Jardinage : supports de culture et cultures

Le céleri rave n’a presque rien donné, heureusement que j’ai put en récolter des feuilles. Certains pied n’avait encore que des radicelles, d’autres un toute petite racine boule, avec plein de radicelles, seulement quelques uns on fait des boules allongés verticalement. La variété était Ibis, alias Boule de Marbre. Je dois préciser que plusieurs poireaux autour ont mal poussé aussi, que le sol me semblait trop argileux et trop sableux à la fois, et que les céleri ont été repiqué à partir de pousse en plaquette qui avait subit un coup de chaud.

Je n’ai pas encore pesé l’ensemble, mais plus tard je pourrait donner un bilan du total de céleri et de panais récolté (récolté, mais pas pesé).

Pour une idée des surfaces utilisées, le plan du jardin a été décrit précédemment.

Pour le céleri rave, 4 kg 900 à peine sur 10 m², auxquels je peux ajouter 800 g de feuilles. C’est nettement décevant, j’aurais préféré récolté plus de céleri que de panais, ça aura été de beaucoup l’inverse. Comme dit précédemment, je ne pense pas que la cause soit la variété, mais la pauvreté du sol dans ce coin précis du jardin, peut‑être autant que le coup de chaud que les plants ont pris avant d’être repiqués, d’ailleurs un tiers environ n’avaient pas repris et avaient vite dépéris. Ou peut‑être que le céleri rave a des besoins spécifiques que n’ont pas les autres racines cultivées qui ont donné d’assez bons rendements. Réponse l’année prochaine, comme j’en re‑cultiverai, mais dans une bande du jardin.

Je ne connais pas encore le total de panais. Quand j’aurais ramené le reste, ce reste sera mis à sécher à l’intérieur, pour un test dont je parlerai dans plusieurs semaines ou deux à trois mois.

Les feuilles de panais ne sont pas intéressantes, trop fortes en essences et trop durement ligneuses (ligneux élastique), même cuites. Les feuilles du céleri rave, au contraire, peuvent être raisonnablement cuisinées.

La marque Revex, pour les outils de jardin, me semble de bonne facture, un bon rapport qualité prix. J’avais acheté il y a quelques semaines une serfouette à deux dents, de cette marque, à un peu moins de 19 €, et rien à redire, c’est du bon matériel pour ce prix.

Même si ce n’est pas le même instrument, elle me fait penser à la fourche‑bêche que j’avais acheté à Cora et qui est de la marque Cora, un bon rapport qualité prix aussi, même si j’ai cassé un manche en début d’année, parce que j’avais un peu abusé.

J’en viens à me demander si Cora ne vend pas en fait du Revex en marque blanche, pour ce genre de matériel.

En tous cas, si vous voyez du Revex quelque part, que le prix vous semble abordable mais que vous‑vous interrogez sur la qualité : pas d’inquiétude, c’est du bon … sous réserve d’une utilisation normale, par exemple ne pas faire levier sur un manche de serfouette, ce sont des manches fins, et penser à vérifier l’emmanchement, retaper un peu si nécessaire quand c’est neuf.

Des témoignages sur Rustica, confirmant que contrairement à une croyance répandue, les feuilles de noyer ne sont pas néfastes pour les jardins : Les feuilles de noyer (rustica.fr), 2015.

En fait les noyers secrètent des retardateur de germination, quand les conditions sont difficiles. Mais ils ne sont pas mauvais en général.

J’ai vu l’épervier chahuté par des corbeaux qui me semblaient essayer de le chasser. Ils le harcelaient et le poursuivaient en vol.

Le panais (la racine cultivée) a un gout intéressant en purée (frit, je le trouve sans intérêt), mais il est un peu laxatif. En plus, comme dit précédemment, une bonne partie de la racine, incluant le pointe, est ligneuse au cœur. Je crois qu’il ne faut pas en faire beaucoup.

Pour cette purée, je fais cuire 400 g à 430 g de dès de racine de panais dans 120 g d’eau avec 15 g d’huile d’olive, pendant 20 mn à feu doux à compter de l’ébullition (attendre que le fond d’eau boue avant d’y mettre les dès). Pour la mise en purée, c’est au presse purée, j’essaierai au mixer plongeant un autre jour.

C’est peut‑être le signe que je les avais semé trop tôt, quand il faisait encore trop froid. Une vernalisation volontaire ou involontaire, peut faire fleurir des bisannuelles dès la première année.

Je les avais semé le 26 Avril, peut‑être que j’aurais dut attendre la première quinzaine de Mai.

L’avoine se sème dès le mois de Février, il ne faut pas trainer.

Mais je ne sais toujours pas si l’avoine vendue pour faire pousser de l’avoine comme engrais vert, est bonne aussi pour le grain ; c’est de récolter le grain qui m’intéresse aussi.

J’avais déjà parlé du caractère envahissant des roseaux et de leurs rhizomes qui encombrent beaucoup le sol. Je ne sais plus si j’avais fait remarquer que aussi, là où il y a beaucoup de roseaux, peu d’autres plantes arrivent à s’y installer et plutôt difficilement (ex. les framboisiers y parviennent, mais péniblement), à l’exception de la solidage qui ne semble pas gênée par le roseau.

Je croyais que c’était parce qu’ils bloquent l’arrivé de la lumière au sol. En fait le roseau est allélopathique, ce qui signifie qu’il produit des composés qui limitent fortement l’installation des autres plantes là où il est installé.

Il n’est pas le seul à avoir cette caractéristique, c’est le cas de l’avoine aussi, au moins de l’avoine nue (un ensemble de variétés d’avoine).

L’effet n’est pas persistant, il ne dure que le temps de la présence de la plante : l’avoine est utilisé comme engrais vert et là où j’ai viré beaucoup de roseaux, des herbacées plus habituelles se sont refait une place entre les quelques roseaux restants.

Deux documents intéressants sur la culture de l’avoine nue (un type d’avoine), avec une petite erreur dans le deuxième :

• Avoine nue (sem-partners.com) [PDF].
• Avoine nue (agrobio-bretagne.org) [PDF].

Dans le deuxième document, il est dit par erreur que l’avoine de printemps se sème le plus tôt possible en Octobre, au plus tard le 30 Novembre. C’est en fait la période de semis pour l’avoir d’hiver. Un tableau des périodes de préparation du sol et des semis, présenté avant, indique les bonnes périodes.