Jardinage : supports de culture et cultures

La féverole semble aimer les temps frais. Elle germe à partir de 5 ℃, je ne trouve rien sur son optimum de végétation, mais il est souvent dit que les températures à partir de 25 ℃, lui sont défavorables, produisent une baisse de rendement. Ça suggère un semis précoce.

La guimauve est spéciale. Sa température idéale pour germer, et de 4 ℃, ce qui est bas, pourtant, même si je ne trouve rien sur son optimum de végétation, j’ai remarqué que les guimauves sauvages ne sont pleinement en végétation qu’à partir de Juin, qu’il lui faut donc des température plutôt chaudes par la suite.

Elle a besoin de beaucoup d’eau, ça pourrait expliquer que pour germer elle préfère les temps nettement frais, moins secs, puis qu’une fois sa racine développée, elle préfère le chaud. Mais pourquoi attend‑t‑elle qu’il fasse chaud ?

Le haricot vert a le même optimum pour sa germination que pour sa végétation, 20-25 ℃. Les fortes chaleurs nuisent à la pollinisation des fleurs, ce qui a été confirmé par les observations de 2019 et de cette année 2020, avec des gousses courtes parce que contenant peu grains, pour les semis tardifs peu avant ou en début d’été.

La plage de températures lui convenant, est assez étroite, il n’aime ni le froid ni les grosses chaleurs, mais heureusement, son cycle est court (deux mois et demi du semis à la dernière récolte). Comme observé cette année, un semis début‑Mai ou fin‑Avril, lui convient bien, mais je me demande si un semis fin‑Août ne serait pas envisageable aussi, d’après sa plage de températures et la rapidité de son cycle. Quelques grains seront semés dans les jours qui viennent, pour le vérifier.

Le zéro de germination du lupin est à 3 ℃, mais son optimum de germination est à 13 ℃ ; en dessous de 7 ℃, il y a risque de formation de moins de feuilles sur les pousses. Son optimum de végétation est à 18-22 ℃ ; les températures au delà de 22 ℃ sont préjudiciables à sa photosynthèse, les températures en dessous de 10 ℃ nuisent à la formation de ses feuilles et les températures en dessous de 7 ℃ gênent la formation de ses nodules, donc de la fixation de l’azote atmosphérique.

Son optimum de végétation plutôt frais, pourrait bien avoir été confirmé par les observations de cette année. Du lupin semé en terre argileuse dure mais en situation largement ombragée, a bien mieux poussé que le lupin semé en terre limoneuse meuble mais en plein soleil. Le premier a eu un cycle plus de deux mois que le premier (je ne sais pas lequel a eu une durée de cycle « normale »), mais n’est pas tombé malade ; il semble quand‑même avoir manqué de lumière, vu comme il se penchait pour en chercher.

Le cycle du lupin étant long, il n’y a pas d’autres options que de lui trouver un coin à l’ombre mais pas trop, quitte à ce que la terre soit compacte, comme il préfère encore ça qu’avoir trop chaud.

Il résiste au gel, de -5 ℃ à -25 ℃ selon les sources, alors peut‑être serait‑il possible de tenter un semis en automne. Quelques grains seront semés pour le vérifier, mais peu, comme je n’en ai pas beaucoup.

L’optimum de germination du maïs est à 10-21 ℃, sont optimum de végétation est à 10-29 ℃, comme dit précédemment, les températures à partir de 30 ℃, nuisent à sa pollinisation. J’ai un doute sur la fiabilité de la seconde plage qui me semble larges, mais admettons que les deux sont correctes. Si ces plages sont correctes, alors il faut noter qu’un temps frais ne lui est pas préjudiciable.

En association avec les haricots verts, serait‑il intéressant de le semer assez tôt avant les haricots ? Ça implique des poquets séparés, dans ce cas. Comme il est prévu pour l’année prochaine, de faire un test avec le maïs dans les poquets des haricots, comme cette année, et un test avec des poquets distincts, pour comparer, alors pourquoi pas profiter de ce second test pour aussi tenter de mettre en place le maïs avant les haricots.

La moutarde noire est parfois appelée sénevé.

Le rutabaga est parfois appelé chou‑navet.

Le grand plantain a un optimum de germination de 25 ℃, ce qui peut surprendre comme il résiste à des gels jusqu’à -20 ℃ environ.

Le pois‑chiche germe bien à des températures un peu plus basses que le pois, 10-12 ℃ (ou plus) vs 12-15 ℃, mais a pour la suite de son cycle, besoin de températures plus élevées, >=20 ℃ vs 18-23 ℃. En dessous de 20 ℃, le pois‑chiche se développe peu et en dessous de 15 ℃, les fleurs se forment mal. Le cycle du pois‑chiche me semble un peu plus long celui du pois (deux à trois semaines de différence, à confirmer), d’après ce qui a été observé cette année, alors ces différences ne sont pas incohérentes : le pois‑chiche doit probablement être semé plus tôt et être récolté plus tard, que les pois.

L’optimum de germination rapporté pour le pois‑chiche, varie assez selon les sources, la plage indiquée plus haut peut être erronée, mais pas trop mauvaise.

Le berce préfère germer à des températures fraîches, inférieures à 10 ℃, elle résiste au gel jusqu’à -35 ℃.