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Grande Pipelette
il faut aussi avoir des personnes sur qui compté
ca aide enormement pour se sortir de sa depression(amis,famille....) Petit sourire
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Bavard impénitent
Sarah a écrit : 
curieux a écrit : 
John Gouze a écrit : 
Le suicide selon vous..est ce la manifestation la plus crue du désespoir?
Ou bien est ce une manière élégante de partir?
J'aimerais qu'on essaye de comprendre ce qui se passe dans la tête de quelqu'un qui passe à l'acte...
Suicide, pathologie ou réaction saine et primitive?



le suicide est la preuve par l'acte que tout doit cesser, pour diverses raisons. le fait de parler de manière "élégante" est un terme que je n'usiterais pas pour parler de l'acte en soi. plutôt que d'élégance, je parlerai de nécessité.

Quant à la réation "saine" je ne pense pas qu'un quelconque suicide soit une réaction saine, mais salvatrice oui. saine n'est pas le mot. primitive, certes, encore faut-il voir par quelles action cet acte est-il mû.

Dans la tête de quelque'un qui passe à l'acte, c'est l'abolition de toutes souffrances, la paix, le repos "intérieur" qui est recherché. c'est généralement une décision mûrement réfléchie dont tous les tenants et aboutissants ont été pris en compte. c'est une solution radicale à cesser toutes prises de tête, tous soucis, tout mal-être. que dire de plus...

parfois il s'agit d'une punition personnelle inconsciente ou consciente, se priver de vivre pour se punir, par manque de mérite.

...ou par manque d'estime de soi...


l'estime de soi est une belle saloperie qui ne cherche qu'à te rabaisser dans les moments les plus délicats de ton existence. si tu as tant peu d'estime de soi et que cette merde te reviens sans cesse en tête pendant ces moments difficiles, envoie-la chier, c'est une verrue, une tumeur qui te ronge inutilement de l'intérieur. je sais de quoi je parle. pense à plein d'autre choses, mais pas à ton estime personnelle. c'est le meilleur moyen de te détruire.
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Je copie ici quelques réflexion de Matthieu Ricard un bouddhiste Français sur le bonheur versus la souffrance...

« Le bonheur se cultive »

Selon Aristote, « il est le seul but que nous choisissions toujours pour lui-même et jamais pour une autre fin ». D'autres disent qu'il ne nous manque souvent que lui pour être heureux ! Réflexions éclairées avec le moine bouddhiste tibétain Matthieu Ricard, auteur d'un remarquable et passionnant traité sur la question.

Le titre de votre ouvrage Plaidoyer pour le bonheur peut surprendre dans la mesure où, selon le bouddhisme, « la souffrance est omniprésente dans l'univers ». Vous le relevez, d'ailleurs : « Le bouddhisme parle de la souffrance en formation, de la souffrance du changement et du cumul des souffrances (?) Il distingue trois types de souffrance : la souffrance visible, la souffrance cachée et la souffrance invisible. » Cette vision n'est-elle pas incompatible avec l'idée même de bonheur ?

Matthieu Ricard. En fait, il s'agit d'une position de lucidité car, à moins d'être un idiot ou un Éveillé, on constate que notre vie n'est pas totalement satisfaisante dans tous ses aspects. Ce qu'on appelle « état normal » n'est qu'une une maladie chronique partagée par beaucoup de monde que - de ce fait - l'on ignore. Dès lors, le bouddhisme recherche un état optimal, notamment par le développement des qualités positives de l'être humain et la suppression des toxines mentales. En ce sens, on ne pratique pas la politique de l'autruche (en se cachant qu'on est « malade »).
L'idée, c'est d'ouvrir les yeux et de diagnostiquer les causes de la souffrance. Si l'on considérait cette dernière comme étant due à des causes immanentes, indépendantes de soi, et irrémédiables, c'est-à-dire intrinsèque à l'existence humaine (à l'image du « péché originel »), on aurait alors une vue négative de l'être humain. Là, c'est tout le contraire. Comme dit le dalaï-lama, si la souffrance était vraiment inhérente à l'existence humaine, « il vaudrait mieux aller à la plage et prendre une bonne bière ». En effet, à quoi bon se tourmenter pour quelque chose qui est sans issue ?

Quelle est l'origine de la souffrance ?
C'est ce dont parle la deuxième Vérité du bouddhisme : l'ignorance fondamentale, une fausse perception de la réalité et de la nature de son propre esprit, ainsi que les toxines mentales, les émotions destructrices qui naissent de cette ignorance ; c'est-à-dire l'attraction/répulsion, avec beaucoup d'attachement et de saisie, qui mènent à l'animosité, la malveillance, le désir obsessif, l'arrogance, l'avidité, la jalousie? qui détruisent notre bonheur et celui des autres. Reconnaître que ces causes - comme toutes les causes et conditions de l'univers - sont impermanentes (parce qu'elles-mêmes sont le résultat d'un très grand nombre de causes et de conditions) permet de trouver les antidotes appropriés pour une cessation de la souffrance. En fait, le Bouddha est un thérapeute - le bouddhisme une thérapie - qui nous montre comment sortir de la souffrance. C'est une vision très optimiste puisque plutôt que de se résigner à cet état d'insatisfaction, on fait une investigation approfondie de ses causes, on comprend qu'on peut y remédier et on met tout en ½uvre pour les dissiper.


On est responsable du bonheur de tous les êtres ! Un bonheur égoïste n'a non seulement aucun sens, mais est irréalisable. Notre bien-être ne peut s'accomplir qu'à travers et avec les autres. Si on prend l'image d'un oiseau, l'altruisme ne représente qu'une de ses ailes, l'autre étant la sagesse. Ces deux éléments ne peuvent être dissociés. Un amour altruiste sans sagesse est aveugle, comme une sagesse sans amour altruiste est manchote ; elle ne peut rien accomplir. Un bien-être égocentrique n'existe pas : on peut s'imaginer une certaine satisfaction momentanée, mais cela ne débouchera jamais sur un bien-être durable, profond et véritable.
Dire que le bonheur des autres est aussi important que le nôtre n'est pas juste une notion idéaliste ; ils sont indissociables, par la texture même de la réalité, dans la mesure où ils sont liés à quelque chose de beaucoup plus profond qui est l'interdépendance des êtres. D'où cette notion de responsabilité universelle à l'égard de l'ensemble des êtres vivants. Comme dit souvent le dalaï-lama : « Il n'y a que des perdants ou que des gagnants ; on ne peut pas construire un bonheur véritable au détriment des autres ou au prix de leur souffrance. »

« Consciemment ou inconsciemment, adroitement ou maladroitement, nous aspirons tous à « mieux être », que ce soit par le travail ou l'oisiveté, par les passions ou le calme, par l'aventure ou le train-train quotidien », dites-vous en début d'ouvrage. Le bonheur serait-il donc notre seul moteur, notre seul but dans la vie ?
Tout dépend de la définition que l'on donne du bonheur. Pour prendre les choses à l'envers, personne ne se lève le matin en se disant : « Puissé-je être malheureux ! » Personne ne s'engagerait dans un projet, une relation humaine, une activité à court ou à long terme en étant sûre à 100% qu'il n'y aura que de la souffrance. Qui voudrait commencer quoi que ce soit ? La raison pour laquelle certains tombent dans la dépression, voire dans le suicide, c'est précisément parce qu'ils croient que le bonheur est totalement impossible. En fait, quand on s'engage dans quelque chose, c'est toujours avec l'idée d'une construction, d'un mieux.
Quel que soit le nom qu'on lui donne, on recherche le bien-être, mais on peut aussi se tromper complètement quant à sa nature. Le plaisir est une sensation fugitive, qui devient neutre et parfois même désagréable, qui dépend des circonstances, du temps, et qui s'use à mesure qu'on en jouit. Le bien-être véritable, lui, n'est pas nécessairement une sensation agréable ; c'est un état d'esprit, un état d'être lié à la sagesse et à un certain nombre de qualités, notamment l'altruisme, la liberté intérieure, la force d'âme, et qui va perdurer au-delà des hauts et des bas de l'existence. C'est donc une qualité qui se cultive et se développe, comme on apprend à marcher, à lire et à écrire, à monter à cheval ou à jouer de la musique.




Je ne fais pas ici l'apologie du Bouddhisme, je trouvais juste ces réflexions interessantes et qui va dans le sens de mes propres réflexions.... Petit sourire
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curieux a écrit : 
John Gouze a écrit : 
Le suicide selon vous..est ce la manifestation la plus crue du désespoir?
Ou bien est ce une manière élégante de partir?
J'aimerais qu'on essaye de comprendre ce qui se passe dans la tête de quelqu'un qui passe à l'acte...
Suicide, pathologie ou réaction saine et primitive?



le suicide est la preuve par l'acte que tout doit cesser, pour diverses raisons. le fait de parler de manière "élégante" est un terme que je n'usiterais pas pour parler de l'acte en soi. plutôt que d'élégance, je parlerai de nécessité.

Quant à la réation "saine" je ne pense pas qu'un quelconque suicide soit une réaction saine, mais salvatrice oui. saine n'est pas le mot. primitive, certes, encore faut-il voir par quelles action cet acte est-il mû.

Dans la tête de quelque'un qui passe à l'acte, c'est l'abolition de toutes souffrances, la paix, le repos "intérieur" qui est recherché. c'est généralement une décision mûrement réfléchie dont tous les tenants et aboutissants ont été pris en compte. c'est une solution radicale à cesser toutes prises de tête, tous soucis, tout mal-être. que dire de plus...

parfois il s'agit d'une punition personnelle inconsciente ou consciente, se priver de vivre pour se punir, par manque de mérite.




exactement , le désir de se mutiler ou de disparaitre reléve bien de la vengeance envers soi même , d'être cet être si minuscule et nul !

quand la souffrance et la dévaluation atteignent leur paroxysme , la solution s'impose d'elle-même ! disparaisons de ce monde !


MAIS , car il y a un mais ...lorsque qu'aprés plusieurs chutes, et grâce à la parole et une écoute attentive et professionnelle , les douleurs s'estompent et que les démons s'apprivoisent ,que le calme peu à peu s'installe au fond de soi , la vie prend des couleurs d'arc en ciel !! et ça il faut aussi le dire le CRIER :

LA VIE EST BELLE
Bavard impénitent
euh pour moi c'est la vie est bellemais c'est déjà ça! Grand sourire Hahaha!
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oui.

On vit en vivant, pas en se laissant mourir.
Accuser la vie est facile aussi; je reste sur mon "always smile" tentative de, je reprécise...
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pour Krok:

salut, tu te souvient quand et d'ou on s'est connu?

moi oui....

j'ai une exelente mémoire pour ce que je veut...
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krokiller a écrit : 
oui.

On vit en vivant, pas en se laissant mourir.
Accuser la vie est facile aussi; je reste sur mon "always smile" tentative de, je reprécise...



ce n'est pas la vie l'accusée kro ! c'est notre vêcu.... il est parfois difficile de lutter contre lui , trés (trop) difficile !
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coco a écrit : 
krokiller a écrit : 
oui.

On vit en vivant, pas en se laissant mourir.
Accuser la vie est facile aussi; je reste sur mon "always smile" tentative de, je reprécise...



ce n'est pas la vie l'accusée kro ! c'est notre vêcu.... il est parfois difficile de lutter contre lui , trés (trop) difficile !


Jouons sur les mots si tu veux... Petit sourire

Pour le reste... très difficile, oui.
trop difficile... seulement par moments; moments où il ne vaut mieux pas être seul, effectivement. Clin d’œil
Mais c'est en forgeant qu'on devient forgeron, donc en vivant... qu'on vit. Clin d’œil
De toute façon, je ne suis pas un adepte de me voiler les mauvaises choses, et de ne voir que les bonnes.
ni du contraire d'ailleurs.
La vie est un tout...
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T.waits a écrit : 
pour Krok:

salut, tu te souvient quand et d'ou on s'est connu?

moi oui....

j'ai une exelente mémoire pour ce que je veut...


D'où oui... de quand, non.
J'ai par contre une très mauvaise mémoire pour ce genre de choses...
Mais il me semble que sur .org, j'avais essayé de te remonter un peu le moral...
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