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Il est considéré que les plantes ont en moyenne une marge de tolérance de plus ou moins 10 ℃ par rapport à leur température idéale. Si les variations de température sortent de ces bornes, la plante est en état de stress. Par exemple une plante dont la température optimale est de 20 ℃ sera en situation de stress si la température descend en dessous de 10 ℃ ou monte au delà de 30 ℃.

La température idéale est de 20 à 22  ℃ pour les plantes de climat tempéré, et de 24 à 26  ℃ pour les plantes de climat tropical.

Un jardin de climat tempéré, ne devrait donc pas être commencé temps que la température extérieure peut encore descendre en dessous de 12  ℃ en oubliant pas que c’est la nuit que les températures sont typiquement les plus basse (12  ℃, c’est la température que je pressentait intuitivement, alors elle est confirmée). Quand la température dépasse les 30  ℃, il faudrait si possible trouver un moyen de la refroidir, même si c’est plus facile à dire qu’à faire. Ne pas s’affoler non‑plus, un stress n’est pas nécessairement mortel pour la plante.

Il faut se renseigner sur les variations saisonnières de températures typiques pour une région, ainsi que sur les prévisions météo à long terme. Ne pas oublier que les variations saisonnières peuvent être différentes pour deux lieux différents même éloignés de pas plus de quelques de kilomètres, parfois moins.
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L’excès de lumière peut être en lui‑même néfaste pour les plantes, même sans excès de chaleur. On parle de photoinhibition. La photoinhibition peut aller jusqu’à nécroser les tissus d’une plante. Cette nécrose peut être locale, par exemple une tache sur une feuille.
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Quand une plante manque d’eau, elle ferme les stomates de ses feuilles, mais ce faisant, elle bloque aussi l’entrée du dioxyde de carbone qui est nécessaire à la photosynthèse. Une plante déshydratée fait moins de photosynthèse ou pas de la manière habituelle.

Certaines plantes commencent à fermer des stomates préventivement, avant d’être réellement déshydratée.
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Même si ça peut sembler paradoxal, une plante potagère qui a subit un stress, ne voit pas sa qualité alimentaire dégradée, elle peut même la voir améliorée. Mais il faut comprendre par « stress », des circonstances contre lesquelles la plante peut réagir normalement. Par exemple quand une plante meurt de manque d’eau, ce n’est pas un stress hydrique, c’est au delà.

Je crois comprendre qu’une plante qui ne subit pas de stress, c’est impossible dans des conditions naturelles.

Autre chose aussi, est que les fruits mûrs (ce qui inclut les légumes qui sont en réalité des fruits, comme les tomates), produisent les mêmes composés que produit la plante en état de stress, même si la plante n’est pas stressée. En fait, quand un fruit est mûr, il ne réagit plus aux causes de stress, il est comme dans un état de stress modéré qui va en augmentant à mesure qu’il murit de plus en plus.
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Les plantes ont une accoutumance au stress de l’environnement. La réaction a un second stress est plus faible qu’à la première occurrence du stress identique, surtout si ce stress s’introduit progressivement.

Donc si par exemple il est prévu que l’été sera sec, qu’il risque d’y avoir un manque d’eau, il est peut‑être préférable de diminuer les éventuels arrosages, progressivement jusqu’à la période prévue pour l’éventuel pénurie d’eau.

Ça peut s’expliquer d’une manière simple, même si je n’ai pas de certitude : dans le cas du stress hydrique, la première réaction favorise la pousse de poils absorbants sur les racines, donc au stress hydrique suivant le réaction sera moindre parce qu’il y aura déjà plus de poils absorbants. À l’opposé, sur un sol riche en nutriment, on sait que certains plantes développe moins leur racine, … parce qu’elle n’en font pas pousser plus que nécessaire.
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Un petit documentaire de douze minutes, sur la circulation de l’eau dans les plantes :

Absorption et circulation de l'eau dans la plante — Abdelhakim Choukri — 2013


La vidéo explique dans le dire explicitement, pourquoi la plupart des plantes ne survivent pas en milieux trop salé : elles ne peuvent plus absorber l’eau.
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La presque totalité des espèces de bactéries vivant dans les sols, ne sont pas cultivables en laboratoire.

C’est dire à quel point les symbioses dont elles dépendent sont complexes, et à quel point les sciences contemporaines ne ignorent beaucoup de cette chose « simple » qu’est le sol.

Malgré tout, on en sait des choses, au moins empiriquement, et des choses générales aussi.
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La place des symbioses végétales en agriculture biologique — Guillaume Bécard — 2016
Attention : l’intervenant n’est pas politiquement neutre, il bifurque parfois de la biologie vers la politique sur un ton partiale.
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Quand les plantes sont bien mycorhizées, il y a besoin de bien moins d’engrais dans la terre. S’assurer qu’il y a des mycorhizes ou des spores de mycorhizes dans le sol, devrait être la préalable à tout apport de matière nutritives dans le sol.

Pour un même rendement, on peut utiliser dix fois moins d’apport de phosphate avec les mycorhizes que dans. Avec suffisamment de mycorhizes, il est même inutile d’avoir des apports au delà du nécessaire, car il n’améliorent plus le rendement.
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Sur ce graphique, le rendement en abscisse, l’apport en phosphate en ordonnée, la courbe rouge pour les plantes mycorhizées et la courbe bleue pour les plantes non‑mycorhizées.

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