Jardinage : supports de culture et cultures

Même chose avec l’onagre. Mais la sorte d’amphore sans anse est plus haute et son ouverture plus petite par rapport à la chambre plus large, en proportion. Il y a moins de risque que les graines sautent vers l’extérieur pour un choc, mais il ne faut surtout pas les retourner avant de les mettre dans leur contenant, les graines tombent immédiatement.

L’onagre est peu courante dans la nature, alors il peut être intéressant d’en cultiver, surtout que sa racine est comestible ; inacceptable de la tester autrement qu’en la cultivant, tellement elle est rare. L’onagre est vivace, alors en prenant soin de ne pas abîmer la plante, il n’est pas trop grave d’en récolter des graines.

Des informations techniques utiles sur les cultures : FellahTrade, le portail agricole du Crédit Agricole du Maroc. Dans la page, chercher « Fiches techniques » et choisir une plante dans la liste déroulante en dessous.

Le panais a la réputation d’avoir un taux de germination capricieux et en plus, la capacité germinative des graines chute rapidement. Il est conseillé de ne pas semer des graines de plus d’un an.

L’optimum de germination du panais est de 15-20  ℃, son optimum de végétation est de 15-18 ℃. Comme les carottes et les betteraves, il semble attendre une période aux températures légèrement décroissantes. Ça pourrait être confirmé par des panais sauvages vus courant Mai de cette année, qui m’avaient semblé avoir commencé à pousser en fin d’année dernière. Ils avaient de bonnes racines, j’avais put en récolter quelques unes.

Le panais peut supporter des gels jusqu’à -5 ℃ au moins.

Pour les distinguer même de loin, il faut chercher les longs épis de plantain, ceux du plantain lancéolé sont nettement plus court et un peu plus touffus ; les épis longs, sont ceux du grand plantain. Ils ne s’égrainent bien qu’à maturité et ne sont pas tous au même stade en même temps.

Quand on égraine des épis de plantain, on a des graines dans une enveloppe de couleur beige ou brune. Cette enveloppe prend beaucoup de place par rapport aux graines. Il faut procéder comme souvent : secouer fort dans une boite haute, tamiser (refaire de même avec ce qui reste dans le tamis), puis éventuellement tamiser encore plus fin en accord avec la taille des graines et finalement vanner.

Ces graines sont facile à nettoyer en comparaison d’autres. Elles sont allongées, d’une couleur brun sombre semblable à celle de certains grains de café torréfiés ; quelques graines sont plutôt rougeâtres (ça arrive aussi avec les brassicacées).

Selon les sources, la salsifis résiste à des gelées jusqu’à -5 ℃ ou -25 ℃. J’imagines que la résistance à -25 ℃ est ponctuelle et que la résistance à -5 ℃ est sur des plus longues durées.

15 ℃ est une température convenable pour sa germination.

Ce n’est pas un légume courant, je ne trouve pas d’informations plus complètes sur ses plages de températures optimales.

Ces températures sont les mêmes pour la scorsonère, pour laquelle il est aussi dit que son optimum de végétation est de 15-20 ℃, une plage qui est probablement la même pour le salsifis.

Je disais précédemment que les cultures pouvant commencer après l’été, puis passer l’hiver pour reprendre au printemps, pourraient être semées à partir d’Octobre, en fait, la plupart devraient être commencées courant Septembre, d’après leurs plages optimales de températures et les historiques de températures. Ce serait le cas de la plupart, excepté surtout les céréales et l’essai qui sera fait avec des pois, pour qui Octobre conviendrait mieux, car elles ne doivent pas être trop développées pour entrer dans l’hiver, sinon elles n’y résistent pas.

Reste la question du résultat d’un bêchage avec enfouissement d’un apport pour faire des semis immédiatement après l’enfouissement … c’est l’aspect qui m’inquiète, comme il risque d’y avoir une concurrence entre les cultures et les bactéries faisant la décomposition, pour l’accès à l’azote, et dans cette concurrence, les bactéries l’emportent toujours, prennent toujours la plus grosse part au détriment des plantes qui en manquent. Mais seule l’expérience dira, il faut bien passer par là pour savoir.

Le céleri rave préfère les températures plutôt chaudes, le plus après l’arachide, c’est dire qu’il est à part. Son optimum de germination est à 20-21 ℃ (20 ℃ pour l’arachide), sont optimum de végétation est à 20-23 ℃ (25-35 ℃ pour l’arachide). Dans un logement modérément chauffé à 16-18 ℃, un semis en plaquette tôt au printemps (sa levé est longue, un mois au moins) ne serait même pas parfaitement à l’aise.

Le problème est que comme l’arachide, le céleri rave a d’importants besoins en eau et que sous notre climat, quand il est fait chaud, il fait sec.

Le céleri rave sera encore retenté l’année prochaine, et s’il ne réussit toujours pas, il sera abandonné. Je trouve plus intéressant de s’ingénier à essayer de faire pousser de l’arachide que du céleri rave. Cette année il avait été semé en pleine‑terre et rien n’a levé. L’arachide au moins, lève pousse un peu et fleurit, même si elle ne fait pas de gousse, alors elle laisse plus d’espoir d’arriver à quelque chose.

Le colza ne devrait pas être semé en Automne. Son optimum de germination est à 10 ℃, sont optimum de végétation est à 21 ℃. Il attend des températures croissantes. Sauf conditions particulières, les colzas les moins résistants subissent des dommages à -5 ℃. Quelques pieds seront quand‑même fait cet Automne, pour observer leur comportement face à l’hiver.

Il a été observé cette année, que les brassicacées semées assez tôt, fin‑Février, échappent aux limaces.

J’avais parlé précédemment du cresson alénois comme semis de couverture. Il fixe beaucoup de choses, dont le magnésium, mais il ne supporte pas les chaleurs estivales et ne supporte pas du tout le manque d’eau et s’il faut arroser un semis de couverture comme une culture, ce n’est pas la peine. De toutes manières, quand il ne pleut pas, il n’y a pas de lessivage, alors il n’y a peut‑être pas besoin de semis de couverture pour l’été. Il faut plutôt le réserver à l’automne pour les surface qui ne sont pas semées en automne et qui ne sont pas semées non‑plus tôt au printemps, parce qu’il faut un délais pour la décomposition dans le sol, à moins que le cresson soit entièrement récolte, mais ce n’est alors plus un semis de couverture.

Son optimum de germination est à 18 ℃, sont optimum de végétation est à 20-25 ℃. Ça en ferait plutôt un semis de printemps (pas trop précoce quand‑même), mais si son cycle est assez court, ça peut peut‑être passer en automne … ce sera vérifié dans quelques semaines.