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Auteur | Message |
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Administrateur
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Hibou a écrit : […] Mais pour la seconde récolte dix jours après, sur l’argile, The Prince a fait trois fois moins que pour la première récolte, tandis que Saxa et Mascaret ont donné environ autant que pour la première. Sur le limon, il y a une décroissance homogène et d’environ la même proportion, de la première récolte à la deuxième et de la deuxième à la troisième. À la deuxième récolte sur l’argile, Mascaret m’a laissé la même impression d’être au ralenti qu’à la première. Finalement, sur l’argile, je mettrais plus The Prince et Saxa a égalité, même si avec le cumul des deux récoltes, The Prince fait toujours plus que Saxa, sur l’argile, une fois et demi plus. Hibou57 « La perversion de la cité commence par la fraude des mots » [Platon] |
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Administrateur
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Le tamisage du grain à travers un panier Risatorp de Ikéa, ne fonctionne pas avec l’orge, la faille est trop fine, les grains d’orge sont plus gros que ceux de l’avoine.
Sinon, il est quand‑même confirmé que c’est bien une orge nue, le grain n’a pas d’écorce, il est juste enveloppé par une glume qui n’adhère pas au grain, contrairement à la glume de l’avoine, même nue. Le grain semé était de la marque Spielberger Mühle, commandé à une boutique Allemande. Les références avaient été données vers le début de cette année ou la fin de l’année dernière. Hibou57 « La perversion de la cité commence par la fraude des mots » [Platon] |
Administrateur
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Hibou a écrit : […] La balle ou la glume (je ne sais plus quel mot utiliser maintenant, à vérifier) qui devient jaune avant la paille, signifie probablement que la circulation de la sève est déjà nulle pour les grains, quelque soit la couleur de la paille. La différence entre les deux termes, est que la balle désigne l’ensemble des glumes ou glumelles : Transformation des céréales (biowallonie.com) [PDF], 2016. Le document a écrit :
De manière générale les enveloppes externes (glumelles formant la balle) se détachent du grain par frottement. Hibou57 « La perversion de la cité commence par la fraude des mots » [Platon] |
Administrateur
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Hibou a écrit : [{…] Deux jours après, il en restait, mais une semaine après, il n’en restait tellement plus que quelques miettes que les pailles ont été coupées sans même essayer de glaner quelques rares grains. Ce qui aurait dut être la meilleure récolte des trois années de céréales, aura été la pire. Contrairement à la première année, l’avoine avait poussé régulièrement partout, sans zones où elle était trop petite et contrairement à la seconde année, elle n’avait pas été débordée par les adventices, mais tout à fini dans l’estomac des oiseaux. Donc 0 g récolté pour l’avoine alors que 460 g avait été semé, et seulement 261 g récolté pour l’orge alors que 660 g avait été semé (moins de grains que l’avoine, mais PMG plus élevé). Comme dit précédemment, une récolte précoce avant maturité complète aurait put sauver la récolte d’orge, mais pas celle de l’avoine. Mais si l’orge était semée seule, sans avoine, l’orge aurait‑elle été laissée tranquille ? Peut‑être qu’il faudrait une culture pour détourner les oiseaux, comme l’avoine a un temps détourner les oiseaux de l’orge. Peut‑être que la folle avoine pourrait être une idée. Elle ressemble beaucoup à l’avoine que les oiseaux ont visité avant l’orge, et elle monte plus haut que l’avoine, elle est peut‑être deux fois plus grande. Comme elle est plus grande, peut‑être que les oiseaux s’y sentiraient plus en sécurité et préféreraient picorer dans la folle avoine plutôt que dans l’avoine cultivée ? Ça mérite d’être tenté et de toutes manières, la réponse ne peut pas être connue sans tester. La folle avoine est vivace, elle pourrait être semée en marge des zones cultivées, sans avoir besoin de beaucoup s’en occuper. Mais il faudrait quand‑même s’assurer qu’elle ne soit pas trop débordée par une autre végétation spontanée, à moins que comme l’avoine, elle n’ait une capacité à limiter le rythme de la pousse de certaines adventices. La folle avoine est assez jolie, il serait intéressant de l’accompagner d’astéracées de plusieurs couleurs, qui s’associerait bien avec. Ça éviterait aussi que ces plantes à fleurs qui versent souvent, ne posent un problème pratique dans les surfaces cultivées où on doit pouvoir passer. Hibou57 « La perversion de la cité commence par la fraude des mots » [Platon] |
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Hibou a écrit : […] La glume de l’orge nue adhère moins au grain que la glume de l’avoine nue, mais elle est plus épaisse et plus rigide. Il faut une friction avec plus de pression qu’avec l’avoine, pour la retirer, parce qu’il faut plus de pression pour casser la glume. Ça ne devrait pas être un problème, comme le grain de l’orge est plus dur que le grain de l’avoine. Concernant les crainte d’abîmer les germes, le plus simple est de ne pas trop insister sur le nettoyage avec la partie mise de côté pour semer. Hibou57 « La perversion de la cité commence par la fraude des mots » [Platon] |
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Hibou a écrit : Oui, chaque petite pastille contient deux graines brun clair orangé. Ces graines ont un goût excessivement prononcé de chou, avec une amertume de la même force que celle de la barbarée (mais pas la même). Après une minute environ, un goût plutôt agressif d’essence végétale monte en quelques secondes puis disparaît lentement. Finalement 8 jours suffisent. Les pastilles ont alors une couleur plus proche de celle de la paille. Quand elles sont plus sèches, les graines ont un goût différent, il devient un peu brûlant. Le goût excessif de choux n’est plus qu’un arrière goût, le goût agressif d’essence végétal qui venait tardivement, est remplacé par un gout immédiat d’essence végétale, brûlante, qui pourrait de loin être comparé à l’effet du piment, mais le goût n’est pas le même. La couleur aussi a changé, les graines sont maintenant plutôt comme un rouge brique qui aurait été décoloré vers le orange. Même dans ce cas, le goût a un quelque chose de pas agréable qui n’inspire pas d’en faire un condiment, ce goût m’évoque un traitement pour le bois. Peut‑être un traitement antifongique, pour empêcher les moisissures sur le bois. Hibou57 « La perversion de la cité commence par la fraude des mots » [Platon] |
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En france au moins, retour des pluies à partir du 1ᵉ Août. Si les prévisions mensuelles de Météo France faites en Juillet, se confirment, tout le mois d’Août sera pluvieux.
Hibou57 « La perversion de la cité commence par la fraude des mots » [Platon] |
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Hibou a écrit : […] En comparaison, pour le cresson, la surface était de 2m17 x 1m40 (en réalité, moins, une autre petite culture rognait sur cette surface), le poids de graines récoltées est de 173 g, soit 57 g/m², alors que les pieds de cresson sont bien plus petits que les pieds de colza. La valeur précédemment obtenue pour le colza n’est pas représentative, il faut la considérer comme un accident. La valeur pour cette récolte de graines de cresson, 57 g/m², est proche de celle rapportée par un agriculteur pour son colza, 60 g/m². La quantité est bonne est en plus, la récolte des panicules et l’extraction des graines, ne présentent pas trop de difficultés. Dommage que les graines de cresson ne soient bonnes ni comme pseudo‑céréale ni comme condiment. Quelques graines sont brun sombre à gris sombre, isolées, sinon,par contraste avec les autres, elles semblent violet sombre. Elles semblent être des graines abîmées par une discrète moisissure vert et blanc. Le séchage a été fait dans une cagette en compactant un peu la récolte, faute de mieux, du coup, le séchage s’est fait avec un manque d’aération dans certaines zones. Il faut faire attention à l’aération, ces graines ont l’air sensibles même à juste un peu d’humidité, qui en fait moisir certaines. Ce qui ressemble à une moisissure sur certaines graines, fait douter de l’impression rapportée que ces graines ont un goût ou une odeur de produit anti‑champignon pour le bois. Ou alors ces graines n’était pas assez mûres au moment de la récolte ou alors c’est une conséquence du temps le plus souvent humide pendant la maturation. Hibou57 « La perversion de la cité commence par la fraude des mots » [Platon] |
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Pour la moutarde des champs, sur 2m17 x 1m40 (même surface que pour le cresson), 162 g, soit 53 g/m². C’est moins que la récolte de cresson avec pourtant un peu plus de surface occupée en réalité, que pour le cresson, mais ce n’est pas mauvais. Il y a probablement eu une perte de graines pendant la récolte, sûrement plus qu’avec le cresson. Pour preuve, la surface de la moutarde des champs a été resemées peu après la récolte, à fin d’autres tests, et j’y vois déjà une multitude de pousses de brassicacées qui sont probablement des moutardes des champs spontanément semées.
La dernière observation suggère que les graines de moutarde des champs n’ont pas de délais de dormance ou qu’il est court, qu’elles peuvent germer quasiment aussitôt qu’elles rencontrent des bonnes conditions, sans attendre. Les quelques graines goûtées juste après la récolte des branchettes avec leurs siliques, avait un goût de mélange de cinq baies à moudre qu’on trouve en grandes surfaces. Après séchage et après en avoir goûté un peu plus, le bout d’une cuillère à café, sur l’instant, pas de goût, ce qui m’a surpris, mais à mesure que les graines sont croquées, commence à monter un goût brûlant qui n’est pas immédiatement identifiable, puis plus tard encore, le goût de moutarde devient distinct. Le goût n’est pas exactement le même que celui de la moutarde en pot, mais c’est normal, comme la moutarde en pot est le résultat d’une préparation qui n’inclue pas que des graines de moutarde, et de plus, les graines de moutardes y sont fermentées. La moutarde noire n’a pas encore été récoltée, elle est décidément nettement plus tardive, je trouve même que son cycle est long. Hibou57 « La perversion de la cité commence par la fraude des mots » [Platon] |
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Les graines de moutarde des champs, brutes, non‑écrasées, n’ont pas d’odeur en propre, elles n’ont que l’odeur de la poussière des siliques. Les graines de cresson, elles, en ont une, leur odeur est la même que leur goût, même si ça peut sembler étrange, juste en bien moins fort.
Peut‑être que en petite quantité, des graines de cresson pourraient quand‑même être ajoutées dans une moutarde, pour lui donner un côté corsé ou rustique et y ajouter des grains d’une autre couleur. La couleur de ces grains ne surprendrait pas, dans un plat. Hibou57 « La perversion de la cité commence par la fraude des mots » [Platon] |
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