Jardinage : supports de culture et cultures

Quelques autres graines goûtées :

• Les graines d’alliaire ont une amertume désagréable (il y a amer et amer, même si on a qu’un seul mot qui mélange tout).
• Les graines de poireau sont trop coriaces.
• Les graines de barbarée commune sont étonnamment peu amères en comparaison de l’amertume de la plante ; elles me semblent potentiellement intéressantes.
• Les graines de chénopode bon‑Henri on un léger goût me semblant intéressant, elles ont un croquant similaire à celui des graines d’amarante.
• Les graines d’onagre sont plutôt tendres, ont un goût discret me semblant intéressant et une couleur brun clair qui change des autres.
• Les graines de bette sont sans intérêt, même cuites.
• Les graines de radis fourrager sont tendres, ont un goût original et rustique, proche du radis, sans être excessivement prononcé ; elles ont une couleur proche de celle des lentilles blondes.

Cinq intérêts à cultiver pour récolter des graines :

• Les graines ont naturellement une bonne capacité à se conserver, même pendant des années, et leur stockage est compacte.
• Même quand elles ne font pas de bonnes feuilles ou de bonnes racines, poussent difficilement, la plupart des plantes arrivent à se débrouiller pour faire des graines de qualité acceptable, même dans des conditions difficiles.
• Laisser les plantes cultivées aller jusqu’au stade des graines, c’est les laisser faire tout leur cycle, ce qui est intéressant, environnementalement et écologiquement ; la production de matière végétale à composter en vu d’avoir de l’humus, est aussi plus importante.
• Des goûts et textures qu’on ne trouve pas dans les autres parties des plantes.
• On peut garder une partie des graines récoltées pour faire des semis.

Ça ne signifie pas qu’il ne faut focaliser que sur ça, les racines, tubercules, et le vert aussi, sont intéressants pour d’autres raisons. Ce message ne fait que souligner ce qui est sûrement trop souvent manqué.

Traditionnellement, la moutarde se prépare en fermentant des graines dans du jus de raisin vert. Justement, quand les graines de moutarde (et d’autres graines aussi) sont assez mûres pour être récoltées, les grains du raisin sauvage sont déjà remplis, mais encore verts.

Les tests à ce propos seront rapportés dans cet autre sujet : Séchage ou saumure ?

Les graines de chénopode blanc, telles qu’elles tombent des panicules mûrs, sont enveloppées. Pour extraire les graines de leur enveloppe, il faut un séchage préalable.

Les enveloppes sont de la couleur du panicule, puisqu’elle les composent. Les graines, elles, sont brun sombre presque noire, mais pas noire.

Pour l’instant, c’est encore Cheyenne qui se démarque, avec le meilleur développement des feuilles. Kerpondy a plus de mal. Presque rien avec Blue Belle. L’unique tubercule de Laurette semblait bien parti, mais a été victime d’un accident : éjecté de son andain par un animal qui vient gratter le sol régulièrement (tubercule remis en place, il s’en remettra, il n’a pas dépéri).

C’est toujours Cheyenne qui se démarque le plus. Cette variété est spéciale. Ça ne signifie pas qu’elle est la meilleure en tout ou qu’elle est parfaite. Ses germes ont tendance à être trop longs et Laurette a meilleur goût encore, mais Cheyenne est quand‑même au dessus de la moyenne, question goût.

Le trèfle semé avec les céréales, avait levé tardivement et était discret. Depuis que les pailles ont été coupées, il est devenu nettement plus visible, et il apparaît maintenant que la densité de semis du trèfle était trop faible.

Comme il lève plus tardivement et ne semble pas présenter de risque d’étouffer les pousses de céréales, il n’y a pas besoin d’en mettre peu par prudence.

Deux litres de fleurs sèches avaient été semé sur 100 m², il en aurait fallut au moins deux ou trois fois plus. C’est deux fois plus qui seront tentés pour le semis de céréales prévu en Octobre.

Il se porte bien, dans une toute petite zone, il a même fleurit.

C’est du trèfle violet qui avait été semé. Ce n’était pas la seule possibilité, le trèfle blanc a l’air résistant aussi, vu comme il s’installe bien dans certains près ou pelouses. Mais le trèfle violet me semble faire plus de feuilles et il fait de plus grosses inflorescences.

La chicoré semée cette année, ne semble pas vouloir fleurir. L’année dernière à la même époque, elle avait une hampe florale depuis longtemps.

La cause n’est pas connue, ça peut être le climat particulier de cette année ou alors la densité. Ailleurs, beaucoup de chicorée ont fleurit depuis plusieurs semaines, alors le temps pluvieux ne les en empêche pas, mais il n’y a pas de moyen de savoir si ce sont des chicorées de cette année ou pas.

La chicorée ne fleurit pas systématiquement dès la première année.

Aucune levée du chénopode bon‑Henri, après deux semis, le premier le 7 Juillet, le second le 22 Juillet. Cette absence de levée est inattendue.

Le mois d’Août 2021, sera finalement plus sec que prévu en Juillet.

Le cycle de l’amarante est plutôt rapide, mais varie selon les variétés. L’hybridation est importante. La détermination de la maturité des panicules n’est peut‑être pas la même pour toutes les variétés.

Deux sillons d’amarante ont commencé à être récolté hier 13 Août. Le premier avait été semé le 9 Mai, le second, semé le 13 Mai.

La premier sillon était de l’amarante réfléchie, la levée n’a pas été très bonne, environ un tiers des poquets étaient sans un seul pied. Le second sillon était de l’amarante que j’avais appelée « amarante à épis doux », parce que ses panicules étaient moins rêches et faute de connaître son nom. Cette ligne a donné de l’amarante réfléchie, ce qui n’était pas attendu, mais la levée a été meilleure. Les panicules ayant le même aspect, la récolte a été faite en mélangeant les deux.

La troisième ligne, semé le 22 Mai, sera a maturité bientôt. C’est une variété que j’avais surnommé « amarante a épis violet ». Sur cette ligne, la moitié des panicules sont verts au lieu d’être violacé, les autres sont brun violacé et un pied se démarque nettement.

Le pied qui se démarque a des panicules bordeaux d’une couleur assez vive. Le contraste est fort, avec la couleur des feuilles. La couleur de ses panicules est autant vive que celle de l’amarante queue de renard, même si la couleur n’est pas la même. Il a un port intéressant et différent des autres amarantes. Son axe centrale est épais et plus régulier, les ramifications sont assez également réparties sur toute la hauteur et elle ne sont pas trop longues, ce qui fait que ces ramifications ne tombent pas. L’aspect général est plus dressé que celui des autres amarantes. Les graines de ce pied seront toutes réservées à un semis, comme c’est un pied unique.

Les pieds obtenus peuvent donc beaucoup varier des pieds sur lesquels les graines ont été récoltées.

Une quatrième ligne, semée le 27 Juin, en est encore au stade de grandes pousses.

Pour la détermination de la maturité, elle est simple sur l’amarante réfléchie. Les panicules sont d’abord vert tendre. À ce stade, ils peuvent contenir des graines, mais très peu. Plus tard, les panicules commencent à voir certaines de leurs fleurs (ils sont constitué d’un amas de minuscules fleurs) sèches et devenir brunes. À ce stade, le panicule est un mélange de vert et vert jaune, majoritaire, puis blanchâtre et brun, minoritaire. En observant à la loupe triplet, un panicule à ce stade, on peut voir dans les fleurs, même celles semblant encore vertes, quelque chose ayant une forme entre celle d’une dragée et celle d’une amande. Cette chose, c’est la graine dans une envelope. Cette envelope n’en est pas entièrement une, elle semble plutôt être un capuchon recouvrant la côté de la graine, orienté vers l’extérieur de la fleur. Quand la fleur est brune, ce capuchon s’en va facilement et la graine est alors prête à tomber. Comme sur un épis ayant des fleurs brunes, les fleurs semblant encore vertes, contiennent déjà des graines, il est préférable de ne pas attendre que toutes les fleurs soient brunes, sinon beaucoup de graines seraient perdues pendant la récolte.

Comme avec les céréales, c’est le haut des panicules, qui mûrit en premier. Le panicule en haut de l’axe centrale, qui est aussi le plus gros, mûrit avant les panicules latéraux. Ce sont ces panicules qui ont d’abord été récoltés et qui vont être laissé à sécher. Les panicules latéraux, plus petits, seront récoltés plus tard (au feeling, dans cinq ou six jours), ils sont encore vert tendre.

Aucun chiffre n’est encore donné pour la récolte de graines, comme il faut attendre le séchage avant l’extraction des graines.

Un peu d’amarante queue de renard a été semée aussi, le 27 Avril. Alors qu’elle a été semée avant l’amarante réfléchie, ses épis ne semblent pas encore mûrs. Sur les panicules de l’amarante réfléchie, des tons blanchâtres peuvent indiquer qu’ils sont prêts à être récolté. Ce n’est pas le cas sur l’amarante queue de renard. Les tons blanchâtre qu’on peut y voir, sont ceux d’étamines dépassant des fleurs. Sur la queue de renard au moins, les fleurs semblent ne présenter que soit un pistil au sommet jaune, soit des étamines aux sommets blancs.