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Ha mais je suis d' accord, dans le fond. Mais quand au hasard de promenades en forêt ou dans du maquis, je surprend une laie et ses marcassins, ou une jolie bécasse (non je ne parle pas des touristes) l' idée de les voir dans mon assiette ne me vient pas : c'est trop joli à voir vivre. Alors souvent je me colle à l' affût et les mitraille à coup d' appareil photo. Sais-tu qu'en mer, loin de tout, on a parfois la visite d' une mouette qui vient se reposer sur le bateau et que parfois elle reste plusieurs jours. Hé bien on devient presque copains.... Bon tu me diras qu' une mouette, ça n'est guère apprécié des gastronomes.
Par contre, je n'ai ce respect que pour oiseaux et mammifères, je reconnais que crustacés et poissons n'ont, malheureusement pour eux, pas droits aux mêmes égards. Et si je peux traquer, piéger, appâter langoustes et homards, je ne m' en prive pas. Je dois être raciste.
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C'est évident que c'est du racisme. Lol! Pauvres homards, c'est pas sa faute s'ils sont moins jolis que les marcassins.

Sinon, je te comprend. Ainsi moi, je pêche, sans aucuns remords, mais je m'imagine mal tirant sur un chevreuil, par exemple. Ce que je trouve tout de même hypocrite de ma part. Car pour moi, tout se mange, si j'étais mal prise, par exemple, je mangerais de l'humain sans remords. Ça assure
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C'est vrai, qu'il n'est pas bien loin le temps où dans les campagnes vivaient des gens qui étaient encore en pleine harmonie avec la nature. Le boucher était à des kilomètres, et de toutes façons, ne vendait sa viande qu' aux gens capables de l' acheter, ce qui n' était pas le cas pour tout le monde, dès lors, il était dans l' ordre des choses de se servir des protéines que nous offrait la nature. Et c'est vrai aussi, que quand on se nourrit de quelque chose que l' on a capturé soi-même, le plat prend aussitôt une autre dimension : on est quasiment heureux d'avoir subvenu à ses besoins, sans avoir eu à quémander quelque chose à autrui. Et sans avoir eu à se dire que quelque part, pour nous, des gens abattent des milliers d' animaux, dont le surplus finira sous forme de boites de Sheiba ou de Canigou.
Non, ce n'est pas par hypocrisie, que l'on se répugne à tuer, c'est seulement que nos estomacs rassasiés, mettent nos instincts en berne.
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