminisme différentialiste, il y a de profonds désaccords. Si le second peut dévier vers des attitudes que l'on peut sans doute qualifier de sexistes dans leurs excès, l'accusation me semble plus difficile à faire envers le premier. Accuser de sexisme un mouvement aussi complexe simplement à cause de son étiquette, c'est à mes yeux un peu « léger ».

Ensuite, je noterais que, malheureusement, les mots sont souvent imparfaits. Tu prends exemple du mot anti-racisme mais il est à mon sens bien peu pertinent ! Si l'on définit le racisme comme la déclaration de la supériorité d'une race sur une autre (je pense que c'est une définition minimale sur laquelle on peut être d'accord), alors l'anti-racisme, au sens strict, n'est que la position contraire : il n'y a pas supériorité d'une race sur une autre. Mais le terme en lui-même ne dénie aucunement l'existence de « races », alors que cette idée est une des bases de la plupart des anti-racistes. On a donc un terme qui s'appuie entièrement sur un concept qu'il veut pourtant nier ! Un « bon » terme devrait éviter de réutiliser les concepts de ses « ennemis » ; le préfixe anti- démontre qu'on n'est pas sur la même position idéologique, mais n'a pas la force d'attaquer les ressorts même de l'idéologie adverses. En toute rigueur il devrait plutôt se nommer « humanisme » (sauf pour les anti-racistes qui ne rejettent pas la notion même de race).

Enfin, je pense qu'on ne peut totalement dépouiller les mots de leur histoire. Les combats féministes, du XVIIIe jusqu'au XXe, ont bien défendu le droit des femmes en priorité, ce qui n'est guère surprenant puisque, il ne faudrait tout de même pas l'oublier, ce sont bien elles qui sont en position dominée (en vrac, au cours de ces siècles : sous-représentation dans l'espace politique, inégalités juridiques, inégalités financières, déséquilibre des tâches domestiques, etc.) Penser, comme c'est mon cas, que le combat féministe libère autant l'homme que la femme ne revient pas à « égaliser » ou à « moyenniser » les difficultés politiques ou sociales auxquelles femmes et hommes sont confrontés, et qui ne sont de même importance (je suis convaincu qu'au quotidien une femme à bien plus d'obstacles à franchir qu'un homme. Cf. le blog « vie de meuf » par exemple). C'est la raison pour laquelle je ne vois aucun soucis à me positionner derrière une étiquette qui semble, a priori, ne concerner que les femmes. S'arrêter à cette étiquette, c'est s'arrêter à la surface des choses.
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Dim 14 Aoû 2011 14:46
Message Re: Le féminisme
Réponse rapide, sans trop m’exposer.

Marie-Lou a écrit : 
Déjà je ne pense pas qu'il y ait un seul féminisme. Entre le féminisme universaliste et le féminisme différentialiste, il y a de profonds désaccords. Si le second peut dévier vers des attitudes que l'on peut sans doute qualifier de sexistes dans leurs excès, l'accusation me semble plus difficile à faire envers le premier. Accuser de sexisme un mouvement aussi complexe simplement à cause de son étiquette, c'est à mes yeux un peu « léger ».

Ça aurait put être noté, et être corrigé depuis longtemps. Que ça n’ait pas été noté, ça aussi c’est pas clair.

Marie-Lou a écrit : 
Ensuite, je noterais que, malheureusement, les mots sont souvent imparfaits. Tu prends exemple du mot anti-racisme mais il est à mon sens bien peu pertinent ! Si l'on définit le racisme comme la déclaration de la supériorité d'une race sur une autre (je pense que c'est une définition minimale sur laquelle on peut être d'accord), alors l'anti-racisme, au sens strict, n'est que la position contraire : il n'y a pas supériorité d'une race sur une autre.

Ça c’est une question pour les sciences pas la politique. C’est comme la question de savoir si l’homosexualité est innée ou acquise, s’il existe des gènes de tel ou tel comportement (que je préfère ne pas nommer, pour ne pas attirer le flood), ce n’est pas à des politiciens ou des idéologues de donner une réponse à ces questions.

Marie-Lou a écrit : 
En toute rigueur il devrait plutôt se nommer « humanisme » (sauf pour les anti-racistes qui ne rejettent pas la notion même de race).

Ce qui devrait s'appliquer surtout aussi à la déclaration universelle, que j’appelle volontairement Déclaration Universelle, ou Déclaration des Droits Fondamentaux, et autres périphrases, pour ne pas avoir la nommer par son nom officiel de Déclaration des Droits de l’Homme.

Marie-Lou a écrit : 
Enfin, je pense qu'on ne peut totalement dépouiller les mots de leur histoire.

Il ne s'agit pas de mot courant ici, mais de la désignation d’une idéologie. Le rapport à l’histoire devrait être au contraire consciemment pris en compte.

Marie-Lou a écrit : 
Les combats féministes, du XVIIIe jusqu'au XXe, ont bien défendu le droit des femmes en priorité, ce qui n'est guère surprenant puisque, il ne faudrait tout de même pas l'oublier, ce sont bien elles qui sont en position dominée (en vrac, au cours de ces siècles : sous-représentation dans l'espace politique, inégalités juridiques, inégalités financières, déséquilibre des tâches domestiques, etc.)

Si tu prend le point de vue féministe comme référence, c’est sûr. Si tu cherche les points de vue critique sur le féminisme, c’est moins évident. Je prend toujours comme exemple les pyramides des âges sur lesquelles ont voit les traces des deux guerres mondiales, et une boutade à propos de certains pays sous dictature intégriste religieuse, en disant « et c’est bien connu, pendant ce temps, leurs maris sont au club Med ».

Marie-Lou a écrit : 
Penser, comme c'est mon cas, que le combat féministe libère autant l'homme que la femme ne revient pas à « égaliser » ou à « moyenniser » les difficultés politiques ou sociales auxquelles femmes et hommes sont confrontés,

Actuellement on est même pas dans l’idée de moyenner ou d’égaliser, puisqu’on est dans le déni marketing. Même dans un pays comme le Canada / Québec, où le féminisme est soi-disant plus évolué que chez nous, la violence conjugale des femmes n’est pas un délit (un exemple).

Marie-Lou a écrit : 
et qui ne sont de même importance (je suis convaincu qu'au quotidien une femme à bien plus d'obstacles à franchir qu'un homme. Cf. le blog « vie de meuf » par exemple).

Quand elles profitent, on les entend beaucoup moins (même, pas du tout). Puis j’ajoute en déviant de ta réponse, qu’elles sont elles-mêmes les premières complices de ce qu’elles déplorent (la raison est entre autre, liée à la première phrase).

Marie-Lou a écrit : 
C'est la raison pour laquelle je ne vois aucun soucis à me positionner derrière une étiquette qui semble, a priori, ne concerner que les femmes. S'arrêter à cette étiquette, c'est s'arrêter à la surface des choses.

Retour à la réponse à laquelle tu répondais. L’anti‑racisme américain ne s’appelle pas Africanisme, au prétexte que historiquement il a commencé en défendant les noirs (les anti‑ségrégations des noirs étaient sûrement plus honnêtes dans leurs intentions, que les féministes).

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Dim 14 Aoû 2011 15:22
Message Re: Le féminisme
Hibou a écrit : 
Réponse rapide, sans trop m’exposer.

Marie-Lou a écrit : 
Déjà je ne pense pas qu'il y ait un seul féminisme. Entre le féminisme universaliste et le féminisme différentialiste, il y a de profonds désaccords. Si le second peut dévier vers des attitudes que l'on peut sans doute qualifier de sexistes dans leurs excès, l'accusation me semble plus difficile à faire envers le premier. Accuser de sexisme un mouvement aussi complexe simplement à cause de son étiquette, c'est à mes yeux un peu « léger ».

Ça aurait put être noté, et être corrigé depuis longtemps. Que ça n’ait pas été noté, ça aussi c’est pas clair.


Sauf que là encore tu t'arrêtes aux apparences les plus visibles. Il suffirait d'observer la scène associative ou académique pour voir que le féminisme s'associe largement avec d'autres mouvements (LGBT, par exemple, en qui concerne l'associatif, et tout le courant des gender studies dans le domaine académique) pour se convaincre que, la plupart du temps, le qualificatif de sexiste ne convient pas.

Citation : 
Marie-Lou a écrit : 
Ensuite, je noterais que, malheureusement, les mots sont souvent imparfaits. Tu prends exemple du mot anti-racisme mais il est à mon sens bien peu pertinent ! Si l'on définit le racisme comme la déclaration de la supériorité d'une race sur une autre (je pense que c'est une définition minimale sur laquelle on peut être d'accord), alors l'anti-racisme, au sens strict, n'est que la position contraire : il n'y a pas supériorité d'une race sur une autre.

Ça c’est une question pour les sciences pas la politique. C’est comme la question de savoir si l’homosexualité est innée ou acquise, s’il existe des gène de tel ou tel comportement (que je préfère ne pas nommer, pour ne pas attirer le flood), ce n’est pas à des politiciens ou des idéologues de donner une réponse à ces questions.


Mais l'argument « les races n'existent pas », que tu classes comme question scientifique, est bel et bien utilisé dans la sphère politique par les anti-racistes. D'ailleurs, il n'est guère incongru qu'un propos scientifique investisse le champ politique.

Donc je maintiens mon propos : à partir du moment où l'on fait reposer l'idéologie anti-raciste — du nature politique – sur la négation de l'existence des races — question de nature scientifique, certes, mais je ne vois pas ce que ça change à mon propos — alors le terme même d'anti-racisme est criticable pour les raisons que j'ai exposées auparavant.

Marie-Lou a écrit : 
Enfin, je pense qu'on ne peut totalement dépouiller les mots de leur histoire.

Il ne s'agit pas de mot courant ici, mais de la désignation d’une idéologie. Le rapport à l’histoire devrait être au contraire consciemment pris en compte.

… et c'est bien ce rapport à l'histoire qui rend non choquant l'utilisation du terme de féminisme.

Citation : 
Marie-Lou a écrit : 
Les combats féministes, du XVIIIe jusqu'au XXe, ont bien défendu le droit des femmes en priorité, ce qui n'est guère surprenant puisque, il ne faudrait tout de même pas l'oublier, ce sont bien elles qui sont en position dominée (en vrac, au cours de ces siècles : sous-représentation dans l'espace politique, inégalités juridiques, inégalités financières, déséquilibre des tâches domestiques, etc.)

Si tu prend le point de vue féministe comme référence, c’est sûr. Si tu cherche les points de vue critique sur le féminisme, c’est moins évident. Je prend toujours comme exemple les pyramides des âges sur lesquelles ont voit les traces des deux guerres mondiales, et une boutade à propos de certains pays sous dictature intégriste musulmanes, en disant « et c’est bien connu, pendant ce temps, leurs maris sont au club Med ».


Mais personne n'a dit qu'il n'y avait jamais d'avantage à être une femme, et ne pas mourir à la guerre en est certainement un, c'est certain ! Mais un tel fait n'est absolument pas incompatible avec le discours féministe : si les hommes vont à la guerre, c'est bien parce que dans le même temps on estime que le foyer est affaire de femmes. On retrouve les divisions classiques guerre/paix, force/tendresse, public/privé, dont on sait qu'il s'agit de valeurs différemment distribuées selon les genres. Or, ce mécanisme là est bel et bien étudié, et dénoncé, par les études féministes. C'est d'ailleurs l'exemple parfait – merci de me le fournir – qui prouve que le féminisme est aussi libération de l'homme, car il permet de remettre en cause ces évidences qui nous mènent à penser que « l'homme est fait pour la guerre ».

Citation : 
Marie-Lou a écrit : 
Penser, comme c'est mon cas, que le combat féministe libère autant l'homme que la femme ne revient pas à « égaliser » ou à « moyenniser » les difficultés politiques ou sociales auxquelles femmes et hommes sont confrontés,

Actuellement on est même pas dans l’idée de moyenner ou d’égaliser, puisqu’on est dans le déni marketing. Même dans un pays comme le Canada / Québec, où le féminisme est soi-disant plus évolué que chez nous, la violence conjugale des femmes n’est pas un délit (un exemple).

Marie-Lou a écrit : 
et qui ne sont de même importance (je suis convaincu qu'au quotidien une femme à bien plus d'obstacles à franchir qu'un homme. Cf. le blog « vie de meuf » par exemple).

Quand elles profitent, on les entend beaucoup moins (même, pas du tout). Puis j’ajoute en déviant de ta réponse, qu’elles sont elles-mêmes les premières complices de ce qu’elles déplorent (la raison est entre autre, liée à la première phrase).


Là aussi il y a méprise : personne ne dit que les femmes n'ont jamais contribué à cet état de fait. De nombreux écrits féministes questionnent eux-mêmes ce phénomène par lequel les femmes (certaines d'entre elles) peuvent tenir un discours qui entretient ce que les féministes dénoncent. Pour le dire en termes bourdieusiens : comment le dominé adopte le point de vue du dominant.
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Dim 14 Aoû 2011 15:56
Message Re: Le féminisme
J’écourte les citations pour ne pas rendre la réponse indigeste.

Marie-Lou a écrit : 
Sauf que là encore tu t'arrêtes aux apparences les plus visibles. Il suffirait d'observer la scène associative ou académique pour voir que le féminisme s'associe largement avec d'autres mouvements […] le qualificatif de sexiste ne convient pas

Être associé aux mouvements que tu cite, ne disculpe pas de la suspicion de sexisme, je ne vois pas comment. Je peux même t’opposer le constat de l’absence totale des femmes dans les anciens mouvement contre le service militaire obligatoire en france. Ça se passait comme ça : la association anti‑conscription participaient au manifestations féministes, mais les féministes ne participaient jamais au manifestations pour le droit à l’objection de conscience équitable ou la fin du service militaire obligatoire. Un constat comme celui-ci pèse lourd, ça n’est pas qu’une apparence, c’est une orientation. Heureusement, le service national obligatoire a été abrogé chez nous, officiellement pour des raisons économiques, mais abrogé quand-même … sans que jamais les féministes n’aient manifesté contre.

Marie-Lou a écrit : 
Mais l'argument « les races n'existent pas », que tu classes comme question scientifique, est bel et bien utilisé dans la sphère politique par les anti-racistes.

Tu ne m’as compris. Je t’expliquerais plutôt en MP, ce serait plus simple… et plus sûr. Si ça ne te dérange pas (je veux pas t’envoyer de MP si tu n’en veux pas)

Marie-Lou a écrit : 
… et c'est bien ce rapport à l'histoire qui rend non choquant l'utilisation du terme de féminisme.

L’histoire, c’est le passé. Ou alors ça démontre que le féministe est incapable d’évoluer, parce que ce mot expose un programme à lui tout seul.

Marie-Lou a écrit : 
[…] On retrouve les divisions classiques […]

Et ? Que font les féministes de cette question ? À part des quotas qui vont dans le sens de leurs intérêts personnels ? (ex. quota en politique, mais pas de quota d’homme de ménage, comme par hasard). Les féministes ne font justement rien sur ces questions.

Marie-Lou a écrit : 
[…] De nombreux écrits féministes questionnent eux-mêmes ce phénomène par lequel les femmes […]

En deux points.

Ce que tu appel Écrits Féministes, ne sont pas féministe par nature. Les Gender Study n'ont pas besoin du féminisme pour exister, et leur propos est différent de celui du féminisme. J'ai moi‑même beaucoup commenté sur des forums, dans le passé, à propos de ces Gender Study, en étant pas du tout féministe (CQFD).

Tu oubli la dimension populiste du féminisme, celui qui se montre à chaque élections par élections, ou celui qui est brandi comme étendard intouchable de la « guerre sainte » contre les étrangers. Ces écrits dont tu parle, la populace n’en a jamais entendu parler la plupart du temps, et n’a rien envie de savoir à leur sujet. Combien de féministes (en politique ou celles que l’on peut croiser dans la rue), savent par exemple que Élisabeth Badinter n’a pas fait que encenser le comportement des femmes dans la société, en déplorant par exemple leur lâcheté ou leur passivité (en grande moyenne au moins), encore plus avec Catherine Serrurier; dans Que Sont Nos Maris Devenus, elle parle du « du bon vieux temps » que regrettent les femmes, quand elle n’avaient qu’à attendre que leur mari mettent la main au portefeuille, une attitude qu’elle juge répandu il m’a semblé. Aucune référence à ces études là chez la féministe de tout les jours ou chez la féministe politique. Si ce féminisme qui étudie, existe, il est tellement minoritaire qu’il gagnerait à changer de nom afin de ne pas être confondu avec le féminisme majoritaire. Et à ce sujet, je trouve les adeptes des Gender Study plus honnêtes que les féministes (que les féministes majoritaires).


Le féminisme est politiquement instrumentalisé, et ça n’est pas sans effet sur ce qu’il est et sur ce qui en est gardé. Le féminisme majoritaire, est un féminisme populiste, dont on ne peut rien attendre ce que tout ce que tu lui associe. Et ce féministe populiste ne désigne pas que les gens qui « manqueraient de culture », mais chez les autres aussi, celles qui écrivent (j’en ai déjà rencontré, ben c’est moche, des vraies pétasses, je ne m’attendais pas à ça et c’est triste à voir)

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Message Re: Le féminisme
Pffff…

Bon, je reviendrais là dessus Hibou, je ne suis pas d'humeur aujourd'hui, alors, je préfère attendre, je pourrais être hard envers tes arguments.

Il faut être perdu, il faut avoir perdu le monde, pour se trouver soi-même. (Henry David Thoreau)
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Message Re: Le féminisme
Lucy Van Pelt a écrit : 
Pffff…

Bon, je reviendrais là dessus Hibou, je ne suis pas d'humeur aujourd'hui, alors, je préfère attendre, je pourrais être hard envers tes arguments.

Ce serait pas la première fois Hihihi! (autant pour moi d’ailleurs)


P.S. Pour les réponses point‑par‑point sur ce sujet, je souhaiterais juste par contre que les gens ne fassent pas des citations trop longues, afin de ne pas allonger les messages plus que nécessaire, ceci afin que ça reste lisible. J’ai toujours la réaction d’Éclipse à l’esprit, à propos des messages trop longs à lire.

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Lun 15 Aoû 2011 09:10
Message Re: Le féminisme
France a écrit : 
[
Bof, je mais j'accepte quand même la règle.

Pour juste ne pas faire un tableau parfait, je dirais que le seul inconvégnent c'est que cela leur donne le droit de nous commander or comme en général il faut tout leur expliquer Petit sourire Petit sourire Petit sourire Petit sourire Petit sourire Petit sourire Petit sourire Petit sourire Petit sourire , c'est rasoir.

Mais enfin globalement je suis pour le féminismme.



PS Je précise, je fais un travail très technique (par exemple en ce moment lignes éléctiques HTA et BT) avec des supérieurs immédiats masculins qui comprennent et des supérieurs féminins d'un plus haut grade qui ne comprennent pas (elles viennent en général d'une formation jurico-économico-littéraire). J'ai fait cette remarque pour faire réagir LVP mais bon apparemment elle laisse passer.
Petit sourire Petit sourire Petit sourire Petit sourire Petit sourire Petit sourire Petit sourire Petit sourire
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Lun 15 Aoû 2011 12:34
Message Re: Le féminisme
Je me doutais que, contrairement à Hibou avec qui j'ai déjà débattu sur le sujet, tu bluffais. Quoique, je me souviens de certains fil où tu demandais sérieusement s'il existait des femmes scientifiques émérites.

Il faut être perdu, il faut avoir perdu le monde, pour se trouver soi-même. (Henry David Thoreau)
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Lun 15 Aoû 2011 13:07
Message Re: Le féminisme
Lucy Van Pelt a écrit : 
Je me doutais que, contrairement à Hibou avec qui j'ai déjà débattu sur le sujet, tu bluffais. Quoique, je me souviens de certains fil où tu demandais sérieusement s'il existait des femmes scientifiques émérites.


Honnêtement , ma chère , je me demande s'il existe sur terre des femmes qui ne voient dans le lieu ou dans la masse, dans chaque phénomène physique, qu'un mode vibratoire différent du champ magnétique. J'aurais aimé rencontré de telles femmes, mais crois tu que cela existe ?

Le plus proche de mon monde que je puisse ateindre ce sont les femmes artistes, mais bien que je dise que les maths et la physique soit un art, en fait on a quand même une rationnalité, un ordre dans lequel traiter les problème. En art, (mais je dis cela parce que je ne m'y connais pas bien)
le but est mal défini, quoi que mon amie me l'ait définie.

'"L'artiste est la pour transmettre au public la déformation de sa perception du réel , par rapport à un réel (je ne vais pas dire objectif, je n'y crois pas) disons photographqiue"

Ensuite dans l'art on ne sait pas bien dans quel ordre utiliser les techniques.

Pour pouvoir "partager avec mon amie, je vais me lancer, déjà grâce à des cours que j'avais fait en 6e et 5e, je suis arrivé à la reproduire (enla faisant se reconaître) sur la nappe du restaurant.

Mais on va appliquer sa définition . Je vais me mettre à un endroit tranquille, je reproduirai en essayant d'être fidèle ce que je vois, mais forcément mon oeil en fait mon cerveau) va déformer en fonction de mon état d'esprit, alors après, je ne sais pas , il faut peut être accentuer les déformations , car ce serait cela qui intéresserait le public.

Mais est ce que c'est cela qui me botte ?
Non, je vais m'inscrire au cours par correspondance en physique, il faut faire une invention même minime, c'est ça mon but, et ce but peu de femme l'ont.

De cette déception est née l'envie de dire qu'il n'y avait pas de matheuse ni de physqicienne, mais c'est faux, il ya en a eu (Marie Curie) et il en a. En maths on a un hongroise, jeune et très forte.
Physiquement elle n'est pas laide, mais ce n'est pas un cannon, mais ça je m'en ficherais complètement.

Malheureusement des femmes commes cela c'est au compte goutte, donc ça laisse plein de malheureuxd derrière.
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Lun 15 Aoû 2011 14:13
Message Re: Le féminisme
Hibou a écrit : 
Scaramouche a écrit : 
C'est quoi le féministe pour vous ?

Une hypocrisie Hihihi!

Scaramouche a écrit : 
Êtes-vous féministe ?

Non.

Scaramouche a écrit : 
Connaissez-vous des féministes ? etc etc... Yeux au ciel avec le sourire

Oui, plein.




Soupir...


Tu as les même arguments que les masculinistes toi. Et, ce n'est pas un compliment car, contrairement aux féministes. Je ne reprendrai pas tout les points que tu as relevé avec Marilou. Cependant, le mouvement féministe n'est pas apparu comme ça, pour le fun. Penses tu sincèrement que ce sont les hommes qui auraient comme ça, volontairement, accordés des droits aux femmes? Alors que, même aujourd'hui en 2011, le "à travail égal salaire égal" n'est même pas atteint. Le féminisme a fait avancer la cause des femmes, tu sais, la moitié de l'humanité. Je ne vois pas ce qu'il y a de menaçant là dedans. Et je ne comprend pas ton point de vue. C'Est le nom qui te dérange? Tu le trouve réducteur et préfèrerais humaniste? Comme je te le dis plus haut, quand ce mouvement a émerger, il a été créé en grande partie par les femmes et pour le droit des femmes, les hommes les ayant déjà en totalité, enfin, qu'est ce que tu ne comprend pas là dedans? Et puis, le mouvement des femmes, impulsé par le féminisme, est l'un des grands mouvements sociaux de ce siècle. Cela est maintenant communément admis. Ce qui est moins convenu, c'est qu'il est traversé par divers courants d'idées. On peut en effet de moins en moins parler du féminisme comme d'un bloc homogène ou monolithique.

Et, je sais bien que certaines femmes aussi ne croient pas qu'il s'agit de subordination d'un sexe par rapport à l'autre. Elles estiment plutôt qu'il s'agit de "complémentarité naturelle" des sexes. Elles posent là toute la question de la définition du féminisme car, en effet, peut-on parler de féminisme s'il n'y a pas, à la base, une révolte contre sa position sociale subordonnée ? Peut-on parler de féminisme s'il n'y a pas, non plus, la reconnaissance d'une cause sociale à cette subordination ?
Il semble que non. La révolte contre sa situation apparaît comme une condition sine qua non du féminisme. Pas de problème, donc pas de révolte !


En passant, quand tu affirmes ceci;
Citation : 
Actuellement on est même pas dans l’idée de moyenner ou d’égaliser, puisqu’on est dans le déni marketing. Même dans un pays comme le Canada / Québec, où le féminisme est soi-disant plus évolué que chez nous, la violence conjugale des femmes n’est pas un délit (un exemple


Tu as tort. La violence conjugale ici est considéré comme un crime, et les policiers reçoivent même une formation spéciale en vue d'interventions. Ils peuvent même arrêter un agresseur, même si la victime ne porte pas plainte,



Il faut être perdu, il faut avoir perdu le monde, pour se trouver soi-même. (Henry David Thoreau)
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