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Travailler plus pour devenir bête
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Dim 1 Mar 2009 20:28
Message Travailler plus pour devenir bête
Le travail intensif peut altérer les capacités mentales.

Une équipe finlandaise a étudié le cas de 2 200 fonctionnaires britanniques, âgés de 35 à 55 ans, sur une longue période, entre 1997 et 1999, puis entre 2002 et 2004. Parmi les sondés, 39 % ont rapporté des horaires hebdomadaires inférieurs à 40 heures, alors que 53 % ont déclaré un emploi du temps de 41 à 55 heures.

Les résultats montrent que ceux qui travaillent plus de 55 heures par semaine ont des capacités mentales amoindries par rapport à ceux qui ont une durée de travail hebdomadaire de 40 heures. Ceux qui avaient une surcharge de travail sont moins bons dans les tests d'évaluation du raisonnement et du vocabulaire.


Les effets constatés sont par ailleurs cumulatifs : selon l'étude, plus la semaine de travail est dense, plus les effets indésirables se font ressentir.

http://www.lemonde.fr/planete/article/2 ... L-32280184
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Dim 1 Mar 2009 22:59
Message Re: Travailler plus pour devenir bête
Jesus a écrit : 
Le travail intensif peut altérer les capacités mentales.

Une équipe finlandaise a étudié le cas de 2 200 fonctionnaires britanniques, âgés de 35 à 55 ans, sur une longue période, entre 1997 et 1999, puis entre 2002 et 2004. Parmi les sondés, 39 % ont rapporté des horaires hebdomadaires inférieurs à 40 heures, alors que 53 % ont déclaré un emploi du temps de 41 à 55 heures.

Les résultats montrent que ceux qui travaillent plus de 55 heures par semaine ont des capacités mentales amoindries par rapport à ceux qui ont une durée de travail hebdomadaire de 40 heures. Ceux qui avaient une surcharge de travail sont moins bons dans les tests d'évaluation du raisonnement et du vocabulaire.


Les effets constatés sont par ailleurs cumulatifs : selon l'étude, plus la semaine de travail est dense, plus les effets indésirables se font ressentir.

http://www.lemonde.fr/planete/article/2 ... L-32280184

Ben pas besoin de faire des études pointues pour savoir que la sollicitation excessive d'une personne nuit gravement à sa santé...
Maintenant ...
Il serait intéressant de faire des études branche par branche...
Quels sont les boulots les plus néfastes?

Internet est une drogue dure , habité par des entités maléfiques...
Sachez vous en protéger , et prenez cet outil pour un outil et rien de plus...
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Lun 2 Mar 2009 00:43
Message Re: Travailler plus pour devenir bête
Travailleurs manuels. Une étude réalisée aux Etats-Unis et portant sur plus de vingt catégories de travailleurs a montré que les conducteurs de machines et les ouvriers des chaînes de montage étaient ceux qui se plaignaient le plus de troubles somatiques, d'anxiété et de dépression. Une autre étude, effectuée en 1991, a montré que, dans les brasseries britanniques, les ouvriers prenaient beaucoup plus de congés de maladie – plus du double – que le personnel d’encadrement.

Deux causes de stress ont été identifiées, à savoir le caractère répétitif du travail et l’obligation de suivre la cadence imposée par la machine. De ces deux facteurs, le second est peut-être le plus important. Selon une enquête effectuée au Royaume-Uni, l'angoisse des ouvriers des chaînes de montage est due, en effet, non pas au caractère répétitif de leurs tâches (quoi- qu'ils détestent souvent cet aspect de leur travail), mais à l'obligation de suivre la cadencé (même s'ils ne sont pas forcément opposés à ce système). L'anxiété est particulièrement forte chez les travailleurs les plus méticuleux.

Le bruit, outre qu'il peut rendre sourd, est une cause importante de stress. Il est souvent considéré comme un problème majeur, comme l’indiquent les études consacrées aux travailleurs manuels en Finlande. par exemple, ou aux travailleurs des plates-formes pétrolières norvégiennes. Il est fréquemment associé à de la fatigue, à des maux de tête et à un manque de concentration (d'où une augmentation de la fréquence des accidents). Il a aussi tendance à rendre irritable, voire agressif.


.Policiers. Le métier de policier peut être considéré comme particulièrement stressant. Les fonctionnaires de police sont en effet constamment exposés à des risques et à la violence, et ils se sentent d'autre part totalement démunis quand ils doivent traiter de problèmes tels que l'alcoolisme ou les maladies mentales pour lesquels il n'existe pas de structures appropriées.

Une étude réalisée par des chercheurs canadiens insiste aussi sur le fait qu'ils doivent constamment être prêts à faire face à des urgences. La police se heurte par ailleurs aux mêmes problèmes que beaucoup d'autres institutions. Ainsi, selon une étude effectuée en 1990 au Royaume-Uni, les policiers jugent les problèmes d'organisation et de gestion beaucoup plus stressants que les opérations de police proprement dites. Parmi ces opérations, les plus stressantes sont celles qui conduisent à assister à une mort brutale, à arrêter une personne violente, à s'occuper des victimes et à informer leurs familles.

Aux Etats-Unis, où les crimes de sang sont nombreux, un psychologue qui a travaillé dans plusieurs services de police a constaté que de plus en plus de policiers craignaient d'être abattus: «L'opinion générale est que la vie a de moins en moins de prix, que l'on hésite de moins en moins à tuer.» Les représentants syndicaux des policiers de Washington indiquent que les policiers sont beaucoup plus stressés aujourd'hui à cause du trafic de drogue, et que cela provoque fatigue, alcoolisme et problèmes familiaux.

Aux Etats-Unis, les trois quarts des crises cardiaques dont sont victimes les policiers seraient liées au stress, et les tribunaux ont statué que tout policier victime d'une crise cardiaque, même s'il n'est pas en service, a droit à une indemnisation.



.Infirmières. C'est une autre profession qui semble a priori stressante. Les infirmières doivent accomplir beaucoup de tâches désagréables et très pénibles sur le plan physique, et doivent en outre s'occuper de patients gravement malades, voire mourants. Intermédiaires entre l'hôpital et le patient, elles doivent trouver un juste équilibre entre détachement et engagement, sans manifester leur stress.

Au Royaume-Uni, des chercheurs ont comparé le stress des infirmières qui travaillent dans les hôpitaux (y compris dans les services de soins coronariens et de thérapie intensive) et celui des infirmières en poste dans des hospices où elles doivent s'occuper spécifiquement des mourants. Même si ce dernier travail peut sembler plus éprouvant sur le plan émotionnel, ce sont les infirmières des hôpitaux qui souffrent le plus du stress. Cette différence semble tenir au milieu de travail et au soutien plus ou moins grand dont bénéficient les infirmières.

Dans le cas des infirmières, le stress est apparemment davantage lié à l'organisation du travail qu'au travail lui-même (dont elles tirent une grande satisfaction).



.Employés des postes. Dans plusieurs pays, les postiers se plaignent d'être particulièrement stressés. En Europe, les principaux facteurs de stress pour les employés affectés au tri manuel sont le rythme du travail, le bruit et la poussière, le manque d'espace et l'obligation de rester debout de longues heures. Une enquête a été effectuée en 1991 aux Etats-Unis par l'Association nationale des postiers. Ses résultats, publiés sous le titre Les postiers à bout de nerfs, indiquent que cette catégorie de travailleurs a des problèmes beaucoup plus graves que la plupart des autres. Un grand nombre de préposés au traitement du courrier se plaignent de dormir mal, se déclarent insatisfaits de leur emploi et estiment que leurs conditions de travail les exposent à des dangers. Beaucoup souffrent de problèmes physiques (douleurs musculaires, mal aux reins, lésions répétées, etc.). « Trois facteurs – exigences professionnelles, autonomie, soutien du personnel d'encadrement - sont très étroitement liés à la maladie et à la productivité. Sur ces trois plans, les postiers ont de gros problèmes. » Les auteurs du rapport estiment que l'absentéisme, les pertes de productivité, les indemnisations, l'assurance maladie et les frais médicaux directs absorbent jusqu'au quart des dépenses de personnel.



.Enseignants. Un test organisé en 1983 au Japon a montré qu'environ 40 pour cent des enseignants souffraient de problèmes de santé (maux de tête fréquents, dépression, anxiété constante, etc.) et que ces problèmes étaient particulièrement aigus parmi les femmes et les jeunes. Au Royaume-Uni, selon une enquête effectuée en 1990, pas moins de 20 pour cent des enseignants présenteraient des symptômes d'anxiété, de dépression et de stress relevant de la psychiatrie. Les principales causes d'insatisfaction sont la charge de travail et le salaire - à quoi il faut ajouter le manque de débouchés, la durée des horaires et les mauvaises conditions de travail.



.Serveurs. Les travailleurs qui sont en contact direct avec beaucoup de clients mais qui n'ont guère de prise sur leur milieu de travail semblent être particulièrement exposés au stress. En Suède, l'étude d'un groupe de serveurs a montré qu'ils avaient un fort taux de cholestérol et beaucoup de tension, et qu'ils étaient nombreux à fumer. En outre, leur taux de testostérone était faible, ce qui peut être le signe d'un vieillissement prématuré. Ces serveurs ont indiqué qu'ils subissaient de fortes pressions psychologiques, que leur pouvoir de décision était limité et qu'ils ne pouvaient guère compter sur leurs chefs.



.Chauffeurs d'autobus. On a constaté dans plusieurs pays que les taux d'absentéisme, de morbidité et de mortalité étaient plus élevés que la moyenne chez les chauffeurs d'autobus. Outre les contraintes associées à un travail posté, les chauffeurs d'autobus ont une tâche difficile: leur attention ne doit jamais se relâcher, ils sont souvent pressés par le temps, ils travaillent toujours dans la même position et ils doivent supporter les vibrations de leur véhicule et le bruit de la circulation. Aux Pays-Bas, les chauffeurs des autobus urbains sont moins satisfaits de leur travail que la moyenne des travailleurs et se classent au-dessous de la moyenne aussi sur le plan de santé mentale. A Nuremberg, en Allemagne, seuls 5 pour cent des chauffeurs d'autobus travaillent jusqu'à l'âge maximal de la retraite (soixante-trois ans). Environ 30 pour cent prennent leur retraite avant l'âge de soixante ans parce qu'ils sont incapables de poursuivre leur travail et 38 pour cent ont droit à une retraite anticipée pour la même raison.



.Travail sur écran. Le nombre d'emplois informatisés devrait beaucoup augmenter, à tel point que les travailleurs manuels pourraient être minoritaires à la fin de cette décennie. Le Syndicat des travailleurs des communications d'Amérique signale par exemple qu'il avait 425000 adhérents travaillant sur écran en 1990 contre seulement 10000 dix ans plus tôt.

La surveillance électronique pose un problème particulier à ces travailleurs. Les employés des compagnies aériennes, des administrations, des compagnies d'assurances, des sociétés de vente par correspondance ou par téléphone, etc. sont les maillons d'une chaîne électronique qui permet à leurs employeurs de savoir à tout moment comment ils se comportent - nombre de caractères par minute, temps consacré à chaque client, nombre et durée des pauses, etc. La surveillance électronique permet aussi de savoir par exemple quelle est l'attitude d'un travailleur affecté à la vente par téléphone vis-à-vis du public. On estime que 20 millions de travailleurs sont ainsi placés sous surveillance aux Etats-Unis.

Ce système est peut-être rassurant pour l'employeur mais certes pas pour le travailleur. Une enquête menée aux Etats-Unis par l'Université du Wisconsin a montré que les travailleurs faisant l'objet d'une surveillance électronique avaient 10 à 15 pour cent de risques de plus que les autres de souffrir de dépression, de tension et d'angoisse. Ils étaient en outre deux fois plus nombreux à se plaindre d'avoir mal aux poignets.
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Dim 14 Aoû 2011 18:58
Message Re: Travailler plus pour devenir bête
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Hibou57

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