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Hibou a écrit : 
[…]
Dans le document présenté dans cet autre message, additionnellement, au chapitre 4, est démontré le Paradoxe de Arrow, qui dit qu’aucun système de vote par ordre de préférence (*) (ou “rank order voting system”), ne peut remplir ces conditions, qui sont pourtant raisonnablement celles d’un bon système de vote :

[…]

Un article qui le résume : « Kenneth J. ARROW : théorème d'impossibilité (leconomiste.eu) », Février 2016.

— Édit du 2024-11-09 —

Il avait reçu un Prix Nobel, pour cette démonstration.
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Le CNRS mène une expérience sur deux systèmes de vote, avec soit des notes sur une échelle à quatre échelons, soit un classement par ordre de préférence. Le vote avec des notes se décline en deux versions, une avec des notes de -1 à 2 (-1, 0, 1, 2) et une avec des notes de 0 à 3 (0, 1, 2, 3). Vous pouvez participer à l’expérience en votant ici : vote.imag.fr.

Vous pouvez en plus signer une pétition pour tenter de faire changer le système de vote officiel : Démocratie malade … changeons de système de vote (secure.avaaz.org).
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Un document sur les systèmes de votes envisagés par le CNRS : Expérimenter d’autres modes de scrutin le 23 avril 2017 (cnrs.fr) [PDF]. L’expérimentation dont parle ce document, c’est celle du premier lien du précédent message.
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Jean-Marc Jancovici a écrit : 
Le monde politique, il arbitre en fonction de rapport de force. Il n’arbitre pas en fonction de la rationalité d’un dossier, en tous cas, pas toujours. Ce qui va surtout compter, c’est la gestion des rapports de force.


C’est désolant, lamentable et désespérant, mais c’est malheureusement probablement vrai ; et Jancovici n’est pas du tout un être cynique. En tous cas, ça explique pourquoi une évidence, comme réformer le mode de scrutin, n’a jamais intéressé les politiques et pourquoi les dirigeant(e)s sont autant mauvais et pourquoi ceux/celles porté(e)s sur la conciliation (ex. F. Bayrou, N. Kosciusko‑Morizet, et peut‑être d’autres), sont autant décrié(e)s, dérangent (c’est même ouvertement violemment chez les radicaux) et pourquoi la tendance est au radicalisme.

Ce qu’il dit ensuite, après ce qui est cité plus haut, est en gros, que les politiques font plus ou moins tous du businees électoraliste, c’est à dire sont tous plus ou moins populistes (plutôt plus que moins), ce qui signifie aussi que, collectivement (et non pas individuellement), on a les dirigeants qu’on mérite (autant que les dirigeants ont les citoyens qu’iels méritent, comme iels sont suivistes, à quelques rares exceptions près), que ça se joue plus dans les consensus de la société que pendant les élections, qui n’en sont qu’une conséquence (des consensus et non‑consensus dans la société).

À 00:06:17 de la vidéo ci‑dessous.

L'humanité va-t-elle s'en sortir ? Entretien avec Jean‑Marc Jancovici — HugoDécrypte : Grands formats — 15 Juin 2025


— Édit du 2025-06-23 —

La même chose, mais plus explicitement et plus en longueur. Ce que tout le monde sait déjà (même si on peut rêver d’autre chose), mais c’est rare d’entendre une personnalité médiatique le dire comme ça, sans faire de populisme. C’est l’explication de la xénophobie basée sur la classe sociale chez les politiques (pas d’illusion à se faire sur les parties populistes qui se prétendent différents, il n’y a qu’à voir les actes de leurs électeurs).

Girouette politique, démocratie, les élus — gilles1a — 25 Novembre 2023
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