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Les coraux sont fluorescents, et ça intéresse la médecine
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Administrateur
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  • Genre : Télétubbie
  • Messages : 22213
Lun 25 Avr 2016 00:48
Message Les coraux sont fluorescents, et ça intéresse la médecine
Les coraux sont fluorescents, et si ça ne se voit pas, c’est seulement à cause de la lumière ambiante. Cette fluorescence n’a rien à voir avec les feutres soit‑disant fluorescent, qui ne le sont pas. C’est la fluorescence dans le sens de re‑émettre de la lumière d’une certaine couleur après avoir absorbé l’énergie d’une lumière souvent d’une autre couleur. Dans le cas des coraux, ça s’appel exactement, la bio‑fluorescence, qui est encore à ne pas confondre avec la bio‑luminescence, la production de lumière par une réaction chimique entre des composés organiques.

Ils en parlent dans le reportage plus bas, à partir de 00:28:00 environ.

Après avoir découvert la fluorescence des coraux, et avoir compris qu’elle ne peut être observée qu’avec un filtre adapté masquant la lumière ambiante, des biologistes s’intéressant à la vie marine, ont voulu faire des séries de photo de coraux fluorescents. Un jour, par hasard, ils découvrent sur un cliché, une anguille elle aussi fluorescente, et même très nettement. Il n’y ont d’abord pas cru, croyant à une blague du photographe qu’ils suspectaient d’avoir truqué la photo avec Photoshop.

Ils ont finit par y croire en reproduisant l’observation. Et c’est pour la même raison qu’avec les coraux que personne ne l’avait remarqué avant, pour cause de lumière ambiante.

Pendant des milliers d’années, les humains ont observés des animaux tels que les coraux, les anguilles, les hippocampes, les seiches, des raies, des requins, et des poissons, sans jamais se douter qu’ils étaient fluorescents. Cette lumière cependant, n’échappe pas aux yeux des poissons, qui filtrent le bleu de l’eau, et voit donc plus facilement ces couleurs imperceptibles pour les humains.

Cette fluorescence, elle est produite par une protéine d’abord nommée simplement GFP, signifiant Green Fluorescent Protein, parce qu’au début, c’est surtout la fluorescence verte qui était connue. Mais plus tard, des fluorescences d’autres couleurs ont été observées et étudiées.

La fluorescence verte est déjà utilisée par la biologie et la médecine, pour observer les cellules ou les virus. Il est par exemple possible d’observer comment un virus laisse un petit bout de lui‑même dans une autre cellule pour la contaminer. Ça apparait alors de manière très visible, et c’est impossible à observer sans ça.

Les neuro‑biologistes s’y intéressent aussi, mais eux, ont besoin d’une autre couleur, parce que les ondes lumineuses vertes ne traversent pas assez les tissus vivants. Ils souhaitent plutôt une lumière d’une grande longueur d’onde, comme le rouge, et même l’infrarouge, plus pénétrante. C’est pour cette raison qu’ils pêchent dans les moyennes profondeurs marines (environ 100 mètres de profondeur), des échantillons de coraux et autre petits organismes vivants, à la recherche de spécimens produisant une lumière rouge de grande longueur d’onde. Ils en ont trouvé, et essaient maintenant d’isoler les protéines responsables de ces fluorescences de tons de rouges. En l’état, c’est déjà prometteur, ils ont put observer des mouches en train de penser après lui avoir fait absorbé l’une de ces protéines.

Du corail fluorescent, à l’observation visuelle du processus de pensée chez une mouche … une histoire inattendue.


Le monde fascinant des créatures lumineuses — ARTE

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Hibou57

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