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Auteur | Message |
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Beau Parleur
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Murs sans trompettes-quels cris
Vous jetez dans la chambre, -Quel silence et quelle horreur. Mais mourir, Ce peut être une grande fatigue Un soir, Et un aveu. Dessous la chair des femmes qu'il fait si bon toucher, il y a un squelette- Un squelette égaré que la tiédeur étonne Et que le sel appelle En ses cavernes grises. Peut-être que la tourbe est montée des marais, Pour venir lanciner, suinter dans le silence Et nous suivre partout Comme une mère incestueuse. Il y a des monstres qui sont très bons, Qui s'assoient contre vous les yeux clos de tendresse Et sur votre poignet Posent leur patte velue. Un soir- Où tout sera pourpre dans l'univers, Où les roches reprendront leurs trajectoires de folles, Ils se réveilleront Eugène Guillevic |
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Modératrice
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Je la trouve zarrebi cette poésie !
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Beau Parleur
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C'est toujours un petit peu zarrebi la poésie. De la Bretagne au Québec :
Tout redevient fragile On finit par suivre la lumière qui nous bouleverse parfois à travers un geste sentir que rien ne viendra sinon quelque désastre On finit par ne plus voir les percées du vide, oublier ce visage qui n'a jamais existé ailleurs que devant Plus rien n'est lié soudain plus rien ne s'accomplit On finit par répondre qu'on est là, faire signe parmi nos absences ne plus fuir la mémoire de certaines failles qui blesse plus que d'autres On finit par s'ouvrir au silence qui revient et ne plus répondre au bruit des pas, ne plus croire qu'on a aimé, soutenu un instant la beauté de notre vie On finit par sentir le temps qui replie nos regards lentement les referme, comme une plaie dont on ne sait plus parler Hélène Dorion |
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