Auteur Message
Bavard impénitent
hé ben c'est pas gagné pour moi!
Profil
Anonymous
Disparu(e)
RANDOM_AVATAR
Sarah a écrit : 
hé ben c'est pas gagné pour moi!



ce ne l'était pas pour moi non plus.... mais l'intense bonheur qui en résulte vaut la peine de se battre pour y arriver !
Tchatcheur
Avatar de l’utilisateur
Sarah a écrit : 
hé ben c'est pas gagné pour moi!


A chacun son parcours...C'est une banalité que de dire ça, mais cependant...Quelques chose de monstrueux, comme un véritable démon peut amener à cet état après une phase de déni, mais bon, je ne vais pas faire de la psy de comptoire d'ailleurs c'est pas le bon topic (le comptoire) Hihihi!
Profil
Membre balbutiant
J'ai lu avec le plus grand intérêt tous les messages des participants, et je tiens avant même d'apporter ma contribution à un sujet aussi important, à en féliciter l'auteur.

En ce qui me concerne, je compte voir "le phénomène" à travers l'oeil du clinicien que je suis, et partant, d'essayer d'en faire connaitre les facteurs de risque, étant entendu que l'on ignore jusqu'a nos jours la ou les veritables causes du suicide...

S'il est une chose indeniable, c'est que nous naissons tous avec l'instinct, le désir ardent de vivre.
Ce même desir, en conditions "normales" se conservera tout au long de notre existence et ne s'eteindra que lorsque s'eteindra la flamme de notre vie.
Nonobstant, il peut arriver, que ce même désir s'éteigne de manière précoce, incitant ainsi le sujet à rendre l'âme bien avant le terme qui lui était "normalement" échu.

Cette mort de l'instinct de vie, peut être favorisée par certains facteurs que j'essayerai d'exposer ici de maniere compendieuse:

- la perte d'un être qui nous est cher.
- certaines pressions et charges sociales dont on arrive pas à supporter le poids et qui finissent par nous faire voir la mort comme une sorte de délivrance, d'échappatoire, à cette condition constante et permanente de souffrance.
- un traumatisme psycho émotionnel pouvant remonter jusqu'à l'enfance et qui fait que nous ne vivions plus mais que l'on survit.
- l'existence d'une maladie psychiatrique grave (depression, psychose maniaco depressive, schizophrénie etc...)
- la consommation abusive de substances psycho actives (drogues, alcool).

Quoiqu'il en soit, il faut savoir, que l'humeur de toute personne encline ou sujette à des pensées suicidaires est généralement une humeur de deprimé et qui peut à son tour être résumée en quelques points qui doivent eveiller l'attention et du patient et de son entourage:

- devalorisation de soi
- rumination de pensées noires ("demain sera pire qu'aujourd'hui")
- évocation directe ou indirecte d'en finir
- le sujet n'a plus goût à rien ( personne blasée que rien n'intéresse désormais)

Il convient donc à la présentation des différents signes énoncés ci dessus d'aller voir de toute urgence, un psychiatre dans un premier temps, pour la prise en charge thérapeutique puis dans un second temps un psychotherapeute qui tous deux essayeront d'insuffler en vous de nouveau le merveilleux "desir de vivre".


Bien amicalement,
Schilacci
Profil
Bavard impénitent
c'est rassurant j'ai littéralement l'ensemble des symptômes...
Profil
Membre balbutiant
Très chere Logistikon,

quand on présente les signes d'une grippe cela n'a rien de rassurant ni d'alarmant, l'essentiel étant de se faire traiter et c'est bien ce que je prêche dans mon message d'en haut.

Amicalement,
Schilacci
Profil
Beau Parleur
Bonjour Schillaci,


j'ai lu avec attention votre intervention où le bon sens guide votre écrit, cependant j'ai quelques doutes au sujet de la conclusion que vous faîtes, en tenant compte de votre présentation en tant que "clinicien"...

Citation : 
Il convient donc à la présentation des différents signes énoncés ci dessus d'aller voir de toute urgence, un psychiatre dans un premier temps, pour la prise en charge thérapeutique puis dans un second temps un psychotherapeute qui tous deux essayeront d'insuffler en vous de nouveau le merveilleux "desir de vivre".


C'est surtout la fin de cette phrase qui me laisse dans l'expectative.
"Insuffler" quelque chose de la vie ( le désir) est une phase/phrase que l'on retrouve au début du texte de la genèse, c'est dieu qui insuffle la vie au personnage qu'il créé ( Adam), dans la configuration où vous le présentez on dirait que ce thème est repris et je trouve cela plus qu'inquiétant...Dans la mesure où le psychiatre,le psychologue, le psychanalyste n'ont pas ce supposé pouvoir savoir que l'on pourrait prêter à un autre, dans un versant mythique.

Le manque à être est une notion prédominante dans les profils suicidaires, là où cette notion est "moteur" pour certains, elle devient très problématique pour d'autres, dans cette rencontre psy / patient quelque chose qui fera relais pourra peut-être redonner sens à ce manque, dans la mesure où le praticien peut travailler avec cela...
Profil
Beau Parleur
Schilacci a écrit : 
Très chere Logistikon,

quand on présente les signes d'une grippe cela n'a rien de rassurant ni d'alarmant, l'essentiel étant de se faire traiter et c'est bien ce que je prêche dans mon message d'en haut.

Amicalement,
Schilacci


Donc je prolonge avec cette nouvelle intervention, pour ma part je ne pense pas "qu'on traite" une problématique suicidaire, ici nous ne sommes pas dans le registre du médical.
Je me permets cette intervention car entre vos dires et avatars "blouses blanches" je crains de voir se dessiner une opinion toute médicalisée sur le sujet...

Cordialement.
Profil
Membre balbutiant
Mr Linko,

Vous n'allez tout de même pas m'imputer à prosélytisme une simple métaphore dont j'ai fait usage afin de tempérer du caractère "clinique" de mon intervention...

Ma participation dans ce débat est mue par un desir ardent de venir en aide aux personnes patissant de troubles de l'humeur graves. Peu m'importe le vocabulaire que j'utilise à ce dessein, l'essentiel étant le résultat...

Amicalement,
Schilacci
Profil
Membre balbutiant
Monsieur permettez moi de m'inscrire en faux,
une prise en charge medicale des pensees suicidaires peut grandement en influencer l'execution voire l'avorter.
Je le sais, j'y ai assisté à maintes reprises; c'est un travail de longue haleine certes et d'evolution lente, mais l'issue est presque toujours favorable
Bien amicalement,
Schilacci
Profil