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Anonymous
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Merci je connaissais pas ce texte ! Rougi
j'aime beaucoup l'intro qui rappelle la Bretagne.... Manquent plus que le vent et l'océan, un calvaire et au loin quelques vieux gréements...

Environ de Brest, hiver 2007....
Anonymous
Disparu(e)
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Je viens de voir tes tofs ! superbes levers ou couchers de soleil ! toi seule le sais....
Anonymous
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Je viens de lire tes textes.... Fait bon lire dans ta cabane...
Beau Parleur
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Merci, c'est le but. Qu'on se sente bien ici

Deux couchers... mais j'ai aussi des levers, attends...
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Beau Parleur
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Le petit matin, quand il fait froid, mais que, quand même, on se sent bien parce que, ce matin du monde, on le partage...


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Beau Parleur
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Matin glacé, sable givré
Ta voix, inquiète :
-"t'es bien couverte au moins"
-j'ai mon écharpe et mon bonnet
T'inquiète
Je ne mourrai que demain...
- t'es con, je t'aime
- tais-toi, écoute, je te raconte
- Dis-moi
- Le soleil se lève sur la dune
je marche, je vais vers lui
- Tu as ton appareil photo?
- Mais oui, laisse-moi parler...
- vas-y, ma puce, je t'écoute
-Pour l'instant, la dune est simplement orangée
On dirait qu'elle veut pas le laisser monter
Elle a peut-être peur qu'il prenne froid...
- (rire) continue, dis-moi
- T'entends les vagues?
Je suis toute seule sur une immensité
Ca y est, le soleil s'échappe
La dune fait une bulle de soleil
Orange vif qui fait ressortir le bleu des nuages
Qui dormaient sur la colline de sable
Tu imagines?
- Je suis avec toi, là,
Oui je vois
Raconte encore
- C'est grandiose, Mon amour, le soleil a accroché les nuages
Il s'évade de la dune, presque rouge maintenant
- Tu m'enverras les photos, mais je suis avec toi
- J'ai les doigts glacés
- Faut que tu rentres te mettre au chaud
- Attends, tu sais quoi? Y a un pêcheur de crevettes
Il fait moins six et le mec est dans l'eau jusqu'à la ceinture
Il est complètement fou!
- Y a pas plus fous que nous, Mon Ange, rentre vite
- Attends, c'est trop beau, le soleil est tellement éblouissant
Qu'il déverse ses couleurs sur la plage,
Sur l'océan, sur les nuages
C'est fabuleux, je sais pas comment te dire
- Tu m'as tout dit ma puce, je suis bien
Tu me l'as offert ce soleil ce matin
Rentre vite
- On était que tous les deux là, je t'aime
- On est toujours QUE tous les deux
- T'es con, je t'aime
Clic?
- Je te serre fort. Clic
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Anonymous
Disparu(e)
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On va pas passer notre temps à se congratuler, alors je le dirai qu'une seule fois en attendant de continuer à me régaler :
Super Super Super Super Welcome! Bienvenue à toi Welcome! Bienvenue à toi Welcome! Bienvenue à toi Chapeau-bas Chapeau-bas Chapeau-bas Chapeau-bas
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L’heure du départ

Le train part toujours à l’heure et je suis là à l’attendre.

Les rails longilignes et perpendiculaires apportent leurs lots de rencontres tortueuses et éphémères.
Ces rencontres du bout du monde que l’on pressent, que l’on voit et que jamais l’on ne verra.

J’aime aller à la rencontre de ces perditions de pas perdus qui prennent ma voix, mon image, mon cœur, mon âme.

Ce soir, je vais partir au-delà de mes rêves, de mes envies, de mes problèmes.

Je vais m’évader, ouvrir cette cage qui entoure mon esprit et qui l’emprisonne depuis si longtemps.

« Ouvrez, ouvrez la cage aux oiseaux » a dit un jour un poète, un chanteur de l’amour et de la vie.

« Je n’aurai jamais aimé que moi et je reste sans lendemain » a dit un autre troubadour de nos êtres.

Moi, je suis et je reste comme un arbre sans fruit qui se dessèche. Je ne suis rien sans la fleur de l’oranger qui pousse sur le sol irlandais.

Que de textes !, que de magnifiques phrasés qui me font frissonner de désir autant que de plaisirs.

Je viens de déboucher ma deuxième bouteille de vin et celle là, c’est un reste de beaujolais nouveau. Cette cuvée n’a pas été terrible et ne sera pas dans les mémoires comme ces bons vins qui se bonifient avec les ans.

Le train part toujours à l’heure, et je suis là à l’attendre.

Ces rails longilignes qui restent en suspens comme des acrobates qui se prennent pour les fils du vent.
Je reste impuissant face à mon image, face à cette image que me renvoie le miroir de mon être et qui se masque de ses esprits frondeurs.

Ce soir, je vais partir, loin de tout, loin de moi, loin de mon être si vil et si imbécile qu’il en est trop éperdu de soleil.

N’ayez pas peur braves gens que vous êtes,
Non, n’ayez pas peur vous les gens honnêtes, je suis et je reste comme je l’ai toujours été, un semblant de moi, un restant de moi comme un zeste d’orange au creux d’une pate à crêpe.

N’ayez pas peur bonnes gens, je ne ferai rien qui puisse compromettre la vie, mais en moi, je m’enfuis, en moi j’erre comme un sauvage, un abruti du mat de cocagne qui croit qu’il suffit de savoir grimper plus haut pour obtenir le cocotier.

Si cela était, alors c’était trop facile et moi,
Je regarde les rails longilignes partir à l’heure du dernier train.
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Le Bonheur....?
(Daniel Bélanger)




Un crocodile
M'a fait un drôle de jour
Quand je l'ai vu pleurer
Aidé d'un faux chagrin
Mangea du zoo le gardien
Venu le consoler
J'en garde un souvenir
Une leçon devrais-je dire
Ne pouvant plus s'effacer
Les histoires font ce
qu'elles veulent
Confondent l'âme à une gueule
Et la passent à tabac
Ainsi ce reptile
Aussi au fond sait-il
Ce qu'il m'a fait de tort
Je ne vois plus sous les cils
Des yeux les plus dociles
Que des ruses d'alligator
Alors je marche dans la rue
D'un pas si retenu
Oui d'un pas si discret
Je me veux transparent
Dix fois plus que le vent
J'suis malheureux pour vrai
Je sais le malheur
c'est comme le reste
Moins on en entend parler
Et moins ça nous intéresse
Je ferai des valises
Des souliers qui reluisent
De ce croco singulier
J'irai dans ce zoo
Le tuer d'un bon coup
De madrier
C'est lui qui paiera
Pour la haine que j'ai
Tout au fond de mon coeur
Il va satisfaire
Le prix de ma colère
Pour le monde entier
Je sais le bonheur
c'est comme le reste
Moins on en entend parler
Et moins ça nous intéresse
Je sais le malheur
c'est comme le reste
Moins on en entend parler
Et moins ça nous intéresse
Je sais le bonheur
c'est comme le reste
Moins on en entend parler
Et moins ça nous intéresse
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Beau Parleur
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Hé! La cabane voyage et fait voyager...
Denis, Isa, Lucy, merci...
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