Cette partie du forum n’est pas compatible avec les bloqueurs publicitaires
Félicitations à vous, de préférer les accès payants plutôt que la gratuité par la publicité, c’est honnorable et cohérent de votre part. Malheureusement, l’accès payant par micropaiement (qui serait d’environ 1 cent pour 20 pages consultées) n’est pour l’instant pas encore mis en place, et l’accès gratuit sans publicité, est réservé aux membres actif(ve)s du forum. En attendant, si vous souhaitez poursuivre votre visite chez nous, vous pouvez ajouter le site à votre liste blanche, ou encore mieux, désactiver le bloqueur partout. Pour ajouter le site à votre liste blanche, pour Firefox (similaire pour les autres navigateurs), rendez‑vous en bas à gauche de la fenêtre de votre navigateur, et cliquez sur le menu comme dans l’exemple de l’image ci‑dessous, puis rechargez la page, en appuyant sur F5.
|
|
Auteur | Message |
---|---|
Compte gelé
|
Voila un chapitre consacré à mon groupe préféré souvent vampirisé par ce qu'on appelle les Elvis fanatics, des gens qui connaissent tout sur le gros , tout ce qu'il a fait au jour le jour...des malades; des fétichistes qui ne supportent pas les approximations...Insupportables ces fans que l'on croise sur certains forums.. Perso, j'ai grandi en écoutant Elvis, j'ai été arrosé par ses mélodies et ses albums en groupe (les blue moon boys ) ou en solo.. Grâce à Elvis, j'ai découvert le Blues, le Rock , la Pop et plein d'autres artistes indispensables comme Hank Williams, Johnny Cash, Muddy Waters, Howlin Wolf, Bowie, les Stones, Dylan, Pink Floyd, etc etc.. Donc voila sur ce topic un hommage en vidéos et en post au plus phénoménal chanteur de l'Histoire de la musique populaire...même les superlatifs sont vidés de sens quand on parle d' Elvis... On commence donc par la fin avec lson dernier concert... Nous sommes en Juin 1977 devant les caméras de la CBS au coeur des états unis à Rapid City. Life’s but a walking shadow, a poor player, That struts and frets upon the stage, And then is heard no more. It is a tale Told by an idiot, full of sound and fury, Signifying nothing. |
|
|
Premier Consul
|
Bien joué !
ça sent le plagiat cette histoire;.mais c'est tellement délicieux...qu'on évitera le procès.. Bien vu en tout cas..et surtout bienvenue à toi et à ton univers où flotte l'odeur du sandwich à la banane frite...confectionné dans les cuisines de Graceland... Ravi de te voir ici.. Et ravi aussi de revisiter l'Histoire magnifique du King que j'ai parfois critiqué dans des postures de branleurs bien connues alors que je vibre et que je ne suis pas le seul ici, j'espère, au son de sa voix hors du temps et des dimensions... Donc Let's Go ... En plus, la vidéo que tu postes est extrêmement émouvante..car on voit le King jouait du piano, ce qui est très rare à ma connaissance, de plus, il chante une des plus belles chansons jamais écrites..et il n'a plus que quelques jours à vivre..on le sent d'ailleurs très malade..c'est vraiment très émouvant... Au fait pour les vidéos Youtube , ça fonctionne pas comme sur Lucy, tu mets les balises youtube et tu mets juste le petit code qu'il y'a après le signe= dans les urls des vidéos... Internet est une drogue dure , habité par des entités maléfiques... Sachez vous en protéger , et prenez cet outil pour un outil et rien de plus... |
Compte gelé
|
Oui j'ai vu que le "permalien" youtube ne marchait pas et que en bon admin, tu avais "corrigé" ça ! C'est que ça rigole pas, chez John Gouze !
P.S : message subliminal, si tu lis encore yellow sub, un certain Allen Klein y était passé en coup de vent cet été, et avait passablment irrité l'ami JB ! Life’s but a walking shadow, a poor player, That struts and frets upon the stage, And then is heard no more. It is a tale Told by an idiot, full of sound and fury, Signifying nothing. |
Compte gelé
|
L' ami Michel rose avait pondu un joli petit texte sur la genèse de la carrière du gros dans son "encyclopédie de la country et du rockabilly" parue en 1986, le voici :
Le phénomène est né le 8 Janvier 1935, c'est de notoriété publique, à Tupelo, Mississipi, dans une baraque en planches, En fait, malgré cette date officielle, il était venu bien avant, vers la fin des années vingt, à l'époque où les travailleurs noirs écoutaient le blues du Delta d'un Robert Johnson alors que les petits blancs du Sud découvraient à la radio les premiers enregistrements de la Carter Family, issus du folklore des montagnes appalachiennes, Et puis Presley sur son nuage écouta attentivement le White Blues d'un Jimmy Rodgers, se disant « Un blanc qui se base sur le blues, voilà qui plairait à Sam Phillips, si je le rencontre un jour » ,Dans les années trente, à l'affut des nouveautés, il se passionna pour le Boogie-Woogie d'un Pete Johnson, écoutant distraitement le Western-Swing d'un Bob Wills, se disant « C'est trop Jazzy pour moi ». Par contre le Bluegrass d'un Bill Monroe le passionnait, vers la fin des années 40, et il se demandait d'il arriverait à chanter aussi haut perché que ce sévère cow-boy au grand chapeau , Bien sûr, il écoutait toujours le blues et à la même époque, fut fasciné par Arthur Crudup, un pauvre noir qui jouait de la guitare, soutenu par une contrebasse,et qui chantait « That's All Right » avec une énergie que le jeune Elvis, il n'avait pas encore été à l'école, n'arrivait pas à définir, simplement ça lui plaisait, ce rythme simple et ce vocal véhément, Un jour, le vent poussa son nuage jusqu'à Nashville ou il découvrit avec stupeur le Honky Tonk d'Ernest Tubb et de Little Jimy Dickens, le hillbilly-boogie de Charlène Arthur et de Red Foley, Ce dernier chantait aussi des ballades country très simples comme « Old Shep » et Elvis pensait que c'était reposant, ce genre de musique. On était déjà au début des années cinquante et un certain Hank Williams faisait parler de lui avec une musique étrange proche du blues des noirs et du hillbilly des blancs, Moi, j'appellerais ça du Blues-Hillbilly ou du Blues-A-Billy se disait t'il, installé dans sa ouate, Le dimanche, en bon petit ange du Sud, il allait à l'église, et tapait dans ses mains en chantant le Gospel, avec les autres, en bas dans l'église . Mais dans la semaine il planait au dessus des bouges de Memphis, heureux et effrayé de l'impudeur du Rythm and Blues qu'enregistrait Ike Turner pour le compte de Sam Phillips, dans un petit studio au 706 Union Avenue, Junior Parker aussi lui plaisait bien, surtout son guitariste, celui qui jouait « Mistery Train » . Un jour, le nuage l'emporta vers le Nord . Là il crut entendre du « Rythm and Blues » à la radio mais le présentateur, Alan Freed, hurlait dans le micro que c'était du « Rock'n'Roll » . On était en 1954 et le morceau s' appelait « Shake, rattle and roll » chanté par Bill Haley; pourtant de passage à Kansas City il avait entendu la même chanson par un gros noir nommé Big Joe Turner et on lui avait dit que c'était du « Blues Shouté », ou du Rythm and Blues , en tout cas de la musique réservée aux noirs, comme ce « Money Honey » de ce groupe vocal, là, mais oui vous savez bien, le chanteur a une voix triste, ça y est, j'ai trouvé, les Drifters, ceux qui ressemblent aux Ink Spots, En fait, Elvis voyageait d'une façon particulière, dans l'espace et le temps, accumulant les informations, se nourrissant à tous les styles qui lui plaisaient, Mais on était déjà en 1954 et il se promenait sur son nuage alors qu'il aurait du naitre ne 1935, Mais avant de partir s'installer dans le ventre de sa mère, il se grava une bonne chose dans l'esprit : « Puisque le Rythm and Blues » s'appelle maintenant Rock and Roll, la musique que je ferais plus tard ne sera pas du Blues A Billy mais du « Rock A Billy », non, du Rockabilly, ça sonnera sec et froid comme dans le Nord et chaud comme dans le Sud, Et Elvis naquit sur les registres terrestres... (to be continued) Life’s but a walking shadow, a poor player, That struts and frets upon the stage, And then is heard no more. It is a tale Told by an idiot, full of sound and fury, Signifying nothing. |
Premier Consul
|
The fool on the hill a écrit : Oui j'ai vu que le "permalien" youtube ne marchait pas et que en bon admin, tu avais "corrigé" ça ! C'est que ça rigole pas, chez John Gouze ! Je suis banni des pages jaunes... Mais le JB est un coriace , un Beatles Brain parfois pathétique... Ce Allen Klein a du se prendre une volée de bois vert dans le bathyscaphe, d'autant que JB là bas, même quand il dit des conneries est soutenu par une équipe de gardes du corps qui n'hésitent pas à sortir la grosse panoplie de mauvaise foi... Internet est une drogue dure , habité par des entités maléfiques... Sachez vous en protéger , et prenez cet outil pour un outil et rien de plus... |
Compte gelé
|
Ben surtout, surtout, ils ont humilié ce vulgaire fake en démontrant qu'il n'était pas le vrai Allen Klein...
Voilà les discussions avec ce monsieur (Allen Klein) : http://forum.yellow-sub.net/search.php? ... llen+Klein Cubitus a écrit :
Et JB donne le coup de grace : JB a écrit :
Pauvre Allen Klein ! Life’s but a walking shadow, a poor player, That struts and frets upon the stage, And then is heard no more. It is a tale Told by an idiot, full of sound and fury, Signifying nothing. |
Premier Consul
|
The fool on the hill a écrit : L' ami Michel rose avait pondu un joli petit texte sur la genèse de la carrière du gros dans son "encyclopédie de la country et du rockabilly" parue en 1986, le voici : Très beau texte en effet... Ce qui est très attachant dans le personnage d'Elvis, je crois, c'est ce côté un peu "pécore du sud" ...il personnifie à merveille cette amérique prolétaire et déshéritée que l'on retrouve dans les personnages du roman de Steinbeck "Les Raisins de La Colère" mis en image dans le magnifique film de John Ford avec Henry Fonda... Elvis a manqué de tout dans son enfance..enfin on l'aime à l'imaginer dans l'idée que l'on se fait du mythe..d'où cette frénésie, cette boulimie...et ce mal de vivre aussi...cette émotivité mal maitrisée qui a fait de lui un être tellement fragile..mais aussi un chanteur qui dégageait une émotion fascinante... Elvis, c'est l'Amérique profonde tout comme Cash...mais beaucoup plus glam et sexe et Johnny... JE sens que ce topic va être très intéressant.... Internet est une drogue dure , habité par des entités maléfiques... Sachez vous en protéger , et prenez cet outil pour un outil et rien de plus... |
Premier Consul
|
The fool on the hill a écrit : Ben surtout, surtout, ils ont humilié ce vulgaire fake en démontrant qu'il n'était pas le vrai Allen Klein... Oui ils utilisent toujours la même rhétorique, Psychiatrie, mythomane, troll, etc... Ils ont du mal à sortir de ça et je trouve qu'ils manquent cruellement d'humour et sans s'en rendre compte font du mal aux artistes qu'ils pensent défendre...trop sérieux..on retrouve cette fâcheuse tendance à un degré moindre sur les pages bleues..des mecs qui pensent appartenir à une espèce d'aristocratie de fans..parce qu'ils ont lu 50 biographies des beatles... il vaut mieux en lire 2 et 48 autres bouquins sur d'autres sujets...mais bon.. Internet est une drogue dure , habité par des entités maléfiques... Sachez vous en protéger , et prenez cet outil pour un outil et rien de plus... |
Compte gelé
|
Exact ! Je me suis bien marré à les rendre furieux avec Allen Klein, et le long texte pour prouver que le vrai Allen Klein ne poste pas en français sur yellow sub est un régal... Bon, revenons à nos (notre) mouton :
Ce qui est assez incroyable, chez Elvis, c'est que la réalité égale (au moins) l'image d'épinal. Il n'était pas prolétaire, mais sous prolétaire, sans doute encore plus démuni que ses collègues Johnny Cash, Jerry Lee Lewis et Carl Perkins, qui n'était pas des petits bourgeois non plus, loin de là... Un truc intéressant parmi d'autres, il est né à Tupelo, bled auquel John Lee Hooker et Nick Cave ont rendu hommage : Bon, le titre de Nikck Cave, lui, rend évidemment hommage au King ! Life’s but a walking shadow, a poor player, That struts and frets upon the stage, And then is heard no more. It is a tale Told by an idiot, full of sound and fury, Signifying nothing. |
Compte gelé
|
Le texte du Nick :
Looka yonder! looka yonder! Looka yonder! a big black cloud come! A big black cloud come! O comes to tupelo. comes to tupelo Yonder on the horizon Yonder on the horizon Stopped at the mighty river Stopped at the mighty river and Sucked the damn thing dry Tupelo-o-o, o tupelo In a valley hides a town called tupelo Distant thunder rumble. distant thunder rumble Rumble hungry like the beast The beast it cometh, cometh down The beast it cometh, cometh down Wo wo wo-o-o Tupelo bound. tupelo-o-o. yeah tupelo The beast it cometh, tupelo bound Why the hen wont lay no egg Cant get that cock to crow The nag is spooked and crazy O God help tupelo! o God help tupelo! O God help tupelo! o God help tupelo! Ya can say these streets are rivers Ya can call these rivers streets Ya can tell ya self ya dreaming buddy But no sleep runs this deep No! no sleep runs this deep No sleep runs this deep Women at their windows Rain crashing on the pane Writing in the frost Tupelos shame. tupelos shame O God help tupelo! o God help tupelo! O go to sleep lil children The sandmans on his way O go to sleep lil children The sandmans in his way But the lil children know They listen to the beating of their blood Listen to the beating of their blood Listen to the beating of their blood Listen to the beating of their blood They listen to the beating of their blood The sandmans mud! The sandmans mud! And the black rain come down The black rain come down The black rain come down Water water everywhere Where no bird can fly no fish can swim Where no bird can fly no fish can swim No fish can swim Until the king is born! Until the king is born! In tupelo! tupelo-o-o! Til the king is born in tupelo! In a clap-board shack with a roof of tin Where the rain came down and leaked within A young mother frozen on a concrete floor With a bottle and a box and a cradle of straw Tupelo-o-o! o tupelo! With a bottle and a box and a cradle of straw Well saturday gives what sunday steals And a child is born on his brothers heels Come sunday morn the first-born dead In a shoebox tied with a ribbon of red Tupelo-o-o! hey tupelo! In a shoebox buried with a ribbon of red O ma-ma rock you lil one slow O ma-ma rock your baby O ma-ma rock your lil one slow O God help tupelo! o God help tupelo! Mama rock your lil one slow The lil one will walk on tupelo The lil one will walk on tupelo Black rain come down, black rain come down Tupelo-o-o! yeah tupelo! And carry the burden of tupelo Tupelo-o-o! o tupelo! yeah! The king will walk on tupelo! Tupelo-o-o! o tupelo! He carried the burden outa tupelo! Tupelo-o-o! hey tupelo! [repeat] You will reap just what you sow Life’s but a walking shadow, a poor player, That struts and frets upon the stage, And then is heard no more. It is a tale Told by an idiot, full of sound and fury, Signifying nothing. |
|